Présentation de Raspoutine.
Vous :
Prénom (Facultatif) : /
Âge : 20 ans
Sexe : Fille
Puf : ... Non mais je suis grillée, je le sais, ça va xD
As-tu lu le règlement ? Cf en dessous
Si oui, donne moi les codes : Bwah
Comment as-tu connu le forum ? Deathy :héhé:
Un conseil pour l'améliorer ? Mettre un sujet pour différencier les Clans, j'ai douillé à trouver les caractéristiques de chacun si ce n'est que sur la page d'accueil :u
Votre Personnage :
Noms : Patte Blanche - Nuage Blanc - Barbe Blanche
Âge en lunes : 45 lunes
Sexe : Mâle
Clan : Bois
Rang : Guerrier
Envie, projet(s), regret(s) de votre chat : Il projette de vivre heureux et sainement, et espère très vivement ne jamais avoir à mourir à la manière de ses parents.
Lien(s) familiau(x) : Aucun, sauf si y'a quelques chatons/apprentis orphelins ou n'importe quel chat à la recherche d'un lien quelconque.
Physique :
Déjà, difficile de louper ce mastodonte. Grand, lourd, large et imposant, Barbe Blanche est ce que l’on peut appeler un ours des cavernes. Ce chat n’a jamais manqué de quoi que ce soit et ça se voit. Ses pattes sont aussi larges que le tronc d’un if blanc, sa tête est carrée et la graisse de son ventre cache sans soucis ses côtes. En hiver, il épuise quelques réserves lipidiques, mais reste largement dans ses réserves même pendant les grands froids. Barbe Blanche ne s’en cache pas, il est gras, mais pas parce qu’il s’empiffre, à cause d’un soucis génétique que même les guérisseurs ne sauraient expliquer. Barbe Blanche compense cet extrait adipeux par des muscles de fer qu’il entretient régulièrement.
Côté fourrure, ou plutôt toison, disons que c’est « une couche de sucre supplémentaire sur le gâteau ». En effet, déjà que notre Barbe Blanche est un sacré gaillard en soi, il est d’autant plus compensé par une épaisse pelisse noire de jais. Ses poils s’emmêlent sans cesse, surtout sur le poitrail. Néanmoins, comme ses poils sont longs et très fins, ils retiennent moins l’eau de pluie, surtout dans les légères bruines bien agaçantes. Ses camarades de tanière l’apprécient beaucoup moins quand il rentre un jour de pluie en revanche… Les jours froids, ses poils s’associent en pointes sur la nuque et lui donnent un aspect plus « dru ».
Parlons un peu de son nom. Il n’est pas difficile de deviner son origine : une longue bande blanche traverse sa nuque et descend jusqu’à son poitrail où une grande tache asymétrique se forme. Le bout de ses pattes avants sont joliment gantés d’un blanc plus cassé. Une partie de son museau a gagné le même blanc que son poitrail, ainsi que ses sourcils.
Visage enchanteur et jouasse, c’est avant tout un facies de chat des bois : les bords carrés, le museau large et plongeant et un front épais. Mais chez Barbe Blanche, c’est aussi des pommettes hautes, des fossettes, un sourire bon enfant et deux grandes billes vertes. Les yeux de Barbe Blanche sont directement hérités de sa grand-mère maternelle, des prunelles couleur feuille de printemps. Jamais une once de méchanceté dans son regard, peut-être parfois de la moquerie ou de la condescendance, mais aucune colère. Oh, mais je vous vois venir avec le dernier « petit » détail. Malformation depuis sa naissance, Barbe Blanche a ses deux oreilles tombantes. Quand il était chaton, celle de gauche tenait encore timidement en l’air, mais avec le temps, les cartilages se sont nécrosés dans les deux et il entend désormais moins bien que ses pairs. Sa seule peur est que cette nécrose s’étende à d’autres parties de son corps.
Caractère :
« Les apprentis pendant la saison des feuilles vertes, c’est comme la mousse au soleil, ça sèche. Da… »
La vie dans la forêt pourra vous glacer l’échine, puis le cœur à tout jamais tellement elle n’est pas commode avec les faibles. Parce que Barbe Blanche se considère comme un fort, il s’est donné la tache de protéger les faibles de la « forêt ». Véritable éponge sensorielle, ce guerrier plein de sagesse a horreur de l’injustice et de la violence. Il protège son entourage avec ferveur, parfois même des inconnus dans le besoin. Telle a été son éducation : « plus t’es gros, plus tu fais bouclier » que lui disait son père avec un éclat de rire. Barbe Blanche a alors appris l’altruisme et le pardon. Il sait que personne n’est parfait, à commencer par lui, il se montre donc très patient et souple avec ses camarades. Un gars un peu « fleur bleue » comme on dit.
En général, toutes ses discussions commencent ou s’en suivent avec des blagues, des points d’humour ou des potins. Ce gaillard à toujours le mot pour rire et ne s’arrête jamais. Sérieux uniquement dans les moments de tension ou de chagrin, il n’a aucun complexe à faire de pitre pour amuser la galerie. Même si cela doit lui attirer les foudres de ses supérieurs.
Mais Barbe Blanche s’est bien ancrée dans la hiérarchie : il sait de qui il tire ses ordres et respecte ses allégeances plus que n’importe qui. Le Code du Guerrier est une relique qu’il cire et nettoie de sa parole, comme un prêtre récitant sa prière. Ainsi, Barbe Blanche est très admiratif des guérisseurs, et ne le cache pas. Sa passion pour le monde des étoiles est sans fin et quiconque insulte ses croyances et ses admirations se heurtent à son gras. Sa foi et sa croyance lui permettent d’avancer malgré sa maladie et ses ignorances, malgré tout son optimisme et sa bonne humeur.
Charmant bonhomme, au sourire chaleureux et à la gentillesse sans nom. Il doit avoir la côte auprès des dames, non ? Ben pas tant que ça. De un, son physique bouboule peu flatteur, et de deux ses airs assez macho. Bon, ne nous alarmons pas, il s’agit avant tout d’un gentleman très doux et naturel auprès des femelles. Mais avec des amis plus masculins, il a tendance à se montrer machiste dans ses propos, voire carrément misogyne. Selon lui, les mâles sont fait pour se battre et les femelles pour chasser, ce pour quoi, dans une bataille, il effectuera une petite courbette respectueuse à madame et lui dira avec chaleur : « Niet, madame. Laissez-moi m’occuper de cette importun. ». Enfin, disons que y’en a que ça excite.
Pourtant, c’est un romantique, un amoureux des histoires à l’eau de rose, qui ne rêve que du grand amour. Hola, il a déjà eu des histoires fantaisistes avec quelques femelles, oui. Mais il aimerait découvrir sa véritable âme-sœur.
Eh oui, c’est vraiment un simple d’esprit : les femmes sont faibles, la forêt est cruelle, etc... Souvent, tout est noir ou tout est blanc selon lui, mais à force de naïveté, il a tendance à tout simplifier. C’est peut-être une qualité en soi, mais c’est agaçant d’avoir un simplet en face et de ne pas réussir à lui faire comprendre quelque chose de capital.
Barbe Blanche est facilement impressionnable et distribue les compliments comme des fleurs. C’est un peu le « tonton » des apprentis, car il est toujours à la féliciter ou à les encourager.
Aime ; Les fleurs – Les temps clairs – Les belles femmes – Manger – Rire – Les guérisseurs – Les apprentis
N’aime pas ; Les combats – La guerre – La mauvaise saison – La sécheresse – Les chats grognons – Les extrémistes – Les ambitieux – L’eau
Histoire :Patte Blanche était déjà un chaton bien en chair étant petit, et ce à la grande joie de son père. Une de ses oreilles tombait complètement sur sa tempe, tandis que l’autre était dressée très mollement au dessus de son crâne. Le guérisseur mit en garde les parents : ce chaton avait beau être en forme, il était malade.
« Mon fils, tu seras un jour un vrai ours ! Da ! »
Disait son père de sa majestueuse voix grave. Il faisait parti des rares chatons de sa génération à avoir un père connu et qu’il aimait. Beaucoup de figures paternelles se débinaient devant leur progéniture, laissant cette responsabilité à la mère. Voix d’Ombre ne faisait pas parti de ceux là, il a toujours chéri et aimer son fils. C’était un grand mâle noir et blanc, aux allures de meneur, mais au regard jaune fatigué par l’âge et les guerres.
« Un ours ? Non, un lion ! »
La mère de Patte Blanche était une fière guerrière grise aux yeux jaunes, avec un museau complètement aplati et une longue fourrure, du nom de Plume d’Argile.
Devenu apprenti, ce jeune félin plein de vigueur ne reçut aucune moquerie de ses camarades sur son embonpoint en sa présence : son père le suivait comme son ombre, guerrier féroce qui s’empressait de clouer le bec au moindre impoli. Plus tard ; Nuage Blanc parvint même à gagner le respect de ses camarades par sa valeur au combat. En revanche, il brillait beaucoup moins à la chasse ou même à l’escalade. Cependant, cela ne dérangeait pas le moins du monde Voix d’Ombre, qui idéalisait de jour en jour son fils.
« Que le Clan des Etoiles te craigne, tu seras plus tard aussi fort qu’un aigle royal ! »
Parfois, Nuage Blanc ne comprenait pas trop ce que disait son père, mais il se contentait de lui sourire et de continuer son chemin. Sa mère en revanche était plus distante, toisant son fils avec méfiance. Etait-elle inquiète de le voir suivre les traces de son compagnon ? Ou tout simplement, se faisait-elle du souci pour sa santé ?
La lune suivante, Nuage Blanc perdit l’équilibre de sa seconde oreille : il se réveilla un matin avec les deux oreilles plaquées sur les tempes et perdit un grand pourcentage auditif. Ce fut la descente aux abysses pour le jeune apprenti qui ne pouvait chasser qu’à l’odorat. Il perdit deux lunes d’entrainement pour s’adapter à son handicap et fut nommé guerrier à 15 lunes.
Barbe Blanche était désormais aussi grand et large que son père, avec autant de pelisse que sa mère. Il gagna son baptême en chassant une buse imprudente qui pensait faire d’un chaton perdu son repas. Son nom très représentatif de son physique fit des amusés parmi le Clan, certains n’hésitaient même plus à le taquiner sur ce point. Son père ‘essayait même plus de le protéger : il était devenu faible et plus fatigué avec le temps.
Deux lunes après le baptême de son fils, Voix d’Ombre rejoignit la tanière des anciens, tandis que sa compagne rejoignait la tanière du guérisseur pour des maux de ventre affreux. Barbe Blanche ne s’inquiéta pas de l’état de santé de s mère et commença à s’intéresser à sa nouvelle vie autonome. Il enchaina les conquêtes d’un soir, et même les râteaux. Ce séducteur du dimanche passait le plus clair de son temps à roucouler aux pattes des guerrières et à manger, si bien qu’il s’attira les foudres de ses supérieurs. L’hiver suivant, il grossit d’avantage alors qu’il était limité au même régime que les autres et on le soupçonna de voler de la nourriture. Il fut puni de nombreuses fois, mais continuait de gagner du poids.
Alarmé par ce gras qui ne cessait de s’empiler, il alla trouver le guérisseur... Et vit pour la première fois depuis plusieurs jours sa mère : faible, efflanquée, les yeux vitreux. Le guérisseur lui appris qu’elle était atteinte d’une maladie qu’il était incapable de traiter, la hantise de n’importe quel être vivant habituellement en bonne santé : le cancer. Voilà que Plume d’Argile avait perdue la vue à cause de sa maladie et d’étranges bosses s’étaient formées sous son ventre, apparemment à l’origine de la maladie.
Le guérisseur informa Barbe Blanche qu’elle ne survivrait pas à la mauvaise saison, si bien qu’il en oublia son embonpoint et n’en parla pas au guérisseur. Il devina que sa mère connaissait son sort depuis longtemps, ce pourquoi elle l’avait fixé étrangement depuis tout ce temps. Pour éviter qu’il ne s’attache trop à elle. Pour qu’il ne pleure pas trop sa mort.
Hélas, il en perdit le moral et l’appétit pendant plusieurs lunes après la mort de Plume d’Argile. Elle décéda un matin en vomissant du sang et en hurlant à l’agonie. Le guérisseur dût lui faire avaler des baies mortelles pour faire cesser sa douleur. Plus que Barbe Blanche Voix d’Ombre en était détruit. Pendant plusieurs lunes, l’ancien pleura sa compagne, tandis que Barbe Blanche restait dans son coin, un peu perdu.
Au printemps, il avait perdu du poids à force de diètes et d’inquiétudes pour son père. Malgré tout, il recommençait à se faire du mouron sur son état de santé au fur et à mesure que son chagrin partait. De nouveau, on l’accusa de grappiller des proies en douce, et on le prévint que la prochaine fois qu’il recommencerait, il serait banni. Un soir, il décida enfin de parler de son souci au guérisseur. Ce dernier l’examina et lui dit :
« Je ne sais vraiment pas ce que tu as... Mais ce qui est sûr, c’est que c’est une pathologie, grave ou non. Je vais en parler au chef, rassure-toi, il saura que tu n’es pas un voleur. Essaye de t’entraîner régulièrement et de limiter les repas. Deux par jour. Et beaucoup d’eau surtout. »
Un peu rassuré pour son sort au sein du Clan, il demeura néanmoins mortifié d’apprendre qu’il était bien malade. Tout ce qu’il espérait, c’est que cela ne provenait pas de sa mère et qu’il serait en meilleure santé qu’elle.
Avec le temps, le Clan finit par apprendre ce que Barbe Blanche avait et que son embonpoint n’était pas de sa faute. Il gagna même le soutient de quelques guerriers, surtout des amis de Voix d’Ombre, pou organiser des entraînements entre eux. Avec le temps, Barbe Blanche se fit à sa maladie et son poids se stabilisa. Mieux : la graisse de ses pattes et de son abdomen devint muscle avec le temps.
L’hiver suivant, son père s’éteint dans sa tanière, atteint du mal vert, qu’il transmit malheureusement à d’autres guerriers, dont Barbe Blanche. Il y survécu, mais le guérisseur lui confia que s’il n’avait pas fait su sport pour combattre son obésité, ce serait le mal vert qui l’aurait tué. Barbe Blanche prit d’avantage conscience du fragile équilibre de sa santé.
Il prit la maladie et la mort de son père comme une épreuve et remercia silencieusement Voix d’Ombre de lui avoir donné cette dernière « force ». Son père lui manque, évidemment, il avait un lien très fort avec lui. Mais désormais, il ne vit que de son Clan, et à son âge, c’est bien normal.
designed by Twist for QCUD 
Accueil 
