Quatre Clans, Une Destinée

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 Mon histoire que j'ai envie de faire éditer une fois finie

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MessageSujet: Mon histoire que j'ai envie de faire éditer une fois finie   Mon histoire que j'ai envie de faire éditer une fois finie EmptyLun 2 Mar 2015 - 18:05

Prologue

Une nuit de plus encore s’était écoulée depuis le départ de Morgane… Les chouettes effraies hululaient dans la pénombre. On entendit un bruit sourd, au loin… Qui est-ce ?
Était-ce notre espionne ? Morgane ? Était-ce elle ?
Morgane était une magnifique femme brune, aux yeux ambrés. Ce n’était pas elle qui s’était proposée pour le poste, oh non, loin de là ; Morgane était une femme mi chatte, mi humaine, connue pour sa discrétion hors pair. C’était étrange qu’elle ne soit pas revenue du royaume des magiciens… Elle devait juste y retrouver la perle magique permettant à Ambre, sa fille, d’avoir ses pouvoirs. Chaque être d’Animela en avait une…
Le bruissement recommença, plus proche, cette fois-ci. La jeune fille se crispa de peur, mais pour son plus grand bonheur, ce fut Morgane qui revint. La jeune espionne regardait ses jambes, honteuse. Elle annonça tristement :
« Il n’y avait pas la perle magique, là où je l’ai cherchée… Désolée, Princesse Amèle…»
La dénommée Amèle la dévisagea longuement, avant de pousser un râle. C’était impossible ! La perle était forcément chez les magiciens ! Ils l’avaient volée à la saison précédente… À moins que…
« Ce n’est pas ta faute, Morgane. Ils ont dû prévoir que nous tenterions de la récupérer, et ils l’ont cachée… Cependant… »
Visiblement, la phrase que la jeune princesse voulait prononcer se coinça dans sa gorge. Elle n’avait pas le courage de lui dire cette triste vérité en face…
Morgane s’inquiéta. Qu’arriverait-il donc, à cause de sa défaite ? Sa toute première défaite… Elle ravala un juron pour demander à Amèle quelle serait cette fameuse conséquence :
« Cependant ?
- Très bien, tu as gagné… ta… ta fille… Ambre…
- Oui ?
- Ambre… ne pourra… plus vivre ici… tant que… elle n’aura… tant qu’elle n’aura… pas… sa perle…
- Comment ça !!! s’affola Morgane. Et où ira-t-elle ? Elle est encore jeune et frêle !
- Je… j’ai prévu de l’envoyer à l’orphelinat Saint-Pierre.
- Sans mon avis ?! s’exclama Morgane, en larmes. C’est ma fille ! Je m’y suis attaché, tu sais ? Sans elle, je ne suis plus rien !!!
- Ne t’inquiètes pas, tu la reverras… Si le destin te le permet.
- Non ! Je ne veux pas !
- Tu n’as pas le choix. Tu dois la laisser partir.
- Non !
- Très bien, fulmina Amèle, je n’ai d’autres choix que de t’offrir un de mes pouvoirs. Tu pourras à présent surveiller ta fille quand tu veux, et selon ta volonté. Mais sache que tu ne pourras lui parler qu’une fois par mois sous forme de prophétie. Cela doit rester mystérieux pour elle. Et sache aussi que si tu désobéis à ces règles, tu mourras, et Ambre aussi. »
Morgane n’en pouvait plus. Elle ne VOULAIT PAS quitter sa fille, pourquoi Amèle ne la comprenait-elle pas ? Elle savait pourtant que séparer une mère de sa fille pouvait créer un grand désastre du côté de la mère, comme de la fille… Enfin, dans ce cas, que de la mère…
« Et moi, je vais te dire une chose. Et sache que je ne reviendrais PAS sur ma décision.
- Je t’écoute.
- À partir de maintenant, je ne suis plus TON espionne, et ce tant que ma fille sera dans le monde des humains et ignoreras que JE suis sa MÈRE et que JE L’AIME DE TOUT MON CŒUR, ainsi que jusqu’à ce qu’elle M’AIME AUSSI et qu’elle CONNAISSE SES ORIGINES ! cria-elle, avant de s’enfuir, en larmes, vers un bosquet. Elle se cacha derrière et fit pousser la plante le plus haut possible pour qu’elle puisse s’y abriter sans qu’il y ait l’ombre d’un regard qui l’espionne. Elle écouta Amèle grogner entre ses dents :
« Comment ça plus mon espionne ? N’importe quoi ! »
Morgane était fière d’elle. Elle avait réussit à faire en sorte que Amèle soit aussi blessée au cœur et fâchée qu’elle.
Une goute, deux goutes, trois goutes… La pluie s’annonçait longue… Elle suivit Amèle et vit la princesse enlever Ambre, pour l’emmener à l’orphelinat.
« Traitresse, grinça Morgane. »

Quelques mois plus tard…

Un couple d’amoureux se promenait dans la ville déserte. L’homme était assez petit, et avait un long nez fin. La femme, elle, était grande et mince. Pour l’embrasser, elle devait presque le porter. Elle murmura tristement :
« Nous n’avons jamais eu d’enfants… Nous qui en voulons tant un…
- Oui, Milène, tu as raison…
- Jean… Adoptons-en un ! »
Et, sans attendre de réponse de sa part, elle fila à toute allure vers l’orphelinat Saint-Pierre.
« Eh ! Attends moi ! »
Elle jeta un coup d’œil en arrière, et réprima un sourire.
. . . . .

Des petites têtes très mignonnes se dressaient dans des lits pour bébés. Ils étaient tous craquants, adorables, mais un seul intéressa Milène. Une petite fille aux yeux ambrés et aux cheveux bruns, longs et frisés les regardait avec des yeux ronds.
« Oh, qu’elle est a-do-ra-ble !!! Jean ? Bon, on prend celle-là !
- Excellant choix ! dit la femme qui offrait les bébés. Elle s’appelle Ambre, mais vous pouvez lui changer le nom, elle ne se souviendra pas de son ancien nom.
- Oh, oui ! s’excita Milène. Comment on l’appelle, chéri ?
- Valérie ?
- Oui… mais… pourquoi pas Aurore ? J’aime les deux.
- Oui ! J’adore ce nom, moi aussi ! Je préfère Aurore !
- Très bien, ajouta la femme, elle est à vous !
- Merci beaucoup ! »










Chapitre 1

« Aurore ! C’est le matin ! C’est l’heure d’aller à l’école ! »
Aurore réprimanda un rictus énervé. L’école… Encore l’école… Toujours l’école ! Mais… Aujourd’hui, c’était… LA RENTRÉE DES CLASSES !!!!!!! Elle entrait en quatrième. Son amie, Marion, avait fait deux années consécutives avec elle, dans la même classe… Serait-ce pareil, cette fois-ci ?
Ses deux autres amies, Thalia et Éloïse, seraient sûrement dans sa classe. Elles faisaient toutes deux allemand avec elle, et latin par la même occasion.
Aurore enfila son jean et son T-Shirt, mit ses chaussures de ville, pris son skate, et partit à toute allure… Mais… Elle revint à la même vitesse pour déjeuner des céréales, accompagnées d’un bol de chocolat chaud.
Cette fois, c’était la vraie. Elle repartit à la vitesse supérieure. Pas d’embuches pour Aurora-san ! Elle zigzagua entre les voiture, monta les collines les plus grandes, puis franchit le seuil du collège sans encombres. Elle arrêta son skate pile avant de percuter un mur. Ce fut un bel arrêt, maitrisé à cent pour cent.
Marion, Éloïse et Thalia approchèrent. Elle les salua respectueusement.
« Aurore, tu as toujours été trop polie… dit alors Marion. »
La jeune collégienne haussa les épaules. Et alors ?
« Ou pas ! reprit Marion, amusée.
- Bon, et si on allait voir ces fiches, là, pour savoir notre classe ?
- Oui, dit simplement Thalia, sa meilleure amie. »
Deux minutes suffirent pour que le club des quatre atteigne l’affiche. Aurore ne tarda pas à trouver son nom dans la liste des 4ème 7.
« Eh, vous êtes en quelle classe ? demanda-elle, curieuse.
- En 4ème 6, dit Marion.
- Moi, en 4ème 7, dit Thalia.
- Moi aussi ! répondit Éloïse. Je suis en 4ème 7 !
- Oh ! Moi aussi je suis en 4ème 7… Désolée, Marion…
- Ne t’en fais pas, je m’en remettrais facilement. »
Un bruit retentit…
« LA SONNERIE !!!!!!! »
Marion allait en A2, avec Mme Huon comme prof principale. Quant à Thalia, Éloïse et Aurore, elles allèrent en D4, avec Mme Duin en prof principale. Une prof de musique… Aurore en avait déjà entendu parler.
« Bonjour, dit Mme Duin, je suis Mme Duin, votre professeur principal et votre professeur d’éducation musicale. Sortez votre carnet de correspondance page 4. Vous allez remplir les professeurs, chose que vous attendez tous avec impatience, je suppose, dit-elle d’une voix rauque. Alors, en Français, vous aurez Mr Arinotan, en latin, comme les années précédentes, vous avez Mme Hélie, en Histoire, vous avez Mme Feuilledouc, en Allemand, comme toujours, Mme Merin, en Anglais, Mr Troutaux, en Maths, Mr Dairg, en Chimie, Mr Carinova, en sciences, Mme Zénie, en Technologie, Mr Tantère, en Art Plastiques, Mme Fry, et Musique, moi, et en sport, Mr Comedia. »
Aurore ne trouvait pas sa prof principale très… gentille. Elle avait l’air orgueilleuse et arrogante…
« Ensuite, les heures de cours… »
Et quand la journée se finit enfin, tous les élèves de la classe des 4ème 7 soupirèrent de soulagement. Une dure journée s’était enfin achevée.
Aurore prit son skate, dit un petit « À demain » à Thalia, Marion et Éloïse, et repartit vers chez elle. Mais là…
. . . . .

Un joli petit chaton noir était dessiné sur sa peau si belle… Mais là n’était pas le plus étrange. Ce chaton noir, là… Et bien il courait ! Aurore n’était pas dupe, elle l’avait vu courir ! Soudain, il miaula, et parla :
« J’ai faim ! Donne-moi une souris ! »
Aurore sursauta, et, effrayée, regarda sans bouger le chat qui venait de lui réclamer à manger. C’était un dessin, ce chat ! Pas UN VRAI CHAT !!!
Aurore réfléchit une demi-seconde, avant de dessiner une souris sur son bras. Le chat maugréa :
« C’est pas une souris, ça ! C’est une charogne ?
- Et bien ce sera tout pour aujourd’hui alors contente-toi en!
- Mais…
- NON ! J’ai dit NON !!! Point final ! »
Le chat dévora la souris en une bouchée, et râla :
« Pfff… Qui m’a donné un maître qui ne sait rien en rien sur le dessin ?
- TAIS-TOI !
- Oui oui je me tais… »
Aurore lui lança un regard triomphant, avant de se dire que ce n’était pas un vrai animal, mais juste son imagination. Elle réfléchit un instant, avant de s’écrier :
« Mais oui ! C’est logique ! Les chats qui parlent n’existent pas ! Ce chat est donc juste mon imagination !
- Je t’entends, maugréa le chat.
- D’ailleurs, tu t’appelles comment ? demanda alors Aurore.
- Ambre… Comme toi !
- C’est bien ce que je pensais ! Rien que mon imagination ! Je m’appelle Aurore, pas Ambre. D’ailleurs, c’est Aurore Degnind, et rien d’autre, mon prénom !
- Tu comprends tout de travers ! s’affola Ambre, soudain consciente que Aurore n’avait aucun souvenir de son passé.
- Mais non, chantonna-elle d’une voix claire et limpide. »
Ambre préféra se taire que continuer à essayer d’aider son maître.
Aurore monta dans sa chambre, ferma la porte à clé et fouilla dans les débris de son placard. Soudain, elle trouva quelque chose de rond… Ça ressemblait à une perle.
« Bon, c’est bien joli cette perle, elle ne sert à rien. Et hop, à la poubelle, dit-elle en envoyant la perle dans la poubelle de sa chambre, avant de crier, PANIER !!! »
Ambre s’agita soudainement, et sortit du bras de Aurore sans qu’elle s’en aperçoive, en murmurant : « Eh oui, moi aussi je peux ramasser des choses ! », puis reprit la perle et retourna dans le bras de Aurore. Elle dessina une jolie bague ou se trouvait la perle, et l’offrit à Aurore, qui s’écria :
« Qu’elle est belle! Je vais le mettre tout de suite ! »
Ambre émit un ronron rassuré, sachant que dès qu’Aurore mettra cette bague, plus personne ne pourra le lui enlever, même pas elle !

Le lendemain, à l’école, Aurore regarda son collier, orné de la perle vert émeraude. La veille, Ambre le lui avait donné : résultat, elle n’avait pas réussi à le retirer avant de dormir.
« Leçon de morale : Ne jamais écouter un chat dessiné ! dit Aurore le lendemain. »
Ambre, comme si elle avait lu dans ses pensées, maugréa :
« Et surtout, ne jamais écouter une fille sans cervelle ! »
Aurore lui lança un regard noir, énervée.
« Bon, j’ai faim, quand est-ce que je mange ? »
La jeune collégienne émit un rire sardonique, presque cruel, avant d’ajouter :
« Maintenant ! »
Et elle dessina une crotte de chien puant sur son bras !
« Allez, bon appétit ! dit-elle, en pouffant de rire. »
Ambre regarda le dessin de Aurore, puis annonça :
« Bon, je mangerai plus tard, une lueur amusée dansant dans ses yeux ambrés, et autre chose ! Donc… Cet immonde dessin restera sur ton bras… Au moins toute la journée !
- Quoi ! s’exclama la jeune fille, soudain effrayée. Du savon et de l’eau, vite !!! »
La jeune chatte ronronna, et en entendant un bruit de pas se rapprocher, elle s’immobilisa.
C’était Thalia.
« Salut, Aurore ! Ça va ? Oh… Sympa, le tatouage de chat ! Par contre… La crotte… Elle est super bien faite, mais… Disons que c’est bizarre, un tatouage de crotte de chien ! dit-elle, moqueuse.
- Oh, ça va ! »
Thalia esquissa un sourire, avant, au grand soulagement de Aurore, de lui proposer d’aller nettoyer le dessin… infecte ! Mais elle lui avait dit de ne pas s’attendre à que le chaton ne subisse aucun dégât, malgré les répliques de Aurore disant qu’il ne s’en irait pas comme ça.
La journée se déroula tout à fait normalement, hormis l’étrange disparition soudaine de Ambre, puis sa réapparition, et son « Ah, que j’ai bien mangé ! ». Une journée… merveilleuse !
Puis la cloche sonna la fin des cours, les élèves étaient libérés ! Aurore demanda à sa meilleure amie :
« Tu viens chez moi?
- Avec plaisir ! Il faudra juste que je dise à ma mère que je suis chez toi.
- Il y a le téléphone fixe de chez moi pour ça ! s’exclama la jeune fille.
- Parfait !
- En route ! »

Aurore prit son skate, et Thalia son vélo, et elles partirent rapidement. Cette fois-ci, Aurora-san n’avait pas le temps pour les grands slaloms prestigieux, elle devait juste se dépêcher pour rester le plus longtemps possible avec Thalia, mais celle-ci lui proposa :
« Et si on le faisait, ton fameux parcours de slaloms, Aurora-san ? »
Une question aussi tentante ne pouvait pas être refusée, après tout…
« Pas de problèmes, Thalia-san ! »
Et hop, petit saut en hauteur, puis, on se baisse deux minutes pour éviter d’éventuels obstacles aériens.
Comme à son habitude, elle n’eut aucun ennui.
Thalia enfourchait son vélo comme une cycliste professionnelle. Aurore remarqua ensuite une colombe dessinée sur son bras gauche, assez petite, et crut (elle n’en était pas persuadée) voir des petites ailes blanches derrière son dos apparaître, puis disparaître en une fraction de secondes.
« J’ai dû rêver… se dit-elle. »
Une petite voix couina près de son bras… mais c’était… Ambre !
« Toi aussi, tu peux faire ça ! Mais pas avec une colombe, avec un chat !
- Sans blagues ? Et quel chat ?
- Réfléchis, miaula Ambre, soudain très énervée… Moi, voyons ! »
Était-ce vrai ?












































Chapitre 2

Cela faisait maintenant plus d’un mois que Aurore avait ce chat moche dessiné sur le bras, à présent. Au fond, c’est vrai, elle le trouvait trop mignon… Certes ! Mais plutôt agaçant !
Elle avait bel et bien eu juste en voyant la colombe sur le bras de Thalia. Elle avait un magnifique tatouage… Aurore n’imaginait même pas une seconde qu’il était… bizarre.
Sinon, Aurore avait aussi remarqué un beau cheval sur le bras de Marion, mais c’était sans importance.
Deux minutes suffirent à Ambre pour se réveiller. Cela faisait un moment maintenant que Aurore ne pouvait plus dire que c’était son imagination, car cela ne durerait pas aussi longtemps.
« J’ai faim ! »
Encore et encore… Aurore dessinait bien mieux, aussi. Elle dessina alors une souris grasse et dodue rapidement, et regarda son « chat » la manger avec délice.
Vite ! L’école !
Se précipitant dans les escaliers, elle descendit à toute allure, empêchant presque le chat de manger.
Une chaussure, deux chaussures, des vêtements, un petit déjeuner, un skate et la voici en route avec son cartable vers l’école.
Alors, elle réalisa avec mépris que son réveil n’avait pas sonné… Et que… C’était… SAMEDI !
« C’est pas vrai, grommela Aurore, si seulement j’avais su, je serais restée au lit ! »
Quand elle rentra, sa mère la regarda avec des yeux ronds, et dit :
« Mais qu’est-ce qu’elle fait debout, ma petite feignante ?
Sûrement cela l’amusait, car elle rit vivement. Aurore, elle, n’avait aucunement envie de rire. C’était pas drôle, cette histoire !
« Te moques pas, surtout !
- Mais non, Aurore ! C’est juste assez… Inhabituel chez toi, ce lever tôt. Ah non ! C’est vrai, pas aujourd’hui ! Quelle idiote je fais ! Aujourd’hui, on est le…
- LE 5 SEPTEMBRE ! C’EST L’ANNIVERSAIRE DE THALIA ! »
Vite ! Vite ! Vite !

Il était deux heures moins le quart lorsque Aurore était fin prête : elle était tellement stressée qu’elle prenait encore plus de temps que d’habitude.
Le cadeau ! Sur l’armoire !
Thalia aime les colombes, non ? Il lui semblait que oui… Et une petite voix aigrelette n’hésita pas à le lui rappeler.
« Et pourquoi elle n’aimerait pas ça, puisqu’elle a un tatouage de colombe sur le bras !
- Mouais, pas faux, répondit Aurore en mâchant un pain au chocolat tiède, sortit tout droit du micro-ondes. Sauf si elle l’a eu sans le vouloir… C’est pas impossible, si ?
- C’EST impossible.
- Ah oui ? Parce que moi, je voulais un chat qui parle sur le bras, peut-être ?
- Qui sait ?
- Je n’en voulais pas !
- Peut-être pas toi, mais ta mère, si.
- Ma mère n’a PAS de chat sur le bras. »
Ambre ne répondit pas. Elle était… mystérieuse, soudain. Oui. Mais pourquoi ?
« Je craint ne pas pouvoir t’en dire d’avantage. »
Hein ? Mais… Que ? Quoi ? Ambre n’avait rien dit ? Non, elle avait envisagé de dire, c’est différent ! Aurore avait-elle lu dans les pensées de la chatte ?
Regrettant de ne pas pouvoir en savoir plus, car on ne lisait pas dans les pensées sur commande, si ?
Si elle savait… Morgane, pauvre Morgane…
Elle avait recommencé ! Mais… Qui était cette Morgane ?
Aurore cria alors :
« MAMAAAAAAAAAAN ! C’est qui, Morgane ? »
Et elle regretta tout de suite ce cri. Il alerta non seulement sa mère, mais surtout Ambre, qui feula, en même temps que sa mère hurla :
« Mais qui t’as parlé de ça ? »
Oh oh, elle allait avoir des problèmes…
« C’est papa. Il m’a dit que vous connaissiez une certaine Morgane, et il est parti avant de me dire qui c’était ! »
C’était un mensonge parfaitement réussi… Enfin, à condition que son père ne détruise pas son plan…
« Ton père aurait-il une maîtresse ?
- Euh… Je sais pas !
- Aurore… ajouta Ambre, furieuse. »
N’ayant pas de réponses, elle fit alors semblant d’en vouloir à sa mère et fila se refugier dans le grenier.
Dans un premier temps, tout ce qu’elle fit, c’était réfléchir. Ensuite lui vint l’envie de fouiller. Et elle ne fut pas déçue.
Au début de ses recherches, elle trouva un collier en ficelles. Ensuite, une photo de son père, sa mère et elle. Pas très intéressant.
Mais ensuite, elle trouva un papier parfaitement plié dans une enveloppe où était écrit à l’encre verte des signes étranges.
D’accord, elle n’avait pas vraiment trouvé… Elle avait marché dessus… Mais ça ne change pas grand chose, non ?
La lettre était étrangement propre, malgré la vieillesse du papier très visible. Il devait dater de plus de 10 ans, à voir la couleur du parchemin.
Et il était écrit cela :

Très chère Ambre,

J’espère sincèrement que tu lises cette lettre. Il faut te rendre à l’évidence, tu n’es pas normale. Tu as des pouvoirs. Je ne sait pas lesquels, mais j’espère que toi, tu sais. Depuis plusieurs jours, je te cherche, et je ne sais pas ou Amèle t’avait envoyée.
Mais je t’ai retrouvée. J’ai déposé cette lettre dans la sorte de chambre pour que tu la découvres toi-même.
Le temps presse ! Retrouves ta bague d’émeraude et ouvre le passage sacré, ou nous mourrons tous.
Tu as entre tes mains l’avenir d’un royaume entier.
Cordialement, Morgane.
Étrange, non ?
Un couinement retentit près d’elle :
« La lettre du Destin ! s’écria Ambre. »
Hein ? La lettre du quoi ?
« Essaye de la lire !
- Mais c’est illisible, répliqua Aurore, exaspérée.
- Mais non ! Moi je la lis sans problèmes… mais… »
Mais tu ne veux pas me la lire ?
Elle se concentra alors. D’abord sur la première phrase :

Très chère Ambre,

Elle se concentra. La phrase devint alors floue et les mots commencèrent à changer de forme. On voyait alors :

Très chère Ambre,

Mais… ELLE POUVAIT LIRE ! Alors elle se concentra d’avantage, et la phrase redevint floue. Jusqu’à ce que cela donne un :

Très chère Ambre,

Très chère Ambre ? La lettre s’adresse au chat ?
Alors elle se souvint que Ambre l’appelait ainsi, au début… La lettre s’adressait donc à elle ?
Aurore se concentra sur toute la lettre, en entière, et cela finit par ce résultat :

Très chère Ambre,

J’espère sincèrement que tu lises cette lettre. Il faut te rendre à l’évidence, tu n’es pas normale. Tu as des pouvoirs. Je ne sait pas lesquels, mais j’espère que toi, tu sais. Depuis plusieurs jours, je te cherche, et je ne sais pas ou Amèle t’avait envoyée.
Mais je t’ai retrouvée. J’ai déposé cette lettre dans la sorte de chambre pour que tu la découvres toi-même.
Le temps presse ! Retrouves ta bague d’émeraude et ouvre le passage sacré, ou nous mourrons tous.
Tu as entre tes mains l’avenir d’un royaume entier.
Cordialement, Morgane.


Morgane… Mais c’était qui, à la fin ? Et puis, ça voulait dire quoi, Le temps presse ! Retrouves ta bague d’émeraude et ouvre le passage sacré, ou nous mourrons tous.
Tu as entre tes mains l’avenir d’un royaume entier. ?
Et puis, dans la sorte de chambre… C’était un GRENIER, désolé ! Cette Morgane était vraiment pommée, dis-donc ! Dans une chambre il y a un lit, un bureau, des placards, un réveil etc.
Et enfin, j’ai des pouvoirs ? C’est quoi cette blague ?
Elle réussit à lire… Enfin je pense. Morgane, elle a trouvé ta lettre.
Ambre ! Elle pensait ! Mais ? Un pouvoir… C’en était un, lire dans les pensées ? Non, elle ne pensait pas.
« Aurore, réponds donc à cette lettre !
- Quoi ? Mais je sais pas écrire le machin chose, moi !
- Pas besoin, écrit une lettre en français, tu vas voir, si tu souhaites que cela atteigne Morgane, cela deviendra la bonne écriture.
- Euh… Ok. J’essaye. »
Et elle écrit, sur une feuille vierge, à l’encre bleue:

Bonjour, Morgane.
Je m’appelle Aurore. Qui es-tu ? Et c’est quoi, cette histoire ?
Je ne comprends rien, et si tu voulais bien me débarrasser du chat que j’ai sur le bras et me laisser tranquillement vivre ma vie avec mes amies, je t’en serais pleinement reconnaissante.
Merci de ta compréhension.

« Et après ?
- Tu imagines les lettres se transformer en l’écriture que tu as vue tout à l’heure. »

Aurore obtempéra. Et ça eu de l’effet.


Bonjour, Morgane.
Je m’appelle Aurore. Qui es-tu ? Et c’est quoi, cette histoire ?
Je ne comprends rien, et si tu voulais bien me débarrasser du chat que j’ai sur le bras et me laisser tranquillement vivre ma vie avec mes amies, je t’en serais pleinement reconnaissante.
Merci de ta compréhension.

Pas mal !
« Maintenant, donne la moi ! »
Elle donna la lettre à Ambre, enfin la mit sur son bras, et, à son grand étonnement, Ambre sortit de sa main pour saisir le papier et dire :
« Je reviens après ! »
Hein ?! Comment ça se fait ? C’est un dessin, non ?

Dix minutes plus tard, son téléphone portable sonna. Aurore sursauta en voyant que c’était Thalia. Pourquoi l’appeler ?
« Salut, c’est moi !
- Oh, Thalia, salut. Ça va ? Qu’est-ce qu’il y a ?
- C’est plutôt à moi de te poser la question. Pourquoi tu n’es pas venue à la fête ?
- Quelle fête ?
- Mon anniversaire. Tu as oublié ?
- Oh non ! Désolée, j’ai eu un… empêchement. Faudra que je te dise quelque chose…
- Je viens chez toi, si tu veux. Ou alors viens.
- … En privé !
- Alors rendez-vous chez moi, je vais t’emmener quelque part ou il y aura pas d’oreilles discrètes !
- Où ?
- Le lac.
- Mais il y a tout le temps des tonnes de gens !
- Pas dans notre base secrète !
- D’acc, j’arrive. Mais rendez-vous tout de suite à la cachette !
- OK, je t’attends déjà ! »
Aurore raccrocha. Je t’attends déjà ? Mais le lac était à une heure de chez elle. Comment pouvait-elle déjà y être ?
On s’en fiche !
Cinq minutes, c’est ce qu’il fallut à Aurore pour arriver au lac.
Trois minutes, c’est ce qu’il lui fallut pour trouver Thalia.
« Salut !
- Ah ! Tu es là… Alors, qu’est-ce qui se passe ? »
Aurore avait décidé de commencer par le moins choquant.
« Regarde cette lettre, t’y comprends quelque chose ? »
Alors elle montra la lettre de Morgane.
« Bien sûr. Ce n’est pas compliqué à comprendre, non ?
- Hein ? Et qu’est-ce qu’y a d’écrit ?
- Arc plante machin fleur chose, dit-elle lorsqu’elle comprit visiblement son erreur fatale.
- Non !
- D’accord… JE SAIS ! Apmfc !
- N’importe quoi !
- Qu’est-ce que tu veuilles que je dise d’autre ?
- Ça suffit, Hirondelle ! Dit-lui, dit alors une voix sortie de nulle part.
- Euh… Qu’est-ce qui se passe ?
- HIRONDELLE ! TAIS-TOI, hurla Thalia.
- Thalia ? »
Grand silence. Thalia regarda alors Aurore d’un air coupable.
« Thalia… … … … … ?
- D’accord, d’accord… Je vais tout te dire ! Mais où est Ambre, d’abord ?
- Ambre ? Dit Aurore, en faisant semblant de ne pas comprendre.
- Oui ! Aurore, un chaton noir, tatouage vivant, qui est timide, arrogant, sympa et cool, et qui adore les souris et les écureuils ?
- Un tatouage vivant ?
- Ne fait pas semblant de ne rien comprendre.
- Tu me cherches, Hirondelle ? dit alors un chat noir, derrière un mur.
- Ambre ! »
Aurore en resta bouche bée. Qu’est-ce que…? Ils se connaissent ? Et pourquoi Hirondelle ? Et…
Des milliards de questions voulurent sortir de sa bouche, mais rien ne sortit.
« Euh… Aurore ?
- …
- Tu… ne m’en veux pas ?
- Pour quoi ?
- Euh… Pour faire des cachoteries, et mentir ?
- Et…?
- Pour… Être devenue ta meilleure amie que par principe… EXCUSES-MOI, hurla-elle alors, puis elle s’enfuit en pleurant. »
Aurore la regarda sans broncher. Elle n’était pas d’humeur à dire « Attends ! » ou même « C’est pas grave ! Reviens ! ».
Non, elle était pensive, triste et muette de stupeur. Sa meilleure amie… La trompait ?! C’était… Impossible, insupportable même pour Aurore.
Cachoteries… Alors qu’elles s’étaient promises de ne rien se cacher… Alors, le souvenir d’une Thalia coupable lors de cette promesse lui revint. Thalia savait qu’elle ne tiendrait pas sa promesse… Alors pourquoi… pourquoi maintenant ?
Enragée, Aurore rentra chez elle dans la plus grande des démarches colériques.
Elle donna un coup de pied dans la porte, qui s’ouvrit, puis elle claqua la porte derrière elle. Sa mère, abasourdie, la regarda. Et elle avait raison ! Aurore était bizarre !
Elle monta les escaliers d’une démarche cinglante et entra dans sa chambre, qu’elle claqua à son tour.
Et elle regarda sur son bureau. Une lettre. Un chat. Un chat qui tient une lettre. Sur son bureau. Ambre. La lettre de Morgane. Ambre qui tenait la lettre de Morgane.
Bien qu’elle fût longue à la détente, elle finit par reconnaître l’écriture majestueuse et mystérieuse sur la carte.
Ambre se fraya un chemin parmi les décombres de la chambre de Aurore, et déposa la lettre.
Aurore murmura un petit « merci », ouvrit la lettre et lut.

Chère Ambre,
Je vois que tu es perplexe. C’est normal.
Tu t’appelles bel et bien Ambre, malgré ce que tu dis, et je ne peux pas te débarrasser de ton animal-totem.
Ne t’inquiète pas. Il te suffit simplement de te réconcilier avec ton amie, et tout deviendras plus clair…

Morgane.

Cette Morgane… Comment savait-elle donc que Aurore c’était disputée avec Thalia ? Et puis… Un animal-totem ?! Qu’est-ce que c’est que cela ?
« Ambre. Qui est Morgane ? Réponds ou je dessine un couteau dans ton cœur, dit Aurore lorsque Ambre reprit sa place dans son bras.
- … … …
- J’attends !
- C’est ta mère.
- Ma mère ? Et puis quoi encore ? Pourquoi pas mon chihuahua pendant que t’y es ! »
Ambre resta muette.
Aurore décida alors avec conviction d’aller voir sa mère, et de lui demander. Elle descendit au salon, et dit à sa mère :
« Coucou. Qui est ma vraie mère ?
- De quoi tu parles, demanda sa mère avec peu d’assurance : l’inquiétude se lisait dans ses yeux.
- Ne mens pas ! J’ai reçu une lettre d’une dame qui dit être ma mère !
- Oh, chérie…
- Réponds d’abord, la coupa Aurore.
- Très bien. C’était il y a bien longtemps… Il y a 13 ans, exactement…
- Sans blagues ? Waouh ! Comme si je ne savais pas quand je suis née !
- Moques-toi, moques-toi, pesta Milène Degnind, la mère de Aurore. Tu veux que je continue ? Si non, tant mieux !
- Continue.
- Pff … Alors, voilà. Tout ce que je peux te dire, c’est que nous t’avons adoptée, ton père et moi. »











































Chapitre 3


« Adoptés ?!
- Oui… On a changé ton nom. On a choisis Aurore… Un si beau nom, pour une si jolie fille !
- Comment je m’appelais ?
- Je ne sais plus trop… Amber, je crois… Attends, ça me reviens ! »
Aurore croisa les doigts pour que ce ne soit pas…
« C’était Ambre ! »
L’effroi dût se lire dans les yeux de Aurore car Milène la dévisagea d’un air étonné.
« C’est joli, Ambre. Pourquoi cette tête ?
- Tu peux pas comprendre, m’man. »
Ambre se précipita dans sa chambre, et regarda Ambre 2 (le chat). Celle-ci la dévisageait d’un air vainqueur. Et Aurore détestait ça !
Elle alluma son ordinateur, pris un bout de chocolat trainant dans sa cachette exprès bonbons-choco-gâteau pour extrême urgence : l’extrême urgence ne fonctionnant pas très bien ! Elle en prenait jour et nuit, et quand la réserve était vide, elle allait en reprendre. Et elle passait tout le temps incognito ! Ni vu, ni connu !
Elle regarda ces mails : deux pubs, sur marmiton. Oui, sa mère utilisait l’ordi d’Aurore pour aller dessus, alors, ben voilà le résultat !
Sinon, il y avait une notification disant que l’on avait répondu à son commentaire sur La Guerre des Clans, Hunger Games ! Cool ! On avait répondu à son message nommé « Salut à tous, une p’tite annonce sur les Hunger Games. »
Elle avait attendu toute la journée que l’on y réponde ! Qui c’est qui y avait répondu ?
Tiens ! C’était Ambry (Étoile Ambrée). Quelle coïncidence ! Aurore venait justement de découvrir qu’elle s’appelait Ambre !
Elle éteignit alors l’ordinateur avec une fureur non indéterminée ! Et le ralluma aussitôt.
Elle fit alors un passage sur LGDC Suis ton Destin… AUCUNE TRACE D’UNE AMBRE, YOUPI, pensa-elle. Puis, sur LGDC Incarnation, et là…
1 New MP.
Qu’est-ce que ça peut bien être ? Elle cliqua dessus, et là…

Bonjour à tous.
Nous allons organiser une assemblée pour noël. Veuillez répondre à ce sujet en remplissant ce formulaire :

Nom du chat :
Âge (en lunes) :
Clan :
Rang :
Participe à l’assemblée : oui non

Cordialement. Le STAFF : Étoile de Lune, Étoile d’Ouragan, Étoile d’Éclair, Ambre…

Aurore ferma aussitôt l’onglet. Ambre ? Encore Ambre ; toujours Ambre ?!!!!!!!
Elle en avait… Assez ! Elle ne voulait plus jamais entendre parler de Ambre, que ce soit la couleur ou même un chat ! ELLE N’EN VOULAIT PAS ! C’était pas compliqué à comprendre, si ?
Soudain retentit une petite mélodie courte derrière moi. C’était mon portable.
Je l’allume et regarde…
1 NV Message…

Je clique. Thalia. Cette traitresse. Et en plus elle disait…

Désolée. J’ai échoué à ma mission. Adieu.

What ? C’était une des questions qui défilaient dans la pauvre tête de… la pauvre Aurore.

« T’inquiètes pas… Elle retourne auprès de Morgane, dit alors la petite voix bien faible aujourd’hui de Ambre.
- Oui, justement.
- Tu n’as pas à t’en faire. Morgane s’occuperas d’elle… À moins que… Non ! Ce sera Princesse Amèle qui s’en occupera… OH NON POURQUOI J’AI DIT ÇA ? »
Aurore la regarda avec étonnement… Princesse Amèle ? Pourquoi elle aurait du s’empêcher de dire un petit nom ridicule…
Alors elle comprit. Pas par intelligence, non… Elle comprit après avoir vu…
En un instant, sa chambre fut couverte d’une brume blanche. Qui disparut aussitôt, laissant place à une belle femme aux traits fins, possédant des yeux d’un bleu océan, des lèvres pourpres et des cheveux longs, ondulés, fins et d’un noir profond.
Elle portait une robe en soie, bleu océan, avec des fils gelés. Elle était la beauté incarnée.

Aurore s’extasia. Qui était-ce ?
Ambre, toujours hors du bras, s’exclama :
« Princesse ! »
Et elle s’inclina. Ses yeux étaient emplis de respect.
« Ambre, répondit la femme d’un voix cristalline, mais d’un ton énervé. Pourquoi m’avoir réveillé ?
- C… C’ét… Ait… Une erreur !
- Y a intérêt !
- Ouiiiiiiii… »

Aurore les regarda avec des yeux ronds… Et on entendit :

« Aurore ? Tout va bien ? J’ai entendu des voix inconnues dans ta chambre… J’arrive ! »
Sa mère. Enfin, sa mère Adoptive, quoi. Elle montait les marches et Aurore n’y pouvait rien. Elle était trop stupéfaite pour… Agir.
Alors elle regarda la dispute, sans rien dire, et attendit… Encore et encore… Jusqu’à un…

Toc toc. À sa porte ! Sa mère.

Ambre et… Amère, c’est ça ? Non… Oh, pas grave ! Elles continuèrent à se hurler dessus sans rien dire au sujet de sa mère qui arrivait…
Alors sa mère ouvrit la porte. L’air se rafraichit, et en un instant, Aurore se retrouva seule avec sa mère.
Elle rit doucement, et sa mère repartit, étonnée. Ambre et Amèle… Oui, Amèle, c’est ça ! Réapparurent, et Amèle soupira :
« Ah ! C’était moins une ! Une seconde de plus et on était repérées ! »
Aurore suffoqua. Comment ça, une seconde de plus et ils étaient repérés ? Non ! Un millième de seconde ! Voire moins… Enfin bref, ce qui est fait est fait, c’est ainsi. On ne peut pas changer le passé !
Soudain, l’air se rafraichit et, étrangement, plus personne ne bougeait. Sauf Aurore. Alors elle risqua un petit « Ambre ? ». Pas de réponses. Le chat… Était… Figé. Alors Aurore hurla « MAMAN ? ». Rien. Étrange.
Alors Aurore descendit, et vit sa… mère ? Elle était en train de tomber, mais, comment dire, ne bougeait pas. Elle était… Figée en l’air, oui, on pourrait dire cela !
L’air, soudain, devint plus chaud, réconfortant. Sa mère tomba, et on entendit un « Boum ! ». Sa mère, en bougonnant, lui dit :
« Depuis quand t’es là, toi ? »
Aurore ne sut quoi répondre. Depuis quand ? Et bah… Sa mère ne l’avait donc pas vue entrer ? Bizarre…
Elle remonta à l’étage, sous les yeux surpris de sa mère, et dit :
« Me revoilà ! J’étais en bas !
- Ah bon ? Je t’ai pas vue sortir… murmura Ambre, mi choquée, mi admirative.
- Tu penses la même chose que moi, Ambre ?
- Bien sûr, Amèle. »
Depuis quand Ambre l’appelait Amèle ? Songea Aurore en se retenant de pouffer de rire.
Soudain, une réflexion surnaturelle, mais qui pourrait expliquer certaines choses, lui vint.
« Ambre ! Est-il probable que j’ai… des dons ? Risqua-elle, à l’offensive.
- Bien sûr que tu en as !
- … »
Aurore n’en crût pas ses yeux ; des pouvoirs, elle ? Aurore, jeune fille tout a fait normale jusqu’ici, des… pouvoirs ?
Alors elle se remémora cette scène, lorsque Thalia et elle n’étaient pas en froid l’une avec l’autre. En rentrant, Aurore avait vu des ailes sur le dos de Thalia pendant quelques secondes… Elle avait ensuite crut que ceci était une hallucination, mais maintenant qu’elle y pensait, elle ne pouvait nier le fait que Thalia soit comme elle. Non seulement elle avait un dessin de colombe sur le bras, et en plus, ce tatouage parlait !
Maintenant qu’elle y pensa, elle se souvint avoir vu un cheval dessiné sur le bras de Marion. La traitresse ! Elle aussi ?
Aurore ne savait pas quoi en penser, mais quoi qu’il en soit, elle devait vérifier. Elle irait voir Marion, regardera son bras et lui demandera ce que c’est que ce tatouage ! C’est décidé !
Aussitôt pensé, aussitôt fait ! Oui, penser, ce n’est pas dans l’expression ; mais ça ne change rien !
Elle pris son skate et fila vers chez Marion, sans laisser le temps à Ambre de la rejoindre. Lorsqu’elle arriva, elle sonna. La mère de Marion ouvrit d’un air accueillant. Chaleureusement, elle l’invita à venir dans la chambre à Marion. Celle-ci était à l’équitation. Donc n’était pas là.
Lorsqu’elle revint, ses yeux s’illuminèrent en la voyant. Elle dit un petit bonjours, fila se changer, car la tenue pleine de boue n’était pas très accueillante, et lorsqu’elle revint, elle était en leggins avec un T-Shirt noir, ou un cheval était dessiné.
Elles montèrent à l’étage, ou Marion dormait. Elle la regarda joyeusement, avec une pointe de curiosité dans le fond des yeux. Aurore regarda alors le bras de son amie, et l’interrogea sur ce fameux cheval noir aux yeux émeraude.
« Oh. Tu l’as remarqué ? Tu en as un aussi, non ? » Après que Aurore ai acquiescé, elle continua : « C’est une marque de ton appartenance à la cité d’Animela. Chacun de ses habitants en possèdent un. C’est un animal parlant qui te guide dans tes quêtes, et t’aides.
- Pourquoi ne pas me l’avoir dit plus tôt ?
- Tu ne m’as jamais demandé ! Pourquoi te l’aurais-je dit ?
- Et… Ton cheval, il parle ?
- Oui.
- Pourrais-tu m’en dire plus… Sur Animela ?
- C’est une cité perdue au fin fond du temps et de l’espace. Chaque être est doté d’un animal mascotte qui le guide dans ce qu’on appelle une quête. Nous avons aussi un don particulier, parfois plusieurs, cela dépends de l’attention que la Princesse Amèle a sur toi, qui te sert à servir le bon côté du monde, à protéger l’équilibre cosmique de la terre. Nos ennemis sont les magiciens. Ils font tout pour nous tuer, nous faire souffrir. Comme tu es un être d’Animela, tu peux aussi faire ce qu’on appelle des « Apti-Change ». Cela consiste à changer d’apparence en fusionnant partiellement ou entièrement avec ton Guide. Pour toi, c’est un chat. Pour moi, c’est un cheval. Oh ! Oui, et pour les pouvoirs, les pouvoirs les plus courant sont de se rendre invisible ou de changer le temps. Je dis le temps, en fait je parle du soleil, de la pluie etc.
- Et les moins courants ?
- C’est tout ce qui est manipuler le présent, passé ou futur. Seul des proches de Amèle le peuvent.
- Comment on les reconnaît?
- C’est assez simple ! Ils sont tous dotés d’une marque sur le front et sont les seuls à pouvoir l’appeler en ayant une réponse de sa part. Et encore ! Amèle ne vient que très rarement !
- Oh, je vois. »
Ces paroles terrorisèrent Aurore. Elle, une proche d’Amèle ? Elle n’avait jamais vu cette femme !
Elle avait une dernière question à lui poser…
« Autre chose !
- Je t’écoute.
- Qui est Morgane ?
- Morgane… C’est la plus grande des proches d’Amèle, avant sa soi-disante dispute. Elle a presque tous les pouvoirs. C’était l’ancienne espionne la plus redoutable d’Amèle, avant…
- D’accord, merci Marion, à plus ! »
Marion acquiesça, sûrement très étonnée de cette irruption dans sa chambre, mais comprenait Aurore. C’était normal, quant on savait qu’elle n’était au courant de rien… Elle aurait fait pareil.
Là, le sang de Aurore se glaça soudainement. Éloïse se trouvait à quelques pas de là, ayant entendu sa conversation entièrement. Elle se dit alors qu’elle devait être comme Marion, Thalia et elle, mais étrangement, Marion s’exclama :
« Oh ! Tu écoutais, Éloïse ? Je faisais une blague à Aurore ! C’est juste un tatouage après tout !
- Ah ouais, c’est vrai ? Bizarre, ta blague…
- T’inquiètes, j’ai un humour de naze, mais je suis forte pour convaincre les gens…
- Tu n’as jamais réussi à convaincre la prof de t’améliorer ta note…
- Ouais… Mais c’est différent !
- C’est ça, c’est ça, différent… »
Éloïse franchit le seuil de la maison, et Marion soupira de soulagement. Visiblement, Éloïse n’était pas… Une Animela ? Oh, et puis zut ! Et elle avait entendu ? Zut de zut !
Elle décida alors de quitter la chambre à son tour. Elle retrouva bientôt Ambre qui l’attendait, embêtée. Elle se rongeait les griffes, oui les griffes, montrant son inquiétude. Aurore dit soudain d’un ton doux :
« Je lui ai parlé. »
Ambre la fixa avec des yeux ronds de stupeur. Aurore était gentille, là ? Elle n’avait pas trucidé Marion ? Étrange étrange… Sa maîtresse resterait toujours un mystère de la nature…
Ambre agita la queue, satisfaite. Ah, sa maîtresse ne changera jamais ! Elle ronronna et se lécha la patte, avant de s’écrier :
« Super ! »
Elle vit soudain l’anxiété de Aurore, et s’arrêta net.
Aurore regarda sa chambre, le regard vague… Elle regarda sa main, et la tendit vers la porte, avant de murmurer : « Lumaris ! »…

































Chapitre 4

Thalia se leva. Tremblante, elle repensa à ce qui c’était passé avec Aurore. Quelle tristesse… Elle l’avait… Trahie !
De grosses larmes roulèrent sur son visage, et soudain, elle incanta :
« Portis Naevros ! »
Un portail bleu encre apparut soudain. Sans hésiter, Thalia y pénétra et ferma les yeux. Ses cheveux châtains voletèrent, et elle se retrouva en un rien de temps à Animela.
Elle se précipita vers le château, pleurante. Elle rentra sans frapper, et se dirigea vers la chambre de Amèle, sa reine, mais aussi mère.
« Maman, hurla-elle, essoufflée. »
Amèle était là. Elle lisait un livre intitulé… «Vie et Amour des Humains ». Thalia soupira, et rabroua sa mère :
« Mais quand est-ce que tu vas arrêter avec ton journal sans intérêt ?
- Mais… Chérie, voyons ! »
La grande femme aux boucles brunes leva ses yeux verts émeraude pour les poser sur ceux de sa fille. Elle soupira, posa le journal, se leva et pris dans ces bras sa fille unique.
La jeune princesse aux prunelles couleur diamants versa de chaudes larmes, et conta ses malheurs à sa chère mère.
Celle-ci l’écouta sans broncher, puis décida une petite visite à l’improviste chez Aurore, mais…
« Non, maman ! N’y vas pas ! C’est à moi seule de régler ce problème !
- Comme tu le souhaites… »
***
Marion regarda Ness et sourit. Celle-ci lui rendit son sourire, ses crins dorés virevoltants dans tout les sens.
Il serait bien difficile de convaincre Éloïse que ce qu’elle avait dit à Aurore était faux… elle baissa les yeux, pris le téléphone et composa le numéro d’Éloïse. Et elle n’eut pas de réponses… À son grand étonnement. Elle composa donc celui d’Aurore. Rien non plus. Étrange…
Elle regarda de nouveau Ness, et celle-ci hocha de la tête. Elles sortirent dehors, et Ness se retrouva en face de sa maîtresse. Elle fronça les sourcils, monta sur sa jument et elles galopèrent vers la maison de Aurore.
Sa maison brillait d’une étrange lueur. Les murs, habituellement lisses et d’un beige profond, étaient à présent blanc étincelant… En fait, la maison luisait comme une luciole dans la nuit…
Intriguée, elle frappa. Pas de réponses. Elle entra donc, la porte était à son grand contentement ouverte. Elle monta à la chambre de Aurore. Et là, elle vit l’improbable. La lumière venait non pas de la maison, mais de la jeune fille.
« NON ! STOP ! AURORE ! »
Sachant que la jeune fille était en transe, il n’y avait qu’un seul moyen…
« Allons-y, Ness !
- Oui, c’est parti ! Étoile des Rêves, prête nous ton pouvoir !
- Lunaria ! »
Ness et Marion se mirent à fusionner. Marion fut vêtue d’une robe bleue et ses cheveux furent noués en une tresse soigneusement rangée sur son épaule droite. Des oreilles de cheval lui vinrent sur la tête, faisant disparaître ses oreilles normales, et une queue d’équidé lui vint. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, le marron habituel avait laissé place à un bleu couleur océan. Un bleu d’un pur magnifique.
Marion fronça les sourcils, et cria :
« Éternas ! »
Soudain, les yeux vitreux de Aurore reprirent leur éclat habituel, et la jeune fille s’affala sur son lit, perdant connaissance…
Marion courut chercher une serviette humide pour lui mettre de l’eau sur le front. Lorsqu’elle revint, elle lui appliqua la petite serviette sur la tête, mit sa main sur sa nuque et jugea. Elle était brulante ! Elle avait de la fièvre.
Elle ferma les yeux, anxieuse. Il fallait que la jeune fille se réveille, à tout prix ! Car elle risquait de mourir…
Marion plaqua ses mains sur le front de son amie, et incanta :
« Oh, lune, toi qui profère les pouvoirs de la guérison, permet qu’en ce jour et qu’en cette heure, cette jeune fille innocente se réveille totalement soignée ! »
Elle croisa les doigts. Soudain, une écriture apparut devant ses yeux, c’était : lumière, éclaire les cieux ! Soigne cette enfant fragile !
Bingo ! Ça avait marché !
La jeune fille au teint pâle ouvrit les yeux faiblement et laisser échapper un souffle frais. Soudain, un éclair bleuté passa par là et un jeune homme apparut. Il avait des cheveux blancs, ses yeux noirs brillaient d’une étrange lueur, et il possédait un manteau en velours. Il regarda Aurore, et… L’embrassa !
Marion fit des yeux ronds et gifla l’homme, qui s’en alla prestement.
« Aurore ! Ça va ?
- Oh ! Oui, ça va, ça va… Mais c’est qui ce type qui vient de me…
- Je ne sais pas, je ne le connais pas…
- En tout cas, il est chou !
- C’est bien toi, de tomber amoureuse du premier venu…
- Mais il vient de m’embrasser !
- Ce n’est pas une raison ! »
Aurore bougonna. Tout en repensant au mystérieux inconnu qui l’avait un peu gênée devant son amie, elle se leva, chancela un peu, et reprit son équilibre. Elle effleura le mur, et plissa les yeux. Marion l’observa, dubitative, avant de laisser échapper un soupir rassuré.
Aurore allait bien, c’était l’essentiel. Après tout ce qu’elle avait enduré… C’était la moindre des choses. Maintenant, elle devait manger. Et se reposer. Et pas qu’un peu ! Son teint était livide et elle semblait fatiguée. Des légères rides se dessinaient en dessous de ses petits yeux noisette.
Aurore tomba, et avec un grand effort se releva. Elle s’affala de nouveau, cette fois-ci sur son lit. Elle était épuisée. La lumière qui l’avait envahie plus tôt avait puisé toutes ses forces, et elle ne pouvait plus faire un geste.
Soudain, une silhouette noir jais jaillit de derrière le lit et posa ses yeux émeraude sur Marion. C’était Ambre.
Elle s’avança et regarda sa maîtresse d’un air compatissant. Elle regarda ensuite de nouveau la jeune Marion et dit :
« La pauvre ! C’est la première fois qu’elle est autant épuisée… La force magique d’Aurore est plus forte qu’on ne pourrait l’imaginer… Marion ! Je dois te dire quelque chose. Un secret que même Aurore ignore. Écoute-moi bien…
- Je… Je t’écoute.
- Sais-tu… Qui elle est réellement ?
- N…Non ! Mais que veux-tu dire par là ?
- Aurore est… la fille de Morgane, et aussi d’un homme…
- Qui ?
- De… De… Du Roi des Magiciens !
- Que… Quoi ?! »
Ambre baissa les yeux, coupable. Elle ne mentait pas. Non. Elle était sincère.
Marion en fut horrifiée. Morgane était… Tel un ange. Comment avait-elle put tomber amoureuse d’un démon comme le Roi des Magiciens ? Cela restait un mystère…
Elle baissa les yeux, déconcertée, et s’assit à côté de son amie.
Quelques heures passèrent, et Aurore restait endormie. Et enfin, la jeune fille aux cheveux jais ouvrit les yeux. Mais il y avait un problème… Ses yeux habituellement d’un saphir pur avaient laissés place à du blanc. D’ailleurs, le même blanc pur de la couleur des cheveux de l’homme qui l’avait embrassée. Et ce n’est pas tout…
Aurore se leva, fit deux pas en direction du mur et se cogna. Étonnée, Marion dit :
« Regarde un peu ou tu vas ! Tu vas te faire mal !
- Déjà fait ! Et puis, de toutes façons, il fait trop noir pour y voir quoi que ce soit !


Désolée pour l'écriture "bizarroïde" mais c'est sur word, ça prend pas sinon :/
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MessageSujet: Re: Mon histoire que j'ai envie de faire éditer une fois finie   Mon histoire que j'ai envie de faire éditer une fois finie EmptyLun 2 Mar 2015 - 19:54

AAaaahhhh !!!! C'est génial !!!
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MessageSujet: Re: Mon histoire que j'ai envie de faire éditer une fois finie   Mon histoire que j'ai envie de faire éditer une fois finie EmptyLun 2 Mar 2015 - 20:05

Merci Neigeou <3


Tu l'avais déjà lue non Mon histoire que j'ai envie de faire éditer une fois finie 3873436071

Oui tu as commenté sur I, mais c'est plus complet cette fois-ci. Quoi qu'il en soit, tes commentaires sont toujours les bienvenus :D

N'hésitez pas non plus à donner des critiques négatives. J'ai besoins de savoir, quel que soit votre avis, ce que vous en pensez ;)
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MessageSujet: Re: Mon histoire que j'ai envie de faire éditer une fois finie   Mon histoire que j'ai envie de faire éditer une fois finie Empty

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