IMAHANA - BRUAWF

PETIT MOT DE L'AUTEUR DU DEBUT -

Pas d'idée de titre =w=.
Alors, tout d'abord, vous pouvez donc donner vos avis. Ceci est un yaoi, une scène entre deux hommes donc. Si vous n'aimez pas, ne lisez pas. Il y aura une scène un peu obscène. Cela reste soft, ne vous en faite pas ! Enfin, si vous avez des nausées ou sentiments de désagrément en la lisant, voila voila xD.

Bonne lecture à vous !

__________________

Lorsque deux êtres humains s’unissent pour la première fois, leurs souffles se coordonnent, et leurs cœurs se mettent à battre en un même rythme. Chaque sourire, chaque gémissement emplissent une pièce ambiguë du son de la luxure.

Imayoshi Shouichi soupira, malgré son attitude hégémonique pour mener son équipe à la victoire, le jeune meneur de Tôo essuyé de nombreuses nuits blanches. Sous ses yeux se dessinaient d’énormes cernes et son teint qui était extrêmement pâle. Bien que ses mêmes cernes étaient cachés par ses lunettes noires, il posa son menton contre la paume de sa main, son coude sur la table. Shouichi tentait tant bien que mal de suivre le cours en face de ses yeux. Des mathématiques, honnêtement, qui aimaient cette matière ?
L’heure passa avec un ennui, ennui qu’Imayoshi détestait particulièrement. À l’entraînement, il passerait ses nerfs sur quelqu’un. Ils sont sur le point d’exploser. Lorsque la sonnerie retentit, le jeune homme sursauta légèrement en lâchant un soupir joyeux. Shouichi se leva avec lenteur, et se dirigea vers le gymnase d’un pas nonchalant.
En ouvrant la porte du bâtiment, il le trouva vide. Le capitaine de Tôo fronça les sourcils, et se posa sur le banc du gymnase fixant le terrain. Il s’allongea dessus, personne ne viendrait de toute façon. Momoi était claire là-dessus, il n’y aurait pas d’entraînement pour aujourd’hui.

Il n’avait pas spécialement écouté ce que disait leur manager, beaucoup trop fatigué pour ça.
Mais, si ça lui permettait d’être dans le calme, et lui permettre de réfléchir, il n’allait pas s’en plaindre. Quand des pas résonnèrent dans le gymnase, il n’y prêta pas attention, beaucoup trop occupé à détailler le magnifique plafond fait de poutre, de bois, de métal...
Il sursauta quand il entendit le parquet crissant à sa gauche, et se redressa d’un coup d’un seul en fixant l’énergumène en face de lui. La personne se plantant en face du capitaine de Tôo était Hanayama Makoto, de Kirisaki Dai Ichi.
Imayoshi le fixa sans comprendre ce qu’il faisait là, il se passa une main sur le visage. Et lui lança en crachant presque :
« Ne te gêne surtout pas. On ne t’en voudra pas de venir squatter ici. »
Un sourire s’étira sur le visage de Makoto, et il se pencha vers lui en le surplombant de sa hauteur. Ses yeux luisaient en fixant Shouichi, ses lèvres se rapprochèrent de celle du capitaine de Tôo. Makoto sentait le souffle de son comparse devenir plus rapide, il fixa Shouichi, se rapprochant encore plus de son visage, faisant frôler leurs lèvres par la même occasion.

Imayoshi était comme paralysé. Que devait-il faire ? Ses mouvements n’étaient pas assez rapides. Même son corps était proche du supplice. Son esprit était complètement embrouillé, sans compter sur son temps de réaction ralenti.
Il ne pouvait pas donc se fier à son instinct ni à sa rapidité. Quelle idée lui avait traversé l’esprit ? Surtout pour faire plusieurs nuits blanches à la suite… Quel imbécile était-il ?

Quand leurs lèvres s’unirent, ils n’eurent rien. Pas même de protestation, rien. La main de Hanayama se plaça dans la nuque du capitaine de Tôo, pour lui entrouvrir légèrement la bouche, pour que la langue de ce soi-disant squatteur se glisse dans l’antre buccal de son comparse. Imayoshi prit de court, se laissa faire, sa langue s’enroulant avec celle du capitaine adverse. Au fond, pourquoi ne pas s’abandonner dans les bras de Makoto ? Au diable la fatigue. Il plaça ses mains contre les larges épaules de Hanayama. En le rapprochant encore plus de son corps et de son être. Ouvrant encore plus la bouche, lâchant parfois des soupirs de contentement.

Hanayama enleva les lunettes du capitaine de Tôo. L’araignée lui ouvrit sa chemise. En la déboutonnant avec lenteur, et plongeant dans le cou d’Imayoshi. Lui mordillant et lui suçotant.
Le souffle de Shouichi se fit erratique, un vague de plaisir l’emplit. Quand la langue de Makoto lui passa sur le ventre, il se cambra en laissant échapper un gémissement tout à fait mignon à l’oreille de Hanayama.
Le capitaine de Kirisaki Dai Ichi le fit glisser sur le banc, se mettant à califourchon sur loi, le surplombant encore plus que tout à l’heure. Il glissa sa main vers la partie inférieure de celui qui serait bientôt sien. Makoto libéra le membre d’Imayoshi puis commença à s’en occuper soigneusement, la voix de Shouichi résonnait dans le grand gymnase. Toujours de doux gémissements, Hanayama s’arrêta un instant pour fixer le visage du capitaine de Tôo.

Il était magnifique, enfin, on ne le voyait pas souvent ainsi. La bouche de Makoto se recolla contre celle de l’autre noiraud. Hanayama était à deux doigts de claquer, de se faire déconnecter de la réalité. Il n’avait qu’une seule envie. Le prendre ici et maintenant. Mais après tout, ce n’est pas juste pour l’autre. Vu qu’il s’était endormi…
Un coup de pendule, puis deux, puis trois…

« Attends ! Imayoshi. Sérieusement ?! D’où tu t’endors ? »