REQUIEM DU CHAOS ł| Un masque cachant un autre.

Histoire :
Il y a de cela plusieurs lunes, un chaton vu le jour. On raconte que sa fourrure était aussi clair et soyeuse qu'une de ses choses dans le ciel qui cachait le soleil. À sa naissance, seul sa mère était à ses côtés lors de son enfance. Comme un souffle divin lui était insuffler, elle le baptisa Requiem. Requiem ne lui ressemblait d'ailleurs pas du tout. Elle avait un pelage sombre et des yeux clairs, très petite même. Le chaton ressemblait plus à son géniteur, même s'il ne l'avait jamais vu. D'ailleurs chaque fois qu'il lui demandait quand son père allait revenir, sa génitrice se contentait de lui offrir un sourire crispé avant de passer à un autre sujet de conversation. Il crût que sa mère n'avait aucun souvenir de lui, que sa mère n'avait éprouvé aucun sentiment pour cet inconnu et qu'elle s'était efforcée de l'oublier. Son enfance se poursuit en tant que solitaire. Elle lui apprit comment traquer ses proies, comment combattre, quelques notions des plantes, etc. Elle était si fière de lui, son enfant était particulièrement doué pour la traque, mais il se débrouillait mieux qu'elle en combat. Cela ne suffit pas.

En effet, un soir quand il revenait d'une fructueuse partie de chasse, il ne trouva pas sa mère à leur repaire. Quand il déposa ses proies, le jeune guerrier traqua son odeur. C'était un véritable jeu d'enfant à ses yeux, traqué une proie après une pluie était une toute autre paire de manche, mais deux odeurs vives encore fraîches le vent contre lui... il glissait avec agilité à travers les fougères, tous ses sens aux aguets comme lui avait apprit sa mère. La peur lui tordait l'estomac, il avait le pressentiment que quelques choses d'horrible allait se produire. Requiem entendit des éclats de voix. Il reconnu le miaulement sonore de sa génitrice. Ses pas s'approchaient et en voyant un matou tigré par-dessus elle, à la vue de la scène, il eu un blocage. Sa mère allait se faire tuer sous ses yeux, mais il n'arrivait a rien faire. Il dégluti et se fut à ce moment que sa mère eut un coup de griffe à la carotide. Son sang gicla sur le pelage de son assassin, sur les arbres les entourant et l'herbe. Avant qu'il n'ait un haut le cœur, une voix derrière lui le poussa a avancer. Son corps en tremblait en voyant le cadavre de qu'il aimait. La seule personne qui était proche de lui, morte. On le poussa dans ce qui pouvait s'apparenter a un terrier de renard. En fait, s'en était un vu l'odeur. Il n'en revenait tout simplement pas. Les deux solitaires ne nourrissaient que très peu le pauvre Requiem et les seuls fois qu'il sortait c'était pour amuser les deux idiots. La seule façon, c'était le combat à mort.

À sa première sortie, un matou bien plus grand que lui, avec une stature imposante. On poussa la crie du "commencer le combat" et les premiers coups, se fût lui qui les reçu. Il ne savait pas ce qui se passait, ni pourquoi il était là. Pourquoi se battre alors que la survie n'est pas nécessaire ? Il se résonna. Son adversaire s'apprêta à lui mordre l'oreille pour la lui arracher, mais Requiem était rapide. Il esquiva et griffa son visage. Fou de rage, le guerrier riposta en tentant de le frapper sur son flanc droit. Requiem devina et lorsqu'il s'approcha près de lui, il lui creva les yeux. Le jeune guerrier finit le combat lui planta ses griffes dans la gorge. Il mourra sur le coup. Le soir, il n'eut rien a manger. Le lendemain, on le laissa se reposer, mais le surlendemain, il combattit. Requiem tua encore et encore, son corps devenait de plus en plus faible or son esprit devenait de plus en plus féroce et sauvage. Au bout d'une lune il comprit. S'il voulait manger le soir, il devait manger la personne qu'il avait terrassé. Son corps reprenait en force et son âme de plus en plus folle. Ses mouvements étaient forts et imprévisibles, personne n'a pu lui résister. Un bon jour, il eut marre de cette vie. Marre de tuer pour rien. Il avait grandi. À la fin de son dernier combat, au lieu d'obéir aux dirigeants, il les tua. Comme il avait fait plutôt. Cela ne l'avait laissé ni chaud, ni froid.

Puis, vint le jour où il tomba sur un rabatteur. Il l'avait observé en train de chasser et voyant un potentiel en lui, le membre de la Confrérie proposa au solitaire de le rejoindre. N'ayant aucun chemin à suivre, il accepta. Requiem se fout un peu de la croyance de ce camp, mais n'en fait part à personne. Tout le monde le sait d'ailleurs. Cependant, il était honnête et loyal envers le camp, même s'il ne partageait pas les mêmes intérêts que ceux-ci. Lorsque la hiérarchie se complexifia, la meneuse décida de lui attribuer le rang de chef de la catégorie Traqueur. Il accepta sous l'unique condition que son nom devienne Requiem du Chaos. Ne voyant aucun problème et surtout l'importance, elle accepta sans se poser trop de question.