Quatre Clans, Une Destinée

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 VIPÈRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »

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Mocerino
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Mocerino
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VIPÈRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »  Empty
MessageSujet: VIPÈRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »    VIPÈRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »  EmptyVen 18 Sep 2015 - 20:11

so sick of you


tous droits réservés
Moi c'est Chant des Vipères, mais on m'appelle Vipère, c'est plus court. De toute façon, pour moi ça change pas grand chose à vrai dire. Je suis une gonzesse, ouais je sais on s'en doute mais on sait jamais y'a des cons partout. J'ai trente-six lunes, j'suis pas ben vieille hein ? Il paraît que j'suis une guerrière au Clan des Bois, moi j'ai surtout l'impression de jouer la godiche dans un asile pour demeurés.


Ce qui frappe le plus chez Vipère, c’est peut-être ses yeux. Chez une jeune de son âge, avez-vous souvent vu un regard aussi blasé, désillusionné ? Alors c’est vrai, ouais, elle a d’beaux yeux, de vrais beaux yeux, d’un vert irisé de jaune et d’or, profonds, brillants, non, scintillants, mais toujours avec cette lumière désabusée au fond. Elle regarde le monde comme si rien n’en valait vraiment le coup, avec vivacité c’est vrai, mais sans réel intérêt. Peut-être qu’au fond elle a raison, et que y’a rien qui le vaut, ce foutu coup.
Elle fait pas la gueule, enfin pas vraiment, elle sourit pas tout le temps, elle a pas l’air jouasse, elle donne pas envie d’aller vers elle, mais parce qu’elle a pas envie d’aller vers les gens, parce que ça se voit dans sa démarche qu’elle est pas pareille, parce que quand elle sort de la tanière les autres la regardent en murmurant sur son compte, à « l’autre tarée ». C’est pas qu’ils pensent qu’elle est folle, non, juste qu’elle est pas comme eux, et ils ont jamais su quoi d’autre dire, sinon qu’elle était teubée. Alors ils la regardent marcher de son allure assurée et souple, comme si rien ni personne ne pouvait la faire tomber, ils regardent son corps maigre et élancé qui ondule sous son pelage fauve et tigré. Pas très grande, les os presque saillants, elle attire malgré tout, parce que malgré son physique un peu trop maigre, malgré son regard blasé, malgré son visage souvent fermé, elle respire la vie. Plus que n’importe qui.
Et puis elle ne combat jamais, aussi. Elle préfère courir, comme un lapin, ouais. Autant elle affronte en face tous les problèmes mentaux, autant en combat elle préfère se tirer. Lâcheté ? Vous foutez pas de ma gueule. Avec sa carrure dans tous les cas elle perdrait. C’est plutôt l’instinct de survie. L’humilité. Parce qu’elle est pas folle, qu’elle veut pas crever aussi bêtement. Ca vaut pas vraiment le coup. Alors elle se tortille comme une anguille et elle court, puisqu’à défaut d’être forte, elle est agile, rapide et surtout très endurante. Même si un coup de patte dans la tête l’envoie chez Morphée.
C’est vrai que même d’extérieur, elle est un peu bizarre, pas très engageante, et à la fois sacrément attirante. Elle a cette prestance des gens qui ne sont pas formatés comme les autres, chez qui il y a eu une couille dans l’installation du logiciel de ressemblance.
Et qui, en plus, en sont fiers.



« Connasse » est sûrement l’insulte qui sied le plus à Vipère.
Salope n’aurait pas été, elle est trop fidèle ; pas assez vénale pour poufiasse ; pas assez débile pour bouffonne ; mais elle est une véritable connasse. Cassante, méprisante des fois, cinglante, elle se fout du tact et du politiquement correct ; ce qui lui importe, c’est de dire ce qu’elle pense. Elle se fiche de la bienséance, et si celle-ci ne correspond à ses idées, elle ne la respectera ; si elle juge les règles normales et acceptables, elle s’y pliera. Alors vous imaginez, les règles de respect envers un autre chef, si elle le considère comme le plus beau salaud de la forêt, elle n’envisage même pas de les respecter un instant, et n’hésitera pas à s’engager dans une joute verbale, peu importe le prix, quand bien même c’est une balafre en travers de la gueule parce qu’à défaut de manier les mots avec excellence, elle est une piètre guerrière. Pour cacher cette faiblesse, elle fait marcher son meilleur muscle, le cerveau : elle a la répartie cinglante qui blesse et heurte, et une capacité assez rare à s’exprimer de façon fluide et convaincante. Attachée à l’histoire, avec une excellente mémoire sur les faits importants, elle sait mettre en relation différents faits pour en faire des arguments imparables, qui déstabilisent assez souvent. Par sa harangue, elle pourrait tout aussi bien empêcher une guerre que la déclencher, mais par désintérêt envers les armes, elle préfère le plus souvent faire appel à son minuscule fond de diplomatie pour sauver les meubles. Parce que oui, malgré tout, elle a un minimum de sens du correct, et parvient quelque fois à ravaler ses piques brûlantes en serrant très forts les dents et en plantant ses griffes dans le sol, pour éviter de s’embarquer dans une situation qui, elle le sait, l’écoeurera encore plus qu'elle ne l'est déjà. Vipère est malade du monde.
Elle est malade du monde qui se fout de la gueule du monde, malade du monde qui crache sur le monde, malade toute cette hypocrisie et ces faux semblants qui semblent rendre toute vie en communauté impossible. Elle est malade de voir les gens qui se traitent dans le dos se sourire en public, malade de ces autres qui se réjouissent du spectacle, malade des rumeurs qui pullulent comme des tumeurs, malade de l’incompréhension et du dédain, malade de l’égotisme de tous, malade de les voir se mentir sans prendre le temps de chercher qui va mal et qui va bien. Malade de tous ces gens qui s’intéressent aux autres pour faire un effort mais avec qui ça ne passera jamais, ces gens trop simples et trop compliqués à la fois – Vipère est malade de tous ces gens trop faux.
Ca a toujours été comme ça, elle n’a jamais accroché avec les gens, elle en a toujours eu marre de les entendre se lamenter pour une histoire de cœur, de les voir se réconforter puis s’attendre avec un couteau dans le dos à la sortie du tunnel, de se frapper en traitre puis revenir l’un vers l’autre pour recommencer, elle n’en peut plus, elle déteste ça. Ce monde lui a l’air d’être fait de kevlar tant il est synthétique et résistant aux attaques de la réalité.

Dans cet univers en coton, Chant des Vipères est le genre de nana qu’on kiffe détester. Parce que Vipère crie à la détresse « va te faire foutre », parce qu’elle le crie à tous ceux qui l’emmerdent, parce qu’elle vit la rage au cœur et au corps, parce qu’elle a décidé qu’elle était la seule qui déciderait de si ça valait le coup d’être heureuse ou non, et surtout parce qu’elle a décidé que personne n’avait le droit de lui dire ce qui était bien ou pas. Alors Vipère a fait un doigt d’honneur magistral à la société, et elle a décidé de vivre comme elle le sentait, merde alors. Que c’était pas trois points blancs dans le ciel qui lui dicterait comment elle devait se conduire. Que la terre, c’était à tout le monde et qu’elle ferait jamais la guerre pour trois sapins et deux lapins. Qu’elle cracherait pas à la gueule des autres parce qu’ils étaient pas de son clan, que cette xénophobie complétement conne c’en était fini, qu’elle emmerderait que ceux qui lui plaisait pas, et que peu importe qui lui plaisait, s’il lui plaisait elle le lâcherait jamais. Et puis elle crie, Vipère, elle crie « merde » à la face du monde, elle dit tout ce qu’elle pense, peu importe si ça vexe, peu importe si ça blesse, mais si elle pas d’accord, on le saura. Manque de pot, elle est rarement d’accord. Puis de toute façon, elle s’en tape, peu importe que les autres la détestent, peu importe qu’elle se fasse mal à jouer avec le feu, peu importe qu’elle se brûle la gueule, elle s’en tape, la vie c’est fait pour être vécue et elle veut jamais rien regretter.
Et de toute façon, elle regrettera jamais rien. Elle le sait.

Au fond, Vipère est fragile. Tellement fragile qu’elle s’est construit une coquille d’acier avec son ironie mordante. A vrai dire, elle souffre aussi d’une sorte de complexe d’infériorité, elle est persuadée que lorsqu’elle entend un rire derrière elle, c’est qu’on se moque d’elle, elle est persuadée qu’elle ne vaut pas le coup, qu’en réalité elle n’est pas assez bien, mais enfoui tellement bien ces peurs irrationnelles qu’elle en vient à les oublier, jusqu’à ce que, la nuit venue, tapie dans un coin un peu plus seul de la tanière des guerriers, elles ne lui retombent dessus comme autant de harpies.

Alors on récapitule. Connasse, cynique, cassante, se foutant bien des règles et du politiquement correct, faisant comme bon lui semble, mais en réalité hantée par des peurs dont elle n’a jamais pu se défaire, persuadée qu’elle doit tout intérioriser, et avec le sentiment d’être moins bien que tous les autres, alors que, paradoxalement, elle est la première à se comporter comme si elle était au dessus des lois.
Compliquée, Vipère ? Et puis quoi encore !


« Toi et moi, on s’était dit pour la vie, pour toujours, jusqu’à jamais, jusqu’au bout du monde, jusqu’au bout de notre corps, jusqu’au bout de notre âme, jusqu’à ce qu’on en puisse plus, jusqu’à ce que tout s’effondre, jusqu’à ce qu’il n’y ai plus que de la cendre, jusqu’à ce que le monde s’arrête de bouger, jusqu’à ce que la terre s’arrête de tourner, jusqu’à ce que le ciel nous tombe sur la tête, jusqu’à ce que nos cœurs s’arrêtent. Tu te souviens ? Tu te souviens … ? »






PARTIE UNE ; be still, can't refuse, in a world of shame, born to lose.

« Vas-y, rejette la faute sur moi, une autre raison pour être en désaccord. Sourd à toute la vérité à coup sûr, entend le marteau frapper à ta porte. Mais tu sais que ce ne sont que des contes de fées, le coeur lourd comme un sac de clous, lèves-toi ! Montre ton visage, une autre victime de la froide étreinte. Avant trop longtemps, plus de chanteurs, plus de chansons. Oh non, dernier appel, tu avais une chance, tu as tout perdu. Tu as de mauvaises nouvelles, jamais appris à danser - né pour perdre. Raconter des mensonges fait juste empirer les choses, un autre être cher, aveugle et maudit, ne pas dire la vérité, que des mensonges, tout ce dont nous avons besoin est une raison. Mais ensuite tu oublies toujours le point, ton temps parfait est sorti de ses gonds. Lève toi ! Mords-toi la langue, l'enfer arrive et il ne sera pas long. Ta vie gâchée, coupée en lambeaux avec un millier de couteaux. Maintenant, ici, perds ton esprit, mais ne montre aucune crainte. Brûle lentement, aucune excuse, si méchant - né pour perdre. Sois éternel, tourne le dos, tu ne peux pas survivre, et c'est un fait, je sais que tu ne peut pas croire que c'est vrai, les mauvaises années te rattrapent. Maintenant ton visage est terriblement pâle, je n'avais jamais pensé que ça allait échouer. Lève-toi ! On te pousse vers le bas, le ver qui vous attend dans cette terre aride. Ton dernier adieu, douce justice pour ta vie gâchée. Maintenant, sans doute, dans un monde de douleur, pas d'issue. Être encore, ne peut pas refuser, dans un monde de honte - né pour perdre. Pas de remords, ne peut pas faire face, aucune fuite, en fumée. Fondu, nous accusons, le temps de payer - né pour perdre. Né pour perdre. »
MOTÖRHEAD - BORN TO LOSE

Ca avait commencé bêtement. Il lui avait fait la cour, avait déployé ses atouts de bel homme, et elle s’était pâmée d’un faux honneur, avant de lui tomber droit dans les bras.
Le clan entier les avait regardés d’un œil envieux, murmurant leur chance et admirant le couple idéaliste qu’ils formaient : une mère droite et amicale, un père énergique et vaillant combattant, de quoi fournir au clan une nouvelle génération de novices qui feraient plus tard de bons éléments, stables et sur lesquels on peut compter pour faire respecter l’ordre dans le clan. Certains murmuraient qu’avec des parents comme ça, les enfants avaient toutes les chances de leur côté pour devenir, un jour, des meneurs influents. Sable du Lagon et Griffe d’Aigle, eux, faisaient la sourde oreille en souriant, flattés des compliments, et gardaient secrètement pour eux la grossesse de la mère, attendant avec impatience le jour où il faudrait l’annoncer et entendre les exclamations ravis de leurs compatriotes.
Lorsqu’elle donna naissance, il en fallut de peu pour que le jour ne devienne pas fête nationale tant le clan fut enthousiaste à l’idée de nouvelles recrues du niveau de leurs parents.
Et puis, les enfants grandissant, le désenchantement survint.
De la portée de quatre, trois étaient unis, et loin d’être aussi impartiaux et droits que l’espéraient leurs parents, ils se joignirent contre la dernière, faisant de sa vie un perpétuel effort de patience. Petit Aigle, Petite Grive et Petit Albatros, tous trois pourvus d’un nom d’oiseau, décidèrent rapidement que le reptile qui leur faisait face, Petite Vipère, n’était pas comme eux. Il faut dire qu’à peu de chose près, cela s’avéra bien vrai. Certes, les quatre chatons avaient tous le pelage pourvu de fauve, quand bien même Grive était entièrement unie, Aigle tacheté, Albatros tricolore et Vipère tigrée, certes, ils avaient tous des yeux dont la couleur oscillait entre le vert, l’or et le brun, certes, ils étaient tous de la même stature, mais Vipère avait quelque chose de différent. Une sorte d’aura qui lui était propre, et qui la rendait reconnaissable au milieu de tous les autres. Qui la rendait désespérément différente des autres.
C’était peut-être son regard sans âge. C’était peut-être sa démarche assurée. C’était peut-être son visage revêche. C’était peut-être cette impression, lorsqu’on la regardait, qu’elle pouvait vous réduire en miette par un simple fusillement du regard. A vrai dire, personne ne savait trop – tout ce qu’ils savaient, c’était qu’elle n’était pas pareille. Elle avait une prestance différente, ce genre de halo qui vous murmure qu’elle ne vous croira jamais, qu’elle n’essaiera jamais de vous expliquer comment elle fonctionne dans sa tête, que de toute façon si elle le faisait vous ne comprendriez pas.
A force de la pousser et de s’en moquer, ses trois frangins finirent par atteindre le bout de sa patience. La journée avait été rude, le vent avait soufflé tout l’après-midi sur le camp, et sa mère lui avait interdit de sortir seule. La nuit avait été mauvaise, les pleurs d’un chaton juste né la réveillant sans cesse. Aigle était arrivé et l’avait poussé un coup de patte énergique vers Albatros, qui s’était mis à la frapper du bout des pattes, pendant que Grive rigolait, de ce rire cristallin et faux que Vipère détestait tant.
« Oh, pauvre petite sœur, on t’a poussée ? Pauvre de toi ! »
Grive rigolait, de ce rire cristallin et faux que Vipère détestait tant.
« Ca va, ça ne fait pas trop mal ? Pauvre, pauvre petite sœur ! »
Ce rire cristallin et faux que Vipère détestait tant.
« Je peux peut-être leur dire d’arrêter si tu me le demande gentiment ! »
Ce rire cristallin et faux.
« Va te faire foutre ! Va te faire foutre, Grive, va te faire foutre avec ton rire de merde, va te faire foutre avec ta connerie monumentale, et emmène ces deux débiles avec toi, foutez moi la paix bordel, arrêtez de me faire chier, vous êtes que des merdes, quand est-ce que vous comprendrez que vous êtes que dalle, que vous avez aucun intérêt, que vous pourriez crever j’en pleurerai pas ! Quand est-ce que vous comprendrez que j’vous hais parce que vous êtes que des cons fermés d’esprit incapables de capter qu’on est tous pareils ! »
« Mais … petite so … »
« TA GUEULE PUTAIN ! Je suis pas petite et je suis encore moins ta sœur ! Vous êtes plus ma famille bande d’enfoirés ! Allez niquez vos races putain, FOUTEZ MOI LA PAIX ! »

Dans la pouponnière, un silence de marbre s’installa, pendant que Vipère sortait en fulminant. Croyez-le ou non, ses frères et sa sœur ne lui cherchèrent plus jamais de noises.





PARTIE DEUX ; swaying to the symphony of destrucion

« Prenez un homme mortel, et mettez-le aux commandes. Regardez-le devenir un dieu, regardez les têtes des gens rouler, rouler... Tout comme le Joueur de Flûte conduisit les rats à travers les rues, nous dansons comme des marionnettes nous balançant au rythme de la Symphonie de la Destruction ! Agissant comme un robot, son cerveau de métal rouille. Vous essayez de lui prendre le pouls avant que sa tête n'explose, n'explose ... Tout comme le Joueur de Flûte conduisit les rats à travers les rues, nous dansons comme des marionnettes nous balançant au rythme de la Symphonie de la Destruction ! La terre commence à gronder, les puissances du monde s'effondrent. Un conflit pour les cieux, un homme pacifique marche la tête haute, la tête haute... Tout comme le Joueur de Flûte conduisit les rats à travers les rues, nous dansons comme des marionnettes nous balançant au rythme de la Symphonie de la Destruction ! »
MEGADETH - SYMPHONY OF DESTRUCTION


De fil en aiguille, Vipère finit par avoir l’âge d’être nominée apprentie. Si pour certains cela représentait le plus beau moment de l’enfance, pour Vipère, cela s’apparenta très vite à une des périodes les plus pénibles. Elle ne comprenait ni l’intérêt d’apprendre le combat, ni celui de respecter des frontières, à commencer par les siennes. Pourquoi devait-elle se limiter à un si petit terrain, alors que le monde entier s’étendait à perte de vue, regorgeant de lieux délicieux qu’elle ne demandait qu’à explorer ? Pourquoi devrait-elle apprendre à se battre, puisqu’elle comptait sur son langage plus que sur son corps frêle pour se défendre ? Pourquoi faire la guerre, si ce n’est pour tuer ? Pourquoi protéger des frontières, si ce n’est pour se targuer du faux honneur de posséder quelque chose qui, au fond, n’appartient jamais réellement à personne ?
Commença très vite une série d’altercation avec mentor et meneur, puisque la petite refusait de s’entrainer lorsqu’elle n’en voyait pas l’intérêt, c'est-à-dire relativement souvent. Le peu qui l’intéressait était d’apprendre à grimper aux arbres et à améliorer sa course, le reste passait presqu’irrémédiablement à la trappe, la chasse y compris. Il fallut de longues heures de palabre, puisque les sanctions ne faisaient aucun effet, pour que la gamine concède enfin à obéir – dans la mesure de ce qu’elle jugeait raisonnable – à son mentor.
Ce fut lors de ces longues argumentations au milieu du camp qu’elle capta pour la première fois le regard de Nuage des Soupirs. Elle la connaissait de nom, comme tout le monde connaît tout le monde, et avait peut-être quelque fois échangés un ou deux mots avec elle, mais jamais elle n’avait pu croiser le regard de celle-ci – plus encore, jamais elle n’avait eu l’impression de la voir porter attention à quelque chose. Ce fut avec un léger malaise qu’elle senti alors le regard attentif de sa camarade fixé sur elle, buvant ses mots, suivant chaque rebondissement de la discussion. Perdant le pied de la dispute quelques instants, elle s’y réintéressa pourtant bien vite, lorsque le meneur menaçait de la mettre au ban. S’égosillant, elle finit par obtenir, comme voulu, que son mentor lui ferait travailler un peu moins le combat, à condition qu’elle n’accepte de s’entrainer d’avantage à la chasse. Elle réfléchit quelques secondes, puis acquiesça, trouvant un intérêt assez évident à cette discipline.
Plusieurs autres fois, elle avait à nouveau senti le regard de Soupir posé sur elle, il lui était même arrivé de se réveiller la nuit et de ne voir que sa camarade éveillée, qui la fixait. Rapidement, son malaise laissa place à une gêne réelle, ainsi qu’à un sentiment de ras-le-bol qui finit, assez évidemment, à ce que Vipère ne retrousse ses manches et ne décide d’aller trouver l’autre.
« Bon c’est quoi ton problème ? »
« Pardon ? »
« C’est quoi ton problème ? »
« Je … Je … comprends pas … Je … »
« Oh putain on est pas barrées. Déjà tu vas te calmer et t’entrainer à prononcer trois mois sans risquer l’arrêt ventilatoire, ensuite tu vas m’expliquer une bonne fois pour toute ce qui te passionne tellement chez moi, parce que d’abord je suis pas passionnante, et ensuite ça me fait méchamment suer d’avoir toujours une paire d’yeux braqués sur moi. A toi. »
Soupir ouvrit grand la bouche, les yeux écarquillés, et Vipère s’apprêtait à reprendre la parole d’un ton exaspéré, lorsqu’elle débita à toute vitesse :
« Pardon je suis désolée mais voilà tu m’impressionne beaucoup je t’admire énormément t’es hyper courageuse de tenir tête comme ça au meneur même si t’es un peu tarée sur les bords puis t’es la première personne vraiment intéressante ici moi je suis comme toi je supporte pas tous ces cons alors je t’en supplie tu veux être mon amie ? »
Vipère écarquilla à son tour les yeux, recula, d’un pas, puis ne put retenir un sourire, avant de lâcher :
« Okay, entendu. »
Surprise, Soupirs sourit à son tour.
Le lendemain, elles n’étaient déjà plus séparables.






PARTIE TROIS ; tu nous entends le blizzard, tu nous entends !?

« (Tu te demande si tu es une bête féroce ou bien un sain. Mais tu es l'un et l'autre, et tellement de choses encore. Tu es infiniment nombreux. Celui qui méprise. Celui qui blesse. Celui qui aime. Celui qui cherche. Et tous les autres ensemble.Trompe-toi, sois imprudent, tout n’est pas fragile. N’attends rien que de toi, parce que tu es sacré parce que tu es en vie. Parce que le plus important n’est pas ce que tu es, mais ce que tu as choisi d’être.) Oh qu’est-ce que tu fais ? Arrête ! Qu’est-ce qu’il te prend de faire des trucs pareil ? Pourquoi tu te fais du mal comme ça ? Qu’est ce qui ne va pas ? Parle-moi, tu sais que tu peux tout me dire ! Mais nan mais c’est des conneries tout ça tu le sais, regarde-moi dans les yeux. Regarde-moi. On s’en branle, c’est pas important. Moi je te trouve magnifique. Depuis la première fois que je t’ai vu ! D’ailleurs, je ne m’en suis toujours pas remis ! Et puis comment je ferais sans toi moi ? Et puis comment l’univers il ferait sans toi ? Ca ne pourra jamais fonctionner. C’est impossible. Alors faut pas pleurer ! Faut pas pleurer. Parce que ça va aller je te le promets, ça va aller, parce qu’on est de ceux qui guérissent, de ceux qui résistent, de ceux qui croient aux miracles, pas de ceux qui disent que lorsque les tables bougent, c’est que quelqu’un les pousse du pied ! Mais un jour tout ça on n’y pensera même plus, on aura tout oublié, comme si ça n’avait pas existé ! En attendant passe tes bras autour de mon cou si tu veux, pendant que je te répète ces phrases qui nous donnaient de l’élan. Tu te souviens ?.. Tu te souviens ? Tu nous entends le Blizzard ? Tu nous entends ? Si tu nous entends, va te faire enculer ! Tu pensais que tu allais nous avoir hein ? Tu croyais qu’on avait rien vu ? Surprise, connard ! Tu nous entends la Honte ? Tu nous entends ? Si tu nous entends fais gaffe quand tu rentres chez toi toute seule le soir, on pourrait avoir envie de te refaire la mâchoire avec des objets en métal ou de te laver la tête avec du plomb, qu’est-ce que t’en dis ? Tu nous entends la Tristesse ? Tu nous entends ? Si tu nous entends, c’est que toi aussi, tu vas bientôt faire ton sac, prendre la première à gauche, deuxième à droite, puis encore à gauche et aller niquer ta race, félicitations ! Bravo ! Tu nous entends la Mort ? Tu nous entends ? Si tu nous entends sache que tu nous fais pas peur, tu peux tirer tout ce que tu veux, on avance quand même, tu pourras pas nous arrêter, et on laissera personne derrière, on laissera personne se faire éliminer, tout ça c’est fini ! Tu nous entends la Dignité ? Tu nous entends ? Si tu nous entends sache qu’on a un genou à Terre et qu’on est désolés On est désolés de tout ce qu’on a pu te faire, mais on va changer ! On va devenir des gens biens, tu verras ! Et un jour tu seras fière de nous ! Tu nous entends l’Amour ? Tu nous entends ? Si tu nous entends, il faut que tu reviennes parce qu’on est prêts maintenant, ça y est, on a déconné c’est vrai mais depuis on a compris, et là on a les paumes ouvertes avec notre cœur dedans, il faut que tu le prennes et que tu l’emmènes Tu nous entends l’Univers ? Tu nous entends ? Si tu nous entends, attends-nous ! On arrive ! On voudrait tout comprendre, tout savoir, tout voir, tout vivre ! On cherche la porte du nouveau monde pour pouvoir s’y fondre en grand ! Tu nous entends toi qui attends ? Tu nous entends ? Si tu nous entends souviens toi que t’es pas tout seul, jamais ! On est tellement nombreux à être un peu bancals un peu bizarres, et dans nos têtes il y a un blizzard, comme les mystiques losers au grand cœur. Il faut qu’on sonne l’alarme, qu’on se retrouve, qu’on se rejoigne, qu’on s’embrasse, qu’on soit des milliards de mains sur des milliards d’épaules, qu’on se répète encore une fois que l’ennui est un crime, que la vie est un casse du siècle, un putain de piment rouge ! Nique sa mère le Blizzard ! Nique sa mère le Blizzard ! Tout ça c’est fini ! »
FAUVE - BLIZZARD


« Mais arrête bordel arrête ! Qu’est-ce qui t’arrive, qu’est-ce qui te prend, t’es pas comme ça, ma pote elle est pas cette meuf là qui fait tout le temps la tête ! Dis-moi c’qu’il y a, parle-moi, reste pas comme ça j’t’en supplie j’t’en conjure j’en peux plus d’te voir te détruire ! Putain Soupirs répond moi ! J’t’en supplie j’te jugerai pas tu l’sais, j’t’aiderai dans n’importe quel merdier j’te porterai jusqu’au bout du monde j’tuerai s’il le faut pour toi mais dis-moi Soupirs, dis-moi qui c’est l’enfoiré qui t’a fait du mal, l’enflure qui te rend comme ça depuis des semaines, dis-moi que j’aille lui niquer sa sale gueule ! Merde Soupirs, merde ! Arrête de pleurer putain arrête, j’vais me mettre à chialer sinon, s’te plait j’déteste te voir comme ça arrête, arrête Soupirs, pour moi … »

Ca avait été comme un pieu dans le cœur de Vipère de retrouver sa meilleure amie effondrée, pleurant toutes les larmes de son corps, au milieu de la plaine, après l’avoir perdue pendant plusieurs heures de vue. Elle n’avait pas compris où était passée celle avec qui elle avait célébré son baptême, avec qui elle avait fait des centaines de patrouilles, avec qui elle avait parcouru le territoire de son clan de long en large. Alors elle l’avait cherché, comme une mère cherche sa fille, toute la journée, le cœur battant, la gorge serrée, avec dans son for intérieur l’image du visage fermée de Soupirs gravée au fer rouge.
Lorsque le soleil avait commencé sa descente, elle avait fini par la trouver. Soupirs, repliée sur elle-même, sanglotait, sursautant au moindre bruit qu’elle parvenait à entendre au milieu de ses pleurs. Ralentissant peu à peu, Vipère avait fini par s’approcher au pas de sa camarade. Elles s’étaient lancées un regard long, puis elle avait crié, implorée son amie, pleuré avec elle – tout pour savoir ce qu’elle avait et la soutenir. Mais butée dans son mutisme, Soupirs n’avait fait que pleurer.

« Mais arrête Soupirs, pourquoi tu te fais tout ce mal, pourquoi tu te réduis à néant ? Regarde-moi, regarde-moi vas-y, droit dans les yeux Soupirs, vas-y ose le faire, regarde-moi droit dans les yeux et arrête de pleurer ! Depuis quand on est comme ça toi et moi ? Depuis quand on pleure, depuis quand on se laisse se faire tuer par le malheur ? Viens meuf, on va leur niquer à la gueule à toutes ces chiennes d’araignées qui nous prennent dans leurs toiles ! On va la buter la tristesse, la honte, la déprime, la chienne de déprime, tu verras Soupirs ! Parce que toi et moi on est pas des chialeuses ni des faibles ni des incrédules, on  est de celles qui ont toujours la gueule haute et qui se laisseront pas massacrer, on est de celles qui choisissent elles-mêmes si la vie vaut le coup d’être vécue, on est de celles qui se battront jusqu’à la fin, alors bordel on va y arriver, on va aimer la vie, on va recommencer à se marrer, on va recommencer à être heureuses, tu vas voir Soupirs, ça va aller ! »

Soupirs n’avait pas réagi. Toute la soirée et toute la nuit, Vipère s’était échinée à lui répéter des discours d’espoir et d’appétit de vivre, à lui bassiner que la vie valait le coup d’être vécue, qu’il n’y avait rien de mieux que de sentir son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine, qu’elle ne pouvait pas s’arrêter là après tout le chemin déjà parcouru, qu’il fallait qu’elle vive, et puis qu’elle ne pouvait la laisser toute seule.

« Vipère ? »
« Oui ? »


Le cœur de la jeune femelle s’emballa lorsque son amie prit enfin la parole.

« Ta gueule. Arrête. Me fais plus chier. J’en ai marre de m’en prendre plein la gueule parce que je suis ta pote. J’en ai marre de pas être jugée comme les autres. J’en ai marre d’être la bizarre, alors que la seule tarée ici c’est toi. Fous-moi la paix. M’approche plus. »

Avez-vous déjà entendu le bruit de votre confiance qui s’éclate au sol ?
Vipère, désormais oui.

Pendant qu’elle partait en courant, après avoir lancé un regard glacial à Soupirs, elle se jura qu’elle ne perdrait plus jamais son temps comme une conne. Elle se jura qu’elle vivrait sa vie sans se poser la question de qui était pour et qui était contre. E elle se jura qu’elle ne ferait plus jamais confiance à personne. Elle se jura qu’elle ne se conformerait jamais à cette masse stupide qui la prenait pour une tarée.
Enfin, elle se jura qu’elle serait toujours heureuse, rien que pour les emmerder.


Wesh les gens, moi c'est Mocerino, j'ai dix-huit ans et mon petit nom c'est Lisa. J'ai découvert QCUD par Deathy et ce personnage est mon double-compte, je suis Nuits Fauves. Quant à votre code, c'est la raison à Momo par Dédé, je tiens à souligner l'inutilité de mettre un code puisqu'avec un bon coup de ctrl+f on le trouve sans lire, et d'autant plus que si j'ai été validée avec un premier compte je n'estime pas avoir à relire les règles juste pour un code. Je suis dans l'optique que, comme dans la loi française, "tout citoyen se doit d'être au courant de la loi".

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Fleur de Lin
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Fleur de Lin
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MessageSujet: Re: VIPÈRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »    VIPÈRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »  EmptyVen 18 Sep 2015 - 20:42

Re Moce. Il nous faut absolument un lien :) ! J'aime beaucoup ton nom oqo
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Mocerino
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Mocerino
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MessageSujet: Re: VIPÈRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »    VIPÈRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »  EmptyVen 18 Sep 2015 - 20:45

Pas de souci Orchi :) Merciiii ♥
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Étoile du Lynx
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Étoile du Lynx
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MessageSujet: Re: VIPÈRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »    VIPÈRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »  EmptyVen 18 Sep 2015 - 21:07

Bienvenue ! J'aime bien ton perso' ! o/
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MessageSujet: Re: VIPÈRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »    VIPÈRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »  EmptyVen 18 Sep 2015 - 21:52

Bienvenue BLBLBLBL VIPÈRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »  4282477174
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Etoile des Vents

Etoile des Vents
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MessageSujet: Re: VIPÈRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »    VIPÈRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »  EmptySam 19 Sep 2015 - 8:29

Re-bienvenue, personnage très intéressant ! :)
Ta présentation est terminée ? ^^
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Cœur de Ronce
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Cœur de Ronce
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MessageSujet: Re: VIPÈRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »    VIPÈRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »  EmptySam 19 Sep 2015 - 9:26

Bienvenue ! Les DC's doivent être faits sur un autre compte ? :)
Faudra que j'en fasse un pour Volcano ... ^^
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MessageSujet: Re: VIPÈRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »    VIPÈRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »  EmptySam 19 Sep 2015 - 9:27

https://warriorsrpg.forumactif.org/t2868-les-doubles-comptes <-- Un sondage est actuellement en cours ici, mais visiblement les membres sont plutôt Contre.
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MessageSujet: Re: VIPÈRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »    VIPÈRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »  EmptySam 19 Sep 2015 - 14:13

IL PUE TON PERSO JE LE CONNAIS TROP PAS BOUH <3
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MessageSujet: Re: VIPÈRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »    VIPÈRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »  EmptySam 19 Sep 2015 - 16:20

Ben y'a les infos primaires, le caractère, le physique et l'histoire, donc j'estime que oui, elle est finie ... ? :')
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MessageSujet: Re: VIPÈRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »    VIPÈRE ◊ « et tressaillez d'allégresse car votre récompense sera grande dans le ciel »  Empty

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