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Anonymous
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MessageSujet: << Au bord du gouffre >>   << Au bord du gouffre >> EmptyMer 10 Déc 2014 - 20:07

Bonjour (:
Je ne vais pas faire de grand discours, j'écrirais ici une petite nouvelle au fur et à mesure, parce que j'ai un scénario en tête et... Voilà x)

Au Bord Du Gouffre

Au bord du gouffre. Sur le promontoire rocheux, elle observait les vagues se déchaînaient contre la pierre, dure et froide. L'océan s'agitait, l'océan se déchaînait. l'océan était libre. Comme elle le sera. La vie,la mort; cela n'avait plus d'importance. Rien ne comptait plus à ses yeux. La vie l'avait reniée, la mort était prête à l'accueillir. Elle avait voulu jouer le jeu. Le jeu encore plus stupide que ce avec quoi elle jouait lorsqu'elle avait six. Quand elle était encore dans l'enfance. Quand elle était ignorante. Quand elle était innocente. Quand elle voyait le papillon en une chose de couleur et de bonheur. Quand elle voyait le ciel bleue, et qu'elle pensait que le soleil souriait vraiment. Le jeu de la vie.

Mais ce n'était plus ainsi. Elle n'était plus comme ça. Le papillon ne survivait pas. Il était faible. Parce que lui voulait plus que tout survivre, alors qu'un beau jour, il mourra. Le ciel était certes bleu, mais pourquoi devenait-il alors noir ? Si le soleil sourit, si le soleil nous éclaire, alors pourquoi la lune le remplace ? Ces questions sont telles que nul ne peut en trouver une réponse qui ne soit pas mensonge. La vérité est belle. Mais la vérité blesse, brise, détruit, déchire les êtres qui l'entendent en la reconnaissant telle qu'elle est réellement. Les pieds de la jeune fille étaient nu et accrochées fermement à la roche, comme si elle craignait de tomber. Tomber ? Elle n'en avait aucune crainte. Après tout, la douleur ne lui faisait plus rien. Le vent la fouettait et balayait ses cheveux, qui s'envolaient sur son visage sans que cela ne la dérange plus.

Elle s'avança de quelque pas. Sa robe de soie, bleue mer, se pliait et se tordait. Mais elle ne bougeait pas. Son teint pâle, presque blanc, ne rougissait pas. Ses yeux turquoises ne reflétaient aucune expression. Elle ne regretterait pas ce qu'elle allait faire. Elle le savait. Elle en était sûre et certaine. Et sous le déchaînement du vent, elle avançait, d'une telle grâce qu'elle paraissait presque surnaturelle. En bas, l'océan semblait s'ouvrir à elle.

Personne ne la regretterait. Qui le pourrait ? Quand on à plus personne, la vie n'avait plus de sens. Ce n'était qu'un amusement un jouet que l'on mettait en équilibre, si fragile que s'il venait à tomber, il se briserait. Les souvenirs ravivèrent en elle une flamme de colère. Son passé n'avait été qu'une succession de perte et de douleur, d'une présence autrefois telle que désormais, elle ne la ressentait plus. C'est étrange, non ? De se dire que si l'on souffre trop, on ne sentait plus rien. Elle 'lavait vite comprit. Les vagues semblaient s'ouvrir, semblaient prête à l'accueillir, comme si elles l'attendaient depuis longtemps.

Plus jamais elle ne souffrirait. Plus personne ne pouvait la retenir. L'espoir avait disparu. Le désarroi n'était plus là? Il n'y avait plus que la tempête qui s'abattait sur l'infinité d'eau, et elle, qui l'observait inlassablement. Les bras tendus, elle s'approcha encore, et encore, dans de petits pas lents. Le gouffre était là, en face d'elle. La mer était prête à l'accueillir. La mort était prête à la prendre.

Elle se laissa tomber. La chute lui parut longue, sans intérêt, comme si plus rien n'existait. Le choc lui était indolore. Elle n'était plus là. les vagues avaient refermé leurs griffes sur elle. Elle n'avait rien laissé derrière elle. Juste des souvenirs absents et terribles. Des souvenirs à fendre le cœur. Des souvenirs à se jeter du'ne falaise.
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