Les murmures ne sont pas la plus mystérieuse des légendes ?

PROLOGUE

J'ouvrais les yeux, autour de moi tout n'est que sang et désolation. On pouvait entendre au loin, des bruits de métal qui s'entrechoquer férocement sous le crépuscule. Je tournais ma tête, et cligne plusieurs fois des yeux - ma vue était flou -. Plusieurs cadavres et du liquide rougeâtre recouvre le sol, je tentais de me relever sans succès. Je suis au sol, les yeux embués de larmes, je mettais mise à trembler. Je prenais mon épée, ma lame était d'une ébène profonde, dessus était sculpté un dragon doré, la queue s'arrêtait au niveau de la garde. Je la plantais sur le sol et m'appuyais dessus pour me relever, sans succès. Je retombais lourdement, j'essayais de me relever plus lentement cette fois.
Je commençais à avancer. Cette guerre, ce chaos, c'est la cause d'une légende. La fille aux murmures. Une légende si puissante que son nom en était sali désormais, je ne savais plus ce que je devais vous dire exactement. J'aimerais remonter le temps, empêcher que tout cela arrive. Mais, je ne possédais pas le pouvoir pour. Je tombais violemment en arrière, tous mes muscles me tiraillaient, je me mettais sur le côté et crachais un liquide rouge. Du sang s'écoulait rapidement de ma bouche. Ma vue redevenait floue, je pestais contre moi-même. Mon ventre était pris d'une violente douleur, je relevais la tête et voyais un soldat sur moi, son épée d'ébonite dans ma cuirasse de cuir. Je relevais les yeux, il ou elle avait une lourde armure noire avec des reflets rouges. Des mèches blondes s'échappaient de son casque et ses yeux vert émeraude se démarquaient du noir plongeant son visage dans l'obscurité la plus totale. J'avais mal, la douleur tétanisait mes membres, ma vue se brouillait, j'avais juste eue le temps d'entendre 'Prenez-là, elle nous sera utile' avant de sombrer dans l'inconscience.

CHAPITRE I

J'ouvrai les yeux, la lumière m'éblouit. J'étais allongé sur le sol dur d'une maison en pierres, je me redressai et regardai autour de moi. Je soupirai et me levai malgré la douleur aiguë présente dans mes jambes. Je sursautai en entendant une voix me susurrer au creux de l'oreille :

<<_Si j'étais-toi, je resterai assise ou allongée.>>

Je tournais les talons et le fixai d'un regard noir, je fis tourner ma langue trois fois dans ma bouche avant de rétorquer :

<<_Ferme-là, si tu ne veux pas que je te coupe la gorge.>>

Il plissa les yeux et me lança de l'eau dans le visage en réprimant un rictus moqueur. Il me tourna le dos et me fit signe de le suivre. Ce que je fis sans attendre, j'en avais marre de ce trou à rat. Je reniflai bruyamment, et celui-ci résonne en un écho assez agaçant. Au moins, je trouvais quelque chose de marrant là-dedans. Remarque à moi-même, je n'avais pas la moindre chaîne ou autres. Aurait-il oublié qui je suis ? Une des trois puissantes sorcières du royaume céleste. Aussi surnommée : sorcière de lumière. Je m'étirai et sautillai à côté du mage, vu sa patience et l'énergie qui émerge de lui, il devait être puissant. Étant donné que j'étais épuisée, il n'aurait aucun mal à me battre. En parlant de lui, il est assez grand, cheveux ébène et yeux vairons une améthyste et un grisâtre - assez beau pour ne pas dire - tout cela contrasté avec son teint pâle. Je grognai agacée, manquerai plus que je tombe amoureuse d'un sorcier ennemi. Il s'arrêta net, je lui rentrai dedans et commençai à vociférer :

<<_Mais tu ne peux pas prévenir ! On ne vous a pas appris les manières dans ce trou à rat ? , pestais-je.>>

Il me tirait par le bras, je grimaçai, c'est qu'il avait de la force cet idiot. Des murs blancs se succédèrent et il me fut bien du temps pour reconnaître mon fameux et grand royaume. Les gens criaient et viguevageaient à leurs occupations pendant qu'on, enfin je me faisait plutôt tirer, couraient à travers les passants. Il avait la tête fixer sur sa montre ? Enfin, je ne peux pas vraiment décrire cet objet, c'est holographique, étrange, cela fait un bruit de grésillement. On arriva devant le portail en pierre de lune harmonieusement ornée d'or. Il s'ouvrait à une vitesse lente, et on s'engouffra dedans. Le château d'Embruîme se dessinait devant nous. Je papillonnais des yeux, le mage me tira et me serra le bras de plus en plus fort. Voulait-il me l'arracher ou juste me le déboîter ?
Le gardien suprême - Aussi dit roi - se tenaient devant nous. Sa voix tonna au-dessus du brouhaha :

<<_Bonjour cher peuple, nous vous informons de la capture de la sorcière de lumière. Elle sera chérie par nous tous. Et vivra parmi nous jusqu'à ce que ses blessures guérissent, à savoir un bon mois.>>

Il partit sans dire plus que nécessaire, celui aux cheveux ébène me lâcha le bras que je m'empressai de masser. Il se présenta :

<<_Enchanté, je suis Stephen Nivaleen. Tu es ?>>
Je le fixa étonnée par le ton employé, un ton doux, avec une voix avec un léger trémolo derrière. Je riait et lui lança :

<<_Je suis Sonia Struygiine, enchantée de te connaitre. Même si tu m'as littéralement arraché le bras...>>

Il ria à son tour, et me prit les mains pour les entrelacées avec les siennes. Il me sourit avant de murmurer :

<<_Bienvenue à Saphira, le royaume de la lune.>>

Je rougit sans raison, je devais être aussi rouge que la saison quand la lune prends cette couleur. Je sourit et ferma les yeux pour profiter de la brise qui soufflait doucement. Le vent souleva lentement mes cheveux blancs, j'ouvris mes yeux de nouveau pour laisser mes yeux bleus voir le soleil, une première fois ici, avant que cela change pour de bon.

CHAPITRE II
Le doux son des grelots me réveilla, je clignai des yeux plusieurs fois avant de me relever avec une lenteur semblable à un escargot. Une fois sur mes deux jambes, j'avançai les yeux plissaient par la lueur naissante filtrant entre les rideaux rouges. Cela faisait deux jours que j'étais ici. Et en ces deux jours, ma vie s'écoulait à un rythme de la plus jolie et la plus lente des valses. Sans compter que, je m'étais fait une raison de rester ici. La douce lumière, les chants des feuilles, sans parler de la population si particulière et emplie de magie ! Je sortais après m'être préparée et me mis à courir à travers les rues arpentaient telle des colonies de fourmis organisées aux minutes et aux secondes près. De mon côté, il m'arrivait d'écouter les conversations qu'ils avaient tous. Ils se plaignaient souvent de la routine, ou du suprême. En parlant de lui, savez-vous qu'il était aussi puissant que les syphs ? Ah, vous ne savez point ce qu'est les syphs ? Ce sont les mages élus pour gouverner l'ensemble des royaumes et ils sont aussi des mages extrêmement puissants. Avoir plus forts qu'eux, sont quasi nuls. Ça me fait pensait que j'ai failli être choisi pour ce poste. En même temps, c'est compréhensible. Enfin, je divaguais.

Les pensées m'envahissaient peu à peu. Un mois, il me faillait un mois. Pour que le tyran de cette communauté blanche périsse. Je fermai les yeux, s'est problématique. Cependant, voici une chose encore plus étrange. Le mage au cheveu noir, j'ai l'impression qu'il est toujours derrière moi. Me surveillerait-il ? Non, s'était impossible. Quoique, vu mon rang. Cela ne m'étonnait gère. Je me dirigeai vers la place des questions sans réponse assailant mon esprit. Une fois arrivé là-bas, je me mélangeai à la foule. Bien que ceci fût compliqué, leurs peaux étaient beaucoup trop blanches comparée à la mienne ! Et mince, je n'ai pas de chance, moi qui voulais profiter de ma journée, voilà que tout le monde me regarde comme-ci je venais du monde du dieu Talitha - dieu possédant une forme humaine, mais ayant une peau proche du rouge et des cornes ainsi que des ailes- ! Je vous jure, parfois, je voudrais partir loin de tout ça. De ma différence et de ma descendance démoniaque et divine. Une sang-mêlé, voilà qui je suis. Quelqu'un sans foi, ni loi pour certain. Et quelqu'un de méprisable pour d'autre.

Je continuai de marcher lorsque l'on m'attrapa la main. Je relevai les yeux, et vis une fille se tenant devant moi. Elle avait de magnifiques cheveux blonds et des yeux vert émeraude. J'étais tellement absorbée dans ma contemplation que je ne détectais aucune menace. Grossière erreur.