Poussière d'Onyx, rabat-joie qui ne l'est pas
Vous :
Prénom (Facultatif) : J'suis un lapin rose bleu et noir e_e
Âge : Ceci est-il vraiment obligatoire ?
Sexe : J'suis une fille, moua.
Puf : Soleilou, Akasan, Klya, Aliac, Winter & Etoile du Soleil.
As-tu lu le règlement ? Wép o/
Si oui, donne moi les codes : ZIOUP ! Avalés ;)
Comment as-tu connu le forum ? Je suis la fonda d'un de vos partenaires o/
Un conseil pour l'améliorer ? Non, il est très zoli comme ça :3
Votre Personnage :
Noms : Son joli nom est Poussière d'Onyx
Âge en lunes : 34 lunes, ce petit vieux e_e
Sexe : Un mignon petit mâle
Clan : De la Neige, je me dépêche de prendre la place e_e
Rang : Un méchant guérisseur prêt à menacer de vous empoisonner /BAM/
Envie, projet(s), regret(s) de votre chat : Oh, il n'a pas vraiment de projets... Des regrets ? Beaucoup de regrets, ça c'est sûr. En particulier concernant sa famille. N'empêche que, si il pouvait vivre sans tout ces guerriers qui lui tournent autour pour avoir des plantes, il serait bien heureux.
Lien(s) familiau(x) : //
Physique :
Un silhouette fine et allongée, un pelage noir comme la nuit, des yeux bleus nuit... Que dire d'autres, si l'on n'oublie pas ces petites formes semblables à des étoiles sur sa jolie fourrure ? Oh, bien entendu, ses yeux, oh oui, ses yeux qui vous gèlent et vous fascinent à la fois... C'est un beau chat, ça c'est sûr. Cependant, un détail peux vous échapper facilement. Il a une queue en désordre et surtout des puces un peu partout, continuellement. Bien sûr, bien sûr, je sais qu'il ne fallait pas le dire, car maintenant vous le voyez... Mais bon, c'est prioritaire dans sa description, n'est-ce pas ? Sinon, il a des belles griffes argent et une échine assez touffue, ça peut toujours servir. Au fait, il a aussi une grande cicatrice sur son épaule.
Caractère :
D'un naturel froid et distant, il est assez ronchon pour un guérisseur. C'est le genre de matou qui, lorsque vous lui dites " Allez, pitié, j'ai mal au ventreeeeeee", vous réponds " Tu sais quoi ?" "Non ?" "Va crever ailleurs que chez moi, ça pollue". Vous voyez le genre ? Un peu lourd, bien sûr... Mais il est possible de devenir très bon ami avec lui, ne vous y trompez pas ! Pas très sociable, c'est sûr, mais il n'empêche que rien n'est impossible. Par contre, autant vous dire qu'il ne recherche pas l'amour. Il n'est pas attiré. En même temps, rien ne l'attire vraiment. Oh, mais je divague ! Après tout, il vous crieras dessus pour un tout ou pour un rien, mais il est agréable quand on le connaît mieux. Ce qui est génial, c'est quand vous aimez le silence : Il ne cause jamais, sauf pour gueuler sur quelqu'un.
Histoire :
C'est bien triste, vous allez voir. Comment ? Vous en avez assez des histoires tristes ? Oh, vous allez bien voir de quoi il s'agit...
Cela commence, il y a maintenant de nombreuses lunes... Sur le territoire même du Clan des Ténèbres ! La chatte noire se tenait dans la pouponnière, sous le regard attentif du mâle blanc. Entre les pattes de Nuit Bleue, la belle femelle, se tenait une minuscule chose, ronronnante et frémissante. Il faisait froid, et, lorsque le vent s'engouffra dans la pouponnière, le jeune chaton se recroquevilla un peu. Son père, au regard terriblement froid, semblait pourtant tellement doux à son égard, tellement gentil... Voilà comment commence notre triste histoire. C'est joyeux ? Oh, vous n'avez pas tout vu...
"Allez, frappe à droite, maintenant !"
Le jeune chat noir se jeta sur le grand chat blanc. Ce dernier émit un sifflement lorsque les griffes du petit lui effleurèrent l'épaule.
"Plus fort, plus vite, espèce de cervelle de souris !" cracha le guerrier.
Petit Onyx lâcha un soupir de désespoir.
- Mais ça doit faire au moins deux heures que je m'entraîne ! murmura-t-il.
Coeur Nocturne gronda sourdement et envoya le chaton valser dans les airs.
-SILENCE ! JE NE VEUX RIEN ENTENDRE !
Il secoua ses oreilles, et reprit sur un ton sarcastique :
- J'ai dit que l'on s'entraînerait, et on s'entraînera.
Petit Onyx se redressa péniblement et, d'un coup d'oeil discret, regarda la blessure qui barrait maintenant son épaule. Le sang coulait, et l'entaille paraissait assez grave. Et puis, tournant légèrement la tête, il entraperçut sa mère, Nuit Bleue, et vit ses dernières larmes tomber au sol.
Il faisait nuit désormais. Son épaule le faisait souffrir, tandis que le sang séché collait sur son pelage. Chaque pas lui arrachait un léger couinement. Il souffrait terriblement. Et, oh, bien sûr, son cher père affectueux et aimant l'avait bien entendu interdit d'aller quérir le guérisseur, même pour désinfecter sa plaie. Et maintenant, le voilà, qui errait, seul dans la nuit. Il cherchait les herbes. Les herbes dont il avait entendu les propriétés lorsque le guérisseur du Clan en avait parlé, avec le meneur désormais déchu. Il s’appliqua longuement à renifler le sol. Et puis, comme pour le guider, le fumet des fleurs lui parvint. Il le suivit avec précision, et arriva enfin à la plante. Il n'en connaissait pas le nom, mais il la reconnaissait. Il la saisit et en avala la sève. Elle avait un goût indescriptible, mais le chaton l'apprécia.
Un bruissement attira alors son attention. Il se retourna brusquement et fut frappé de surprise en voyant sa mère. Immédiatement, elle plaqua sa queue contre sa gueule et murmura d'un voix faible :
-Ecoute bien, mon cher petit. Tu es mon premier enfant et sera le dernier. Ecoute bien, s'il-te-plaît... Je sais que c'est dur à reconnaître, et même moi je n'arrive pas à y penser. Mais avec cet entraînement trop difficile, ton père finira par te tuer, c'est évident. Non non, tais-toi ! Il faut que tu partes. Fuis, fuis très loin d'ici. Tu m'entends ? Cours ! Cours aussi loin que tes pattes peuvent te porter.
Sur-ce, elle retira sa queue et saisit son chaton par la peau du cou. Les pattes de la chatte martelaient le sol avec une vitesse surprenante. C'est à peine si Petit Onyx comprit. La seule chose qu'il savait, c'est qu'il devait partir loin, très loin de son père. Il savait aussi que, quoi qu'il arrive, il devrait pleurer.
Et puis bientôt il sembla se réveiller, lorsque l'odeur de Coeur Nocturne lui irrita les narines. Il sentit son coeur palpiter, son tout petit coeur. Sa mère accéléra. Et bientôt, la rivière s'imposa devant eux.
Mais Nuit Bleue était prête à tout pour son petit. Elle qui ne savait pas nager, elle qui allait se noyer, elle sauta. Et c'est à peine si Petit Onyx atterrit sur la berge, tandis que sa mère luttait désespérément contre les flots déchaînés. Elle lutta, mais le père blanc était déjà là. La voyant près de l'autre côté, là où il se tenait lui-même, il n'hésita pas et la tua d'un coup de croc. Petit Onyx se souvint d'avoir vu sa mère sombrer définitivement dans l'eau noire devenue rouge, et de son sourire qu'elle avait lancé à son petit, son dernier petit.
Coeur Nocturne, quand à lui, ne souriait pas face au chaton. Petit Onyx tremblait les larmes aux yeux et e recroquevillait sur lui-même. C'est alors qu'arriva la patrouille adverse.
La seule chose dont il se souvint vraiment, c'était les hurlements de son père et le sang, partout.
Il se souvient maintenant de ce Clan qui l'a accueilli avec douceur, lui, l'étranger d'un autre Clan. Mais était-il vraiment fait pour être guerrier ? C'était la question que se posait le meneur. Non, ce qui intéressait celui devenu Nuage d'Onyx, c'était la médecine, et rien d'autre. C'est pour ceci qu'il refusa d'être guerrier et rejoignit le rang de guérisseur. Il hérita du rang et nous y voilà, maintenant, il faut écrire la suite de son destin bien étrange...
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