Nuage du Lagon Admine Honey ▬ Apprenti Guérisseur
Messages : 2780 Date d'Inscription : 01/04/2014
Personnage Âge: 9 lunes Rang: Apprenti-Guérisseur Votre Personnage : | Sujet: Regarde toujours dans la direction du soleil levant et tu ne verras jamais l’ombre derrière toi." || histoire de Honey. Ven 23 Mai 2014 - 22:47 | |
| En soi, il n'est pas dur de se dire que la vie n'est qu'un enchevêtrement de péripéties. Elles ne sont nullement équitables en matière de chance : tu perds, ou tu gagnes. Certains parviennent à trouver l'extase ; d'autres s'enfoncent dans les profondeurs abyssales des ténèbres. Lorsque nous voyons le monde - pour la première fois, soyons d'accord - nous ne ressentons forcément pas la même chose que quand nous le voyons pour la dernière fois. La mort n'est donc pas égale à la vie ; soit, par conséquent, une inégalité ; pouvons-nous considérer là la raison pour laquelle l'injustice domine ? Pouvons-nous, réellement, décréter que la joie est un privilège et la souffrance une maladie mortelle - en n'omettant pas le fait qu'il y ait différents degrés de souffrance et de bonheur - alors que nous n'avons aucune expérience de ce qu'est la vie avant de l'avoir vue ? Par la suite, comment prouver que cette problématique peut être vérifiée ? Y aviez-vous déjà réfléchi ? Je ne pense pas. Les questions font barrière à notre esprit critique et l'empêchent d'avoir un point fixe entre l'extase et le profond désespoir. Mes parents ont emporté leurs réflexions en s'éteignant peu de temps après que je ne m'en fasse moi-même. Pour la peine, je n'ai pas ressenti grande souffrance, on s'est occupé de moi assez correctement. A la découverte de la vie nouvelle, on rencontre des obstacles, des personnes à l'encontre de nous et de nos idées et réflexions. Ceux-là s'appellent, en termes barbares, des ennemis. Mais nos analyses peuvent différer de celles de nos aimés sans pour autant les emplir de sadisme ou autre. Tout dépend du point de vue ! Ensuite, lors de l'apprentissage de la vie, le physique n'en demande pas plus que notre cerveau ne l'ordonne, n'est-il pas ? Sauf quand l'obstacle à vos idées s'insinue entre vous et votre réflexion, et fait surchauffer votre cerveau. On appelle cela non pas de la maltraitance, mais un entraînement coordonnant des gestes précis. Tu frappes, tu griffes, tu plonges et tu obéis, point. Ne fais point confiance à ta tête(la réflexion) mais fais confiance à ton esprit de combativité. L'obstacle t'attend juste là, à la ligne d'arrivée. Frappe sans relâche, deviens un redoutable combattant ! En cours
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Nuage du Lagon Admine Honey ▬ Apprenti Guérisseur
Messages : 2780 Date d'Inscription : 01/04/2014
Personnage Âge: 9 lunes Rang: Apprenti-Guérisseur Votre Personnage : | Sujet: Re: Regarde toujours dans la direction du soleil levant et tu ne verras jamais l’ombre derrière toi." || histoire de Honey. Lun 9 Juin 2014 - 14:46 | |
| Cependant personne n'est à l'abri d'une erreur. Peut-on décréter, par la seule force d'une âme naïve, qu'est-ce qui est mauvais et qu'est-ce qui ne l'est pas ? Mais voilà, un obstacle vous barre la route et vous plante une flèche droit dans le cœur. Moins un point. Un point de quoi ? D'honneur ? De loyauté ? De patience ? Non, point de cela. Nul besoin d'enlever un point à ces éléments, qui n'ont rien à voir. Non, il faudrait plutôt parler de l'ardeur du cœur, celle qui révèle en soi ce que l'on ne peut, ou ce que l'on ne désire pas montrer. Lorsqu'un sentiment s'éteint, est-il possible de le retrouver ? Lorsque l'amour maternel s'en va avec l'être, est-il possible d'espérer que l'être qui s'en est allé pense encore à vous, avec le même amour ? Vous chérira-t-il au-delà de la porte qui s'est ouverte et l'a englouti inexorablement ? Parallèlement, quel effet se produit en vous ? Êtes-vous triste, couvert de remords, ou bien soulagés d'un poids chargé d'années et d'années de souffrances ? De mon point de vue, le point qui me fut enlevé devrait s'appeler l'espoir. Voilà un nom qui me parût bien approprié malgré la flèche vengeresse qui m'a envahi bien trop tôt après cet épisode. Son nom était Plume de Colombe. Avec une épine, elle m'a visé et m'a touché. Je me trompe. Ce n'est point de sa faute. L'Appel l'a condamnée. Je déteste l'Appel. Je sais qu'un jour il m'emmènera avec lui. Et quand sonne l'Appel, inutile de résister. Impossible. Il est implacable, dénué de tout sentiment - d'ailleurs, il n'a pas de visage. Quand l'écho de l'Appel s'estompe, le temps est venu de se relever et de redevenir aussi sourd qu'avant. De diriger nos oreilles vers le chemin que l'on arpente, tracé à l'avance, que l'Appel tranchera un jour ou l'autre, d'une façon plus ou moins différente. |
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