La naissance est le miroir de la mort // Feat Rocky, Corby, Taeve, Flammy, Yuki

“Tu as reçu ta naissance Tu vas recevoir ta mort Entre temps bouge !”

La traitresse était sortie du camp tôt le matin, le temps lui semblait si long a rester fermé dans la pouponnière, elle avait vu Murmure d'antan à plusieurs reprise pour la forcée a rester a l’intérieur du camp, alors aujourd'hui elle c'était éclipsée en douce, ces pattes ne demandait qu'à courir mais les petits s’agiter dans son ventre la forcent a retenir des grognements de douleur, elle avançait dans les terres de la neige se laissant porté par les odeurs environnantes. Soudain la belle sentie l'odeur d'une souris bien courageuse, alors elle se tapit au sol oubliant son ventre épais et se glissa en direction de la proie, mais au moment de sauter la douleur lui déchira le ventre et elle dut se résoudre a s'allonger, le guérisseur lui avait pourtant dit de rester tranquille mais c'était peine perdue. Son ventre la tiraillait et elle se forcer à respirait calmement, elle n'avait pas besoin de dessin pour savoir qu'elle allait mettre bas, les petits devait se sentir trop à l'étroit dans son ventre. La sombre infiltrée fut prise de convulsion, elle s’efforcer de rester calme, mais elle était seule isolé de tous aux quatre pierres.

Venin était nerveux, il avait un mauvais pressentiment. Depuis une demi-lune il partait tous les jours vers le Clan de la Neige. Il avait toujours ce même rituel, il se roulait dans la boue pour éviter que son odeur attire l’attention des patrouilleurs ou que sa récurrence éveille les soupçons, suite à cela, il creusait des tranchées tout autour de la frontière du clan qui fut jadis le sien.

Mais ce rituel n’était pas par pur plaisir de traîner près de ses anciens compagnons mais plutôt parce que Thanatos était gestante, de ses petits, derrière ces frontières. La femelle était confinée dans le camp par le guérisseur et Venin sentait son esprit s’échauffer de ne plus avoir de nouvelles.

Du côté de la Confrérie, il n’avait encore rien dit mais il savait que ses départs si fréquents et si peu fructueux commençaient à se faire remarquer. Au début il avait fait croire qu’il avait trouvé un gamin un peu perdu qu’il pourrait rabattre mais ses talents étaient connus et du fait qu’il n’y ait toujours aucun petit nouveau au camp, tout le monde avait compris que Venin cachait quelque chose. Pour le moment on lui avait encore rien demandé et le confrérien s’en réjouissait mais il savait que tôt ou tard il passerait à l’interrogatoire.

Venin longeait la frontière quand il reconnut l’odeur de Thanatos. A la fois surpris et content, il se précipita vers l’origine de l’odeur et trouva la belle féline allongée par terre au milieu des Quatre Pierres, secouée de convulsions. Le bicolore se jeta vers elle et vient à son chevet.

- Thanatos ?! Tout va bien ?! Qu’est-ce qui t’arrive ?!

Son regard se tourna vers ses flancs et il comprit que la femelle était en train de mettre bas. Venin se rendit soudain compte de son impuissance face à la chose. Ses maigres connaissances acquises lors de son petit stage chez le guérisseur durant son apprentissage lui semblaient bien lointaines. Lui qui gardait si bien son sang-froid habituellement se retrouvait à présent paniqué et complètement inutile.

“Tu as reçu ta naissance Tu vas recevoir ta mort Entre temps bouge !”

Thanatos entendis des pas se rapprochait, elle tenta de se redressait mais une convulsion la renvoya au sol, ces membres était tendu, elle n'était pas en position de se défendre face a un agresseur et alors que l'infiltrée commençait a se maudire d’être sortie du camp, elle reconnut l'odeur de Venin qui ne tarda pas a venir près d'elle, la belle souffla, même si le félin était frêle et ne lui serait pas d'une grande aide, elle était contente qu'il soit là, elle tenta de lui répondre le plus naturellement possible mais ça voix était un chuchotement.

- Je vais super bien ! je pète la forme, ça se voit pas ?

Elle n'avait pas la tête a être sympathique, non elle avait mal partout et avait l'impression que son ventre allait explosé, pourtant au fond elle savait se qu'elle devait faire, même si elle souffrait son instinct reprendrait le dessus rapidement. Elle ferma les yeux un moment pour se calmer, en se concentrant pour réguler ça respiration, doucement elle tentait de reprendre le contrôle de son corps qui se tordait de douleur, mais cette fois ci la maitrise de son corps semblait lui échappée, comme le sang froid de son compagnon. Intérieurement elle grondât ces petits d'avoir choisit cet instant pour la torturé et de ne pas vouloir sortir directement et son veux fut exaucer quand sur une convulsion elle se souviens de se qu'elle devait faire et les chatons ne se firent pas prier pour trouver la sortie.

Me voilà... Dans le nouveau monde

Des échos... Qu'est-ce que c'était ? Des voix ? Des être vivants... Je n'entendais que ça. C'était mouvementé. Je ne me sentais pas encore... En vie. Je n'étais pas seule. Je le savais. Mon petit cœur ressentait que je n'étais pas la seule à bientôt découvrir la lumière. J'allais vivre une belle vie. Je ne ressentais, pour l'instant, rien. Je n'étais ni contente, ni triste, ni excitée de voir des autres chats. J'étais neutre... Enfin, même pas. Non, je n'étais, pour l'instant, qu'un petit corps inerte, attendant le moment propice pour voir la lumière du jour.

Des échos. Des gémissements. C'était le grand jour. J'allais voir des membres de ma famille... Tout semblait aller si vite pour moi. Je ne ressentais aucune émotion et aucunes pensées... Je voulais juste vivre. Et, je finis par le faire. Je finis par voir la lumière du jour. Mes yeux étaient encore clos et pourtant, je me sentie enfin vivante. Mon cœur battait la chamade. J'allais vivre, j'allais avoir une famille, des proches, des frères et soeurs... Et, un nom. Je pris une grand inspiration, par mon petit museau foncé. Dès lors, je tenta de déceler ma maman. Où était-elle ? Etrange...

Je me sentais un peu perdue mais, je sentis d'autres odeurs. Je suivais ces autres odeurs, sans le vouloir. Ils me montraient la voie. Et, ils le firent. L'odeur du lait maternel vint bientôt à mes narines et la faim monta dans mon estomac. Mon premier repas ! Je ressentais enfin de la joie, de la bonne humeur. Je téta ce lait maternel, tout en ronronnant légèrement. Un ronronnement instinctif, qui venait naturellement. J'étais vivante... J'étais heureuse... J'étais... Moi.

Code par Nemalus

<< LA NAISSANCE EST LE MIROIR DE LA MORT >>

Donnez-moi un nom et une nature
Définissez ce que je suis, et mon devenir
Yeux clos, en repos, j'attends la rupture
Qui laissera les ténèbres s'évanouir.

Quelle était donc cette tempête ?
Du calme et de la tranquillité, Ophrys était soudainement maltraitée de mouvements brusques et inattendus. Un autre des êtres qui peuplaient son monde étroit faisait déjà sentir son absence brutale. La chaleur s'évacuait petit à petit, remplacée par un doux courant d'air. Le confortable cocon qu'elle avait pris pour son définitif domicile la poussait vers l'extérieur et, bientôt, sa tête rebondit sur une surface dure et froide. Que se passe-t-il ? Elle n'avait ni conscience de l'existence de la mort, ou de la vie. Son seul et simple constat sur son ancienne situation était qu'elle existait quelque part, et voilà tout. Désormais, c'était différent. Tout autour d'elle, la jeune féline entendait des miaulements; certains, étranglés, étaient imprégnés d'une souffrance qu'elle ne pouvait encore comprendre, et d'autres semblaient plus inquiets.
Enfin, elle sentait d'autres chats. Le pelage de celle qui était sa sœur, tout aussi jeune qu'elle, et celle de sa mère, qu'elle parvenait enfin à reconnaître comme telle. Leurs odeurs, mêlées à un millier d'autres inconnues, pénétraient ses narines et la rassuraient. Alors, si il y avait la sécurité et le réconfort après l'inconfortable venue à la vie, il y avait la faim. Tâtonnant, suivant le chemin de sa sœur aînée, Ophrys se traîna jusqu'aux mamelles nourrissantes de sa mère dont elle ignorait tout, sinon qu'elle était l'équivalent d'un dieu la protégeant. Le goût du lait, aussi délicieux que son odeur, la plongea dans une atmosphère familière et détendue. Elle oubliait les miaulements douloureux, les échos inquiets, les paroles qui s'envolaient bien au dessus d'elle comme de petits oiseaux. La petite se laissait aller dans un presque sommeil qui taisait tous ses instincts de terreur à la suit de l'aventure éprouvante qu'elle venait de vivre.

Le vent frais du matin qui embrasse sa fourrure encore humide, les odeurs boisées d'une nature épargnée de la modernité des villes. L'entente du frémissement du moindre atome qui en percute un autre sous la pesanteur terrienne. Le sol qui frémit sous les allers-retours incessants des insectes. Ophrys a le temps de se laisser à l'insouciance avant les choix, à la cécité temporaire avant la vision du monde, à l'ignorance avant la connaissance et les responsabilités. Le temps commence déjà à courir. Tic, tac.

Elle vit.

Par la caresse nous sortons de notre enfance mais un seul mot d'amour et c'est notre naissance.

La féline sombre émit un dernier grondement quand elle sentie une boule de poil sombre apparaitre, elle réussit a ce redresser légèrement pour la lui donner de grand coups de langue emplis de douceur pendant que la chatonne se mettait a boire goulument du lait et presque aussitôt après une deuxième boule de poils déboula hors de son ventre, une autre petite chatte sombre, la belle reproduisit le même manège qu'avec ça première fille et les observa doucement entrain de boire. C'est convulsion c'était calmer et Thanatos espérait que se soit finis, mais quand y en a plus et bien y en a encore et un nouveau spasme prit le contrôle de son corps pour laisser s'échapper un petit chaton noir, la jeune mère se hâta de le réveiller à coup de langue et le petit émis un faible bruit avant de s’éteindre sous les yeux paniqué de l'infiltrée, elle tentait vainement de le réveiller sans dire un mot seul quelque gémissement s'échapper de temps à autres de ça gorge, mais elle n'avait plus de temps à donner a se chaton qui venait de partir, un dernier lui fit lâcher un gémissement sur son passage.

L'aube des vies

ft. toute la fratrie et les parents

… autour de lui, c'était la tempête. Pas le genre de tempête avec le vent et tout mais les sons et les spasmes qui le secouait de toutes part pouvait être comparable. D'ailleurs, pourquoi il était là ? Mais aucune pensée minime ne lui insuffla un semblant de réponse. De toute manière, à quoi cela lui servirait ?

Les quatre autres petites masses à ses côtés avaient disparues, et il se demandait où étaient-elles rendues. Il aurait aimé savoir or, quitter cet espace, le seul endroit qu'il avait jamais connu, faisait battre son petit cœur anxieux ; mais l'espace qu'il avait côtoyé si longtemps ne tarda pas à vouloir l'expulser à son tour. A contre-cœur, les spasmes le conduisirent jusqu'à ce nouvel endroit -de toute façon il n'y pouvait rien-.

Couinant de protestation lorsque son corps toucha le sol, une aide salvatrice retira la petite poche dans laquelle il avait baigné les deux dernières lunes et le lécha activement, séchant le peu de fourrure humide qu'il avait sur le dos. Spontanément, il fit confiance à cette langue râpeuse qui l'entourait d'une odeur légèrement familière et un mot s'imprima dans son esprit. ma...maman. Sans l'avoir entendu, il savait pourtant qui elle était et il ne pouvait s'empêcher de lui faire confiance ; il n'aurait jamais survécu sans elle, petite boule d'os aveugle qu'il était.

Des légers coups de museaux le conduisirent jusqu'au ventre qui sentait bon le lait, mais à peine eut-il posé sa petite truffe rose contre elle qu'une large masse l'écrasa sous son poids. Couinant de plus belle, il agitait ses fragiles pattes dans les airs, cherchant de l'aide extérieure pour se décoincer de cette situation.

HRP:

Parure du Paon se levait une fois de plus de bonne heure, prêt à inspecter son campement et surveiller ses pions. Caché sous l'ombre du promontoire, il regardait les quelques silhouettes solitaires levés s'échapper de la combe accueillante pour s'engouffrer parmis les arbres et buissons de la forêt. Les patrouilles ne se feraient que dans quelques bonnes heures, les chats levés étaient donc bien rares, chacun profitant un maximum de sa nuit de sommeil.

Échot d'Argent ne fut pas épargnée par son regard attentif, alors que sa silhouette grisée tentait de s'extirper du campement. Levant simplement un sourcil étonné, il l'interpella pas la femelle, préférant plutôt la suivre à distance. Si la femelle s'échappait maintenant du campement alors qu'elle était enceinte jusqu'au cou, elle avait sans aucun doute quelque chose à cacher. La suivre ne pourrait être que... révélateur.

Il arriva aux quatre chênes bien après elle, la retrouvant allongée au centre de l'endroit, prise de convulsions. Plutôt que de l'aider et d'intervenir, il se tapis sous son buisson, fixant le chat noir et blanc à ses côtés. Venin. Parure du Paon comprit immédiatement la situation, un sourire franc sur le visage. Il retenait un vrai rire en réalisant à quel point la femelle s'était jouée du clan de la neige ; lui-même, bien qu'il se soit toujours méfié, n'avait jamais imaginé l'hypothèse qu'elle appartienne en réalité à la confrérie.

Parure du Paon attendit que la scène soit passée pour passer à l'acte suivant, se révélant aux yeux de la jeune mère et de son compagnon.

- Et bien, et bien... qu'avons nous ici ? Venin, Echot d'Argent... ou plutôt Thanatos ? Je suis vraiment admiratif. Il jeta un bref coup d'œil aux nouveaux nés, dont au félin mort-né. Et que prévoyez-vous maintenant?

Un sourire s'afficha sur son faciès, presque condescendant.

Par la caresse nous sortons de notre enfance mais un seul mot d'amour et c'est notre naissance.

Thanatos aida son dernier petit a rejoindre la chaleur de son ventre; elle poussa délicatement les petites pour qu'ils puissent s'installait tout les trois, la mort de l'autre chaton lui semblait déjà bien loin et elle couvait ces chatons avec une tendresse que personne ne suspecter en elle. Elle lever les yeux vers son compagnon quand elle vit Parure du Paon sortir de l'ombre, la chatte grise grogna doucement et ramena ces petits contre elle comme pour les protéger, le lieutenant semblait assez fière de lui, la belle se dit que ce mâle avait bien de la chance qu'elle ne soit pas en capacité de l'éventré, si seulement elle avait put lui enlever cette mine satisfaite. Thanatos ne pouvait pas se lever et cette situation ne jouerait pas en ça faveur, quand le félin marbré commença a déblatérait ces bêtises, elle ravala une réponse cinglante et plongea son regard dans celui de l'intrus.

- Comme tu le voit mon chers Parure du Paon, nous somme entrain de songer au futur justement.

Elle reporta rapidement son attention sur ces petits pour leurs relisait le pelage, quel poisse ! une fois les petits parfaitement propre elle passa son regard sur son compagnon avant de revenir au lieutenant.

- Parure du Paon, voyons laisse tombait se regard que tu crois hautain, ce n'est pas cette mine de clanique qui va nous effrayer.

Elle ne put réprimait un ronron amusait tout en sachant pertinemment blesser la fierté de l'autre, peut être que lui ne la connaissait pas, mais elle, elle lisait en lui comme dans un livre ouvert. Elle finit par posait ça tête sur ces pattes et soupira, la fatigue se faisait sentir même si elle avait tenter de repoussé se moment au maximum.

Thanatos après avoir lancer une petite remarque acerbe à son habitude se contracta de douleur. Venin lui pardonna bien rapidement, voyant sa compagne souffrir pour mettre au monde ses petits. Il se rapprocha d’elle bien qu’il doutait qu’elle ne s’en rende compte tant elle avait mal, et vint placer son museau contre le sien.

Encore une contraction et une première boule de poils sortit. Venin se précipita vers elle, une petite femelle foncée semblant se demander ce qu’elle venait faire ici. Presque aussitôt deux autres chatonnes naquirent. Alors que la plus grande, vivace et brayant se jeta vers les mamelles de sa mère, l’autre ne bougeait pas. Thanatos vint lui lancer des coups de langues vigoureux mais rien. Elle ne bougeait pas. Les contractions reprirent et la mère laissa tomber, pour reprendre le travail. Venin la regarda un peu désemparé puis prit la mort-née pour l’amener un peu plus loin et continuer de la réchauffer à coups de langues énergiques. Il ne vit pas la naissance par ailleurs de son dernier petit et unique fils tant il était appliqué. Il fut interrompu dans sa tâche par la voix triomphante de Parure du Paon. S’arrêtant et baissant les pattes pour la chatonne morte, il se leva et vint se placer entre le lieutenant qui faisait le double de sa taille et sa compagne épuisée et allaitant trois chatons.

Il montra les crocs et feula pour dissuader le matou de s’en approcher.

- Tu as intérêt à avoir une sérieuse raison à ta présence si tu ne veux pas être le prochain repas de la brigade d’élite…

Parure de Paon se savait clairement en position de supériorité mais si Venin n’était pas très effrayant, il savait que même parmi les claniques la brigade d’élite était synonyme de brutes avides de sang et surentraînées. Il savait que même si Parure du Paon aimait se pavaner tout sourire, il ne ferait pas le fier face aux quatre confrériens sanguinaires.

» Jeux d'enfants [ft Taeve et Flammy]
» Atelier x Taeve <2/2>
» Une famille pour Rocky !
» Rocky prend des vacances !
» LDD - Corby