Quatre Clans, Une Destinée

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 COULEUVRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »

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MessageSujet: COULEUVRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »    COULEUVRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »  EmptySam 10 Jan 2015 - 23:50




- boris vian
« les boutiques des fleuristes n'ont jamais de rideaux de fer.
personne ne cherche à voler des fleurs. »

Accréditation
Noms : Couleuvre.
Âge en lunes : Trente-six lunes.
Sexe : Femelle.
Clan : Solitaire.
Rang : Solitaire.

Envie, projet(s), regret(s) de votre chat : ICI.
Lien(s) familiau(x) : Aucun, c'est trop mainstream la famille.

Physique
Comme si la dualité de Couleuvre n’était pas assez évidente, on l’a dotée d’un pelage bicolore. Du noir, et du blanc, comme pour symboliser les deux facettes de son caractère. Son poil est plutôt court, ses yeux mordorés, elle a le physique, au premier abord, relativement banal. Elle passerait presque inaperçu s’il n’y avait pas sa démarche. Alors voilà, Couleuvre se tient avec cette droiture qui vous donne l’impression qu’elle ne peut pas s’effondrer. Pas très grande, assez maigre, efflanquée, elle impose pourtant par son regard perçant, son port de tête assuré et sa façon de se tenir. Elle évolue avec souplesse dans un monde rigide, se coule entre les obstacles avec la mouvance d’un serpent. Elle semble dans son élément où qu’elle soit, mais vous laisse ce goût étrange au fond de la gorge, cette impression que ce que vous venez de voir est incompréhensible, qu’elle aurait dû se fondre dans le paysage plutôt que de vous captiver.

Lorsqu’elle parle, c’est encore autre chose. Couleuvre a ce genre de voix posée et agréable, qui vous donne ne serait-ce que l’envie de l’écouter. L’élocution claire, la voix qui porte sans vous agresser, elle sait transmettre ses émotions par sa voix, tantôt vibrante d’émotion, tantôt tremblante de fureur, tantôt claire et entrainante. Lorsqu’elle parle, elle devient quelqu’un d’autre ; un leader naturel, une de ces personnes qui savent depuis toujours faire le show, qui vous captivent et pourraient vous intéresser à propos de n’importe quoi. Son rire est fort et tonitruant, ses discours vibrant et captivant ; son regard vif vous attrape, sa façon de se déplacer, ses gestes, ses expressions du visage … La femelle bicolore est un animal de scène, un animal politique, une bête pour le peuple. Elle aurait pu faire gourou tellement son aisance à parler devant les autres, sa facilité à exprimer ses convictions, tout cela ressort lorsqu’elle commence à parler.


Elle semble garder une forme de noblesse lorsqu’elle agit, et même dans la honte elle parvient à garder une certaine élégance ; elle est de ce genre de personne qu’on ne peut qu’admirer ou détester, parce qu’elles sont irréprochables sur le plan esthétique, ce qui irrite autant que suscite le respect. Son corps entier respire l’assurance, et cette aura fait d’elle une sorte d’être à part. Peu imposante en tant que guerrière, il apparait clairement que son corps n’est pas taillé pour le combat, bien qu’elle ait une stature athlétique, mais plutôt pour la course et surtout pour haranguer la foule. Elle n’est pas une guerrière mais une leader.


Caractère
Pour autant, la jeune femelle n’est pas une meneuse, pour la simple et bonne raison que Couleuvre est contre toute forme d’oppression ; or, elle juge n’avoir connu jusqu’ici aucun meneur qui n’oppresse pas, d’une façon ou d’une autre, une liberté de l’être qu’elle est. Indépendante, grande gueule, agitateuse publique parfois, elle vit seule et s’en porte très bien ; la vie en Clan ne l’intéresse pas, elle n’aime pas l’idée d’être cloisonnée dans une société et de devoir répondre à des devoirs pour des causes qu’elle ne cautionne pas. Certes, elle aime l’idée d’entraide ; mais le principe de guerre l’écœure et la hérisse : elle n’est pas sur cette terre pour baigner ses pattes dans le sang des autres.

Un de ses principes primordiaux est celui de liberté et de tolérance : elle pense que personne ne peut entraver la liberté d’un autre, et qu’il est immoral de juger l’autre sans connaissance réelle. Elle ne donne son avis qu’après mûre réflexion sur les sujets qu’elle sait difficile, et cherche toujours à s’instruire au maximum, prépare ses argumentations, fait en sorte d’avoir un discours clair, compréhensible, et à la fois imparable. Elle sait le poids de chaque mot, et le pèse ; elle y est particulièrement sensible, et frémit en écoutant l’autre parler, partant du principe que la connaissance d’une langue et la façon de s’exprimer apprend plus que un être que n’importe quoi d’autre.

Couleuvre, à l’instar de la Cassandre de Giraudoux, croit même quand on ne peut plus croire. Elle croit même quand elle sait que tout est perdu, elle refuse d’abandonner, elle se battra toujours, fera tout ce qu’elle peut ; elle refuse de céder au découragement, et n’accepte jamais de se dire « tout est perdu » si elle n’a pas essayé. En effet, Couleuvre refuse l’idée de déterminisme, elle refuse de penser que tout est déjà écrit ou fait, qu’une instance supérieure qu’elle ne contrôle pas ait le contrôle de sa liberté. Ses valeurs sont son arme de combat, son fer de lance.



Histoire



hector, à hélène : Vous doutez-vous que vous insultez l'humanité, ou est-ce inconscient ?

- JEAN GIRAUDOUX

« Couleuvre, tu crois qu’on peut y arriver ? Non, vraiment, sans déconner, tu crois qu’on peut le faire ? »
« Tu crois, tu crois … Je crois pas moi, ça sert à rien, je sais, c’est plus sûr. »


Petite menteuse, Couleuvre, petite cachottière, toi qui sais mieux que quiconque que les exploits passent d’abord par le croire avant de devenir savoir ! Dès son enfance, la petite avait écouté avec du rêve plein les yeux, à l’opposé de la prétendue rationalité qu’elle cherchait à se donner. Elle avait contredit sa mère lorsque celle-ci riait en lui répétant « mais petit cœur, ce ne sont que des histoires, ce n’est pas la réalité ! », persuadée que si elle y croyait assez fort, elle pourrait lui donner tort. Elle se serra un peu plus fort contre Serpent, humant l’odeur de son petit frère pour se donner un peu de courage. Lassée de leur non obéissance répétée, leur mère avait fini par s’emporter contre eux, et leur avait intimé de ne plus bouger avant de partir, furieuse. Par défi, ils s’étaient enfuis, prenant à la rigolade quelque chose de bien plus sombre que ce qu’ils pensaient. Désormais, ils se retrouvaient seuls, transis de froid à l’approche de la nuit, et terrorisés parce que leur mère les avait perdu – ils s’étaient mis d’accord pour dire qu’ils ne s’étaient pas eux même perdus, que tout était sa faute, qu’elle n’aurait jamais dû les laisser là.
Farouche et pleine de répartie, Couleuvre était parmi les enfants de la portée l’une de celles qui donnaient le plus de fil à retordre à leur mère. Esseulée, son compagnon ayant disparu d’une façon que les petits ne savaient pas trop, la femelle devait se débattre avec les cinq petits de deux portées différentes, et elle aurait tout donné pour que l’une de ses ainées ait un tempérament plus doux. Malheureusement, la petite avait hérité d’un fort caractère, dans lequel la mère se reconnaissait parfois, ce qui lui tirait quelques sourires en secret, et elle tirait autant de fierté que de fatigue de la petite femelle bicolore.
Elle se faisait d’ailleurs un sang d’encre désormais, ayant perdu deux de ses petits adorés, affolée à l’idée de ne pas savoir où ils se cachaient et tétanisée en se disant que pour partir à leur recherche, il eut fallu abandonner les trois chatons qu’il lui restait. Emportant à sa suite les trois petits, elle décida finalement de céder à ses instincts de mère effrayée, et finit par retrouver les deux gamins et leurs grands yeux écarquillés, Couleuvre se drapant rapidement dans un pseudo-honneur que l’adulte perça directement, lui assénant quelques moqueries acides.

« Tu fais toujours la grande toi hein, mais je sais très bien que tu crevais de trouille ! »
« Non mais n’importe quoi, tu me connais même pas, t’es trop vieille pour comprendre la jeunesse ! »
« Parle mieux à ta mère jeune fille ! »
« Rien à cogner ! »
« Je peux savoir pour qui tu te prends ? Je me crève à la tâche pour vous amener à manger, pour vous garantir le mieux que je peux, et tu me remercie en me faisant vivre les pires peurs de ma vie ? En m’insultant à chaque mot ? En me couvrant de ridicule ? Je n’ai pas élevé ma fille de cette façon ! »
« J’y peux rien si tu sais pas élever tes gosses ! »
« J’en peux plus de toi ! J’ai fait quoi aux étoiles pour avoir une sauvage comme toi, hein ? J’ai fait quoi, tu peux me le dire Couleuvre ?! Tu portes bien ton nom, vipère, poison ! »


Exténuée par sa fille, la solitaire fit appel à un félin, qu’elle avait vaguement rencontré, et qu’elle savait élever certains félins abandonnés à leur sort. Il s’était bâti une petite réputation dans le milieu des solitaires, à force de récupérer des chatons ayant perdu leurs mères, et face à sa fille qu’elle appelait ingérable, la mère finit par se convaincre qu’elle n’avait plus autre choix que de la lui confier.



Cassandre, désignant Demokos : Il meurt, comme il a vécu, en coassant.

- JEAN GIRAUDOUX
« Tu as deux choix, Couleuvre. Soit tu te calme immédiatement, soit tu dégages à tout jamais, et tu crèveras de faim dehors. »
« Tu veux que ça me change quoi, eh connard ? On crève de faim ici aussi alors à ça près … »
« Et tu crois peut-être qu’il y aura quelqu’un pour te sauver des rats et du noir, petite imbécile ? »


Exténuée par sa fille, la solitaire fit appel à un félin, Pousse d’Ortie, qu’elle avait vaguement rencontré, et qu’elle savait élever certains félins abandonnés à leur sort. Il s’était bâti une petite réputation dans le milieu des solitaires, à force de récupérer des chatons ayant perdu leurs mères, et face à sa fille qu’elle appelait ingérable, la mère finit par se convaincre qu’elle n’avait plus autre choix que de la lui confier. Peut-être aurait-elle su à quelle enfance elle destinait la gamine elle aurait fait un autre choix, ou rebroussé chemin, mais qu’elle eut su ou non les pratiques du félin, la mère indigne resta absente le reste de la vie de sa fille. Etait-elle mortifiée de honte à l’idée de l’avoir laissée aux griffes du félin ou bien juste désintéressée totalement de sa progéniture qu’elle jugeait méprisable, dans tous les cas elle ne donna plus jamais signe de vie à Couleuvre.
Celle-ci se retrouva donc livrée à elle-même, ou plutôt à Pousse d’Ortie. Grand, largement battu, amaigri par la vie de solitaire mais musclé et imposant, il avait de ces intonations mielleuses et suaves qui font tressaillir les enfants et les apeurent là où les adultes cherchent à se masquer une réalité qu’eux seuls peuvent s’empêcher de voir. Son regard un peu trop perçant donnait à Couleuvre cette inacceptable impression d’être dénudée de son pelage et de sa chair, et de n’être plus qu’un écorché vif aux prises de son tortionnaire.
Aux côtés des autres petits, elle dut apprendre à faire le choix entre serrer les dents face à une pique mesquine ou serrer les dents face au coup de patte en représailles à ses répliques provocatrices et insolentes. Trop impétueuse, elle préféra la plupart du temps encaisser le choc, le regard plein de haine, que de se taire, et lorsqu’elle gardait le silence face à ses insultes, elle se répétait dans son esprit, « la roue tourne, connard ».
Et la roue tourna, en effet, une fois la petite arrivée vers la fin de son enfance : le mal vert s’abattant sur la forêt, Pousse d’Ortie en fut parmi les victimes. Bien qu’elle eu peur, au vu de certains symptômes, d’en souffrir à son tour, Couleuvre s’enfuit à travers la forêt glacée par l’hiver, respirant l’air frais de la liberté, convaincue qu’elle allait survivre.

« Je vais survivre, je vais survivre, je vais survivre, je vais survivre, c’est obligé, j’ai survécu à trop de choses pour pas survivre à un rhume, je vais survivre, je vais survivre, je vais survivre … »




Hélène, à Hector : Je n'aime pas beaucoup connaitre non plus mes propres sentiments.

- JEAN GIRAUDOUX

« Tu penses qu’on peut aimer pour toute la vie ? »
« Evidemment Couleuvre, je t’aime pour toute ma vie moi, tu sais. »


Elle chercha dans un premier temps à retrouver sa mère, mais il s’avéra que la nature, rancunière, fait bien les choses, et fit payer à la solitaire l’abandon de sa fille en empêchant une quelconque retrouvaille. Elle côtoya quelques temps quelques autres solitaires, papillonnant entre les groupes, rencontra une sorte d’énergumène qui lui tira une moue surprise.
Naange était un soleil amovible, il illuminait et irradiait de toutes ses forces, mais elle ne pouvait s’empêcher de lui trouver des teintes de couleur froide. Elle mesura à son contact le fossé entre les différentes personnalités du monde où elle vivait ; elle qui pensait venir de l’incendie se retrouvait à côtoyer un soleil froid, qui ne demandait que le bonheur du monde et à qui elle aurait voulu dire qu’il se trompait dans ses rêveries, mais qui y croyait si fort qu’il finissait par la convaincre elle-même que ça pouvait arriver. Elle s’étonnait de sa propre dualité, capable d’y croire dur comme fer alors qu’elle savait parfaitement l’impossibilité de la démarche, et s’étonnait d’être capable d’un espoir aussi brut et carnassier quand elle se pensait si lucide.
Butinant de troupes en troupes, elle ne resta pas très longtemps avec Naange et les siens, juste le temps de prendre une petite bouffée de soleil, et repartit sur sa route cyclique dans la forêt. Elle s’était juré de ne jamais s’accrocher à aucun groupe, par peur d’en devenir dépendante ; si sa propre mère avait pu la céder comme un objet, que devait-elle attendre de ceux qui ne partageaient pas son sang ?
Durant ses pérégrinations, elle finit par rencontrer un de ceux qui vous font battre le cœur un peu plus vite. Il lui fallut un moment pour comprendre ; elle avait toujours pensé que l’amour était une de ces valeurs impalpables qui ne la toucheraient jamais. Sans se sentir ni trop bien ni trop mauvaise pour tomber en pamoison, elle partait tout simplement du principe que ce n’était « pas son genre », et tomba des nues, un peu vexée, lorsqu’il s’avéra que sa compagnie lui tirait des sourires et lui donnait envie de se rendre séduisante. Pendant quelques lunes, ils se présentèrent comme un couple, et elle trahit son propre vœu de solitude, sacrifiant le moindre de ses instants pour être avec lui. Le temps passa, elle réalisa qu’elle vivait trop vite, qu’elle se sentait vieillir prématurément. Elle se pressait sans cesse pour le retrouver, quitte à s’ennuyer avec lui, car après tout, autant s’ennuyer à deux.
Ce qui devait arriver arriva, et elle apprit qu’il en avait vu une autre ; elle s’effondra, se laissa mourir, pleura, hurla, ils se déchirèrent puis se retrouvèrent, s’étreignirent, se firent des promesses au couchant. Brisée mais persuadée de l’aimer, elle tenta à nouveau. Elle se sentit forte d’aller au-delà de sa douleur, puis, après quelques lunes, réalisa l’inanité de leur couple, l’ineptie de rester avec quelqu’un qu’elle ne pensait même pas aimer, et, à l’instar de la trahison qu’il lui avait fait, partit.
Les yeux attentifs d’un petit félin brun la firent frissonner, tandis qu’elle lui racontait son histoire depuis le début, s’ouvrant à lui, se confiant comme elle l’avait rarement fait. Ils s’entendirent comme larrons en foire, devinrent les meilleurs amis du monde, se présentèrent mutuellement les connaissances qu’ils appréciaient, sans pour autant qu’elle ne parvienne à mettre de mot sur les papillons qui serraient sa gorge lorsqu’il lui souriait. Il finit par lui exprimer lui-même son amour pour une autre, et elle disparut quelques jours ; il chercha plusieurs fois à la retrouver, mais refusa de parler lorsqu’elle lui asséna un « faut qu’on parle » vénéneux. Il ne voulait pas, il n’avait rien à dire, il savait ce qu’elle voulait dire, il ne voulait pas, cela ne valait pas le coup. Ils se perdirent de vue un temps, puis se retrouvèrent réellement lorsqu’il lui avoua qu’il n’aimait plus celle qui partageait désormais sa vie ; dévouée, elle ravala sa fierté et ses papillons, l’incitant à aller la voir, à parler, à arranger les choses. Elle l’encourageait en souriant, avec l’impression écœurante de mourir de l’intérieur. Elle reprit ses distances, se jura à nouveau la solitude. Les papillons voletaient toujours.
Elle réalisa avec le brun la différence entre passion. La passion s’éteint d’elle-même, lorsque la douleur vient la noyer ; elle n’est pas pérenne, elle finira toujours par mourir. L’amour, lui, est aveugle : il va par-delà tous les maux, il vous pousse dans vos retranchements les plus profonds, il ne vous quitte jamais et reste toujours au fond de vous quelques notes de détresse et de regrets lorsque, seule dans la forêt, vous ne pouvez-vous empêcher de vous demander s’il pense encore à vous dans son silence.

« Tu crois qu’on peut aimer pour toute la vie ? Ben ouais, moi je t’aime pour toute la vie … »



Hector, à Cassandre : Tu me fais rire. Ce sont toujours les devineresses qui questionnent.

- JEAN GIRAUDOUX

« Et pourquoi, parce que c’est à toi, je n’aurais pas le droit d’y aller ? »

Revenue l’insolence et revenue la provocation lorsque décidée à être seule, elle décida en prime de se protéger contre l’amour. Comme dit l’adage, « on ne change pas ». Elle avait fait plusieurs mues, s’était perdue mais se retrouvait désormais, et pouvait l’affirmer, on ne change pas.
Elle reprit ses habitudes de ne respecter que ses propres règles, s’invita sur tous les territoires, s’attira des problèmes en répliquant au nez des guerriers échaudés qu’elle ne comptait pas leur faire le plaisir de partir si facilement, se défendit par question rhétorique, insinuant la réponse avant même d’avoir fini de poser la question. Cynique, moqueuse, elle portait bien son nom ; elle était la couleuvre, le serpent irritant qui se coule dans vos maisons et vous effraie malgré le peu de danger qu’il représente réellement.
Elle recommença à vivre seule et à en profiter.
Elle arrêta d’écouter les murmures et les mauvaises pensées.
Elle découvrit que le bonheur, comme le malheur, se crée et s’entretient.

Et puis surtout, Couleuvre décida qu’elle y croyait.

« Vous croyiez quand même pas que j’allais me laisser faire ? »



Mocerino
Prénom (Facultatif) : ça sert à rien que je vous le dise étant donné que je refuse qu'on m'appelle par mon prénom sur les forums, les familiarités je les réserve à mes amis proches :c
Âge : Dix-sept ans.
Sexe : Je suis une madame, eh oui eh oui, je sais j'ai des allures de bonhomme pourtant.
Puf : Mocerino.
As-tu lu le règlement ? En vrai ... Pas encore.
Si oui, donne moi les codes : Wind est passée ♫
Comment as-tu connu le forum ? Tepu, tepu *appelle*
Un conseil pour l'améliorer ? Hem, déjà rajouter la div manquante à la fin du formulaire ça améliorerait des choses je pense ;) Pour le reste vous inquiétez pas, quand j'aurais un avis vous l'entendrez bien assez vite haha :')/div>

codage © mocerino, inspirée d'un codage d'orange (css-actif)

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MessageSujet: Re: COULEUVRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »    COULEUVRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »  EmptySam 10 Jan 2015 - 23:55

Bienvenue!
J'adore ta signature!Bonne chance pour ta présentation mais j'aime déjà ton perso!
PS:Flemme de changer de compte.
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MessageSujet: Re: COULEUVRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »    COULEUVRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »  EmptyDim 11 Jan 2015 - 0:44

Oh, merci beaucoup :)
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MessageSujet: Re: COULEUVRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »    COULEUVRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »  EmptyDim 11 Jan 2015 - 9:22

Bienvenue !

P.S : Ça m'a fait sourire env voyant "Je te tient un pari , Andromaque" faut dire que j'adore les texte avec Cassandre étant donné que mon prénom vient de là x)
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MessageSujet: Re: COULEUVRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »    COULEUVRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »  EmptyDim 11 Jan 2015 - 9:54

Bienvenue Mocerino, pour la div je l'ajouterais aucun souci. Sinon pour ta signature j'ai cherché 5-10 min où était le PUF, plus incruster que ça tu as pas **

Magnifique signa, magnifique début de présentation.

Bon courage pour la suite, tu sais très bien ce qu'il te manque, sinon MP le staff ^^
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MessageSujet: Re: COULEUVRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »    COULEUVRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »  EmptyDim 11 Jan 2015 - 10:17

Bienvenue ! ;)
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MessageSujet: Re: COULEUVRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »    COULEUVRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »  EmptyDim 11 Jan 2015 - 10:35

Bienvenue, Moce. :)
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MessageSujet: Re: COULEUVRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »    COULEUVRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »  EmptyDim 11 Jan 2015 - 11:28

Bienvenue ^^
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MessageSujet: Re: COULEUVRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »    COULEUVRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »  EmptyDim 11 Jan 2015 - 13:00

Merci à tous :)

Phoenix : Ah bah justement, Couleuvre est une Cassandre haha, dans le sens de la Cassandre mythologique, à la fois aimée et maudite par Apollon :) La citation vient d'un de mes livres préférés que j'ai étudié en cours l'an dernier, La Guerre de Troie n'aura pas lieu de Giraudoux, c'est grâce à lui que je construis beaucoup de mes personnages, ce bouquin incarne des valeurs que je respecte plus que tout :3

Twist : Oh ça me choque pas pour le puf, il se voit rapidement sous la fenêtre je trouve :V
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MessageSujet: Re: COULEUVRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »    COULEUVRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »  EmptyDim 11 Jan 2015 - 16:10

    Moceeeeeeeeeeee[...]eeeeee ♥️
    T'as même pas reconnu mon message, ni mon puf, ni même mon pseudo que tu m'a reconnu j'en suis sûre :héhé: C'est trop cool que tu sois là, bienvenue !
    Si tu cherches des liens, tu sais où me trouver ♥️
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MessageSujet: Re: COULEUVRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »    COULEUVRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »  Empty

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