Baby-sitter (avec Flamme Rousse)

Cœur de Roc avait immobilisé le serpent au sol, il gigotait inutilement, essayant de se défaire de l’emprise du matou en vain. Le guerrier posa ses deux pattes sur le cou du reptile, en rassemblant toute la force qu’il pouvait trouver. L’animal qui essayait d’attaquer son agresseur fini par se calmer, l’air lui manquant certainement, alors Flamme Rousse s’approcha et trancha la tête du serpent. Sentant la bête s’immobiliser pour de bon, Cœur de Roc relâcha son emprise et recula, le palpitant à lourde épreuve. Tout s’était passé si vite, sous tant de pression.

- Il est mort, n'est-ce pas ?

Le matou jeta un regard à la bête inerte, ayant poussé son dernier râle. Oui… Je l’espère. Il se retourna et jeta un regard au guerrier roux, il avait fait preuve de beaucoup de courage. Bien que c’était assez dur pour Cœur de Roc de le reconnaître, Flamme Rousse s’était opposé au serpent avec beaucoup de bravoure malgré son jeune âge. Il avait su réagir vite et raisonner correctement en mettant Petit Cygne à l’abri… Petit Cygne justement. Le matou se tourna vers l’arbre où il avait laissé le chaton et comme il l’avait redouté, la boule de poil avait disparu. Pourquoi faut-il qu’il soit toujours aussi peu obéissant ! Quand je vais le retrouver, je vais lui tailler les oreilles en charpie ! Le guerrier gris s’approcha de l’arbre et huma, l’air était imbibé de l’odeur du petit si fort qu’il était impossible de suivre sa trace. Son cœur recommença à battre la chamade, il sentit ses poils se dresser et se tourna vers le rouquin :

- Petit Cygne a dispa…

Cœur de Roc avisa le guerrier en train de se lécher vivement l’épaule, elle était rouge, elle sentait l’hémoglobine.

- Tu es blessé ?!

- Tu es blessé ?!

Le rouquin se retourna et le regarda en soupirant. C'est plutôt étonnant qu'un vétéran comme Cœur de Roc, celui qui voulait ne pas le connaitre à leur rencontre, puisse être aussi humble et inquiet vis-à-vis de Flamme Rousse. Celui-ci regarda avec dégoût sa plaie ensanglantée avant de soupirer. Il ne pouvait rien faire contre cela et il le savait bien. Mais il préférait éviter de croiser cette énorme griffe. Il renifla le sol et vit une feuille plutôt fine et assez verte ; en soit, une belle feuille de la Saison des Feuilles Vertes ! Il la prit entre ses crocs et essaya tant bien que mal de la coller à sa plaie, comme une espèce de bandage. C'est le mieux que je puisse faire songea-t-il.

Le rouquin se rapprocha du vétéran et sentit son cœur battre à la chamade et sa respiration saccadée. Il comprit que quelque chose n'allait pas. Le rouquin se rappela soudain. Petit Cygne ! Il se retourna pour vérifier si le chaton n'avait pas bougé de place. Hélas, il savait bien que il allait se passer. Il vit que le chaton n'était pas là. Le matou sentit ses poils se hérisser à l'idée que le petit s'est encore fourré dans une mauvaise situation. Comme le serpent...Bien que c'était à moitié de ma faute. Le rouquin leva la queue et miaula avec confiance :

-Ma plaie n'est pas un problème ! Maintenant, il faut retrouver Petit Cygne. Pistons-le !

Sans plus attendre, il se mit en position de chasse et traqua avec quiétude le chaton disparu. On va le retrouver...On va le retrouver !

HRP : petit post inutile simplement pour signaler que cygne dort bel et bien alors vous n'avez pas besoin d'attendre une réponse xD

Flamme Rousse le regarda surpris, les yeux ronds. Il s’approcha de Cœur de Roc et devina la panique du père si bien qu’il lui répondit hâtivement :

- Ma plaie n'est pas un problème ! Maintenant, il faut retrouver Petit Cygne. Pistons-le !

Cœur de Roc s’ébroua vivement pour chasser la peur qui l’avait transi. Il sauta vigoureusement sur le tronc d’arbre où il avait posé Petit Cygne et se mit à humer l’air. L’odeur du petit était très forte… Trop… Il était parti il y a peu de temps. Le guerrier descendit et fit le tour du tronc cherchant une piste qui se détacherait de la petite combe où les deux félins se trouvaient. Mais rien… Il releva la tête avec un mélange d’effroi et de stupeur. Ou pouvait-il être ? Il se tourna vers Flamme Rousse.

- Je n’arrive pas à le flairer ! Son… Son odeur est concentrée ici.

Sa voix été entrecoupée par sa respiration haletante tant son cœur battait la chamade.

- PETIT CYGNE ! Cria-t-il.

Il se jeta dans les bois plus profond même si son odeur ne s’y trouvait pas. Il courrait, les oreilles en alerte. Il répétait, en criant en l’air, le nom du chaton puis posait son museau par terre pour chercher tout effluve possible. Il avait trouvé une demi-douzaine de proies mais la seule piste de Petit Cygne le ramenait au tronc d’arbre. Il se mit à trembler, sa tête jonglait entre le ciel, cherchant le chaton inconscient au milieu des branches d’arbre, à droite, à gauche, par terre. Son cœur accéléra encore et sa respiration se fit encore plus difficile quand son inconscient le fit imaginer le petit entre les pattes d’un renard ou d’un blaireau. Il se rappela que son propre frère et sa sœur, alors apprentis, n’avait eu aucune chance contre deux renards et se figea, se représentant la minuscule boule de poil face à l’animal roux. Les yeux perdus dans le vide, paralysé, se souvenant de la rancœur de sa mère à l’époque et s’imaginant celle de sa compagne dans quelques instants, il déclara.

- Il est sûrement mort, tué par des renards.

- Je n’arrive pas à le flairer ! Son… Son odeur est concentrée ici.

Le rouquin sentit la peur effrayante qui émanait du Vétéran. Inquiet pour lui et son petit, il ne pût qu'être compatissant avec ce guerrier qui avait déjà souffert il y al longtemps. Les griffes plantées dans le sol, le rouquin se força à chercher encore. Son regard fit des va-et-vient, concentré. Il n'a pas pût disparaître comme ça... Il sentit son espoir lui échapper des pattes peu à peu. Il ne pouvait pas être mort. C'était impossible. Je ne me le pardonnerai jamais... Il grinça des dents, en essayant de cacher sa peur au vétéran. Il ne devait pas lui montrer son inquiétude, pour le bien de Cœur de Roc. Le rouquin renifla ardemment le sol en grognant. Il sentait une piste légère devant une espèce de tronc d'arbre.

Ô Clan des Etoiles, aidez-nous à retrouver ce petit ! Je ne le supporterais pas...Et surtout, Cœur de Roc ne le supporterait pas ! Perdu dans ses pensées, le rouquin n'entendait presque pas les hurlements désespérées du Guerrier Noir. Il eut de la peine pour ce père chagriné. C'était bien la première fois qu'il s'entendait avoir de la peine pour ce sac à puces. Et pourtant, c'était vrai. Flamme Rousse voulut le rassurer mais le vétéran le coupa en miaulant d'une voix brisée :

- Il est sûrement mort, tué par des renards.

Le rouquin le regarda, l'air abattu. Il ne voulait pas broyer du noir et pourtant, le vétéran venait de déclarer ses pires craintes en seulement quelques mots. Il sentit sa gorge se serrer et sa respiration devint plus saccadée. Comme par hasard, la douleur de sa plaie devint bien plus forte qu'avant et le rouquin sentit sa force s'évaporer peu à peu. Comme perdu de ses couleurs, le rouquin ne savait plus quoi faire, laissant pendre sa queue sur le sol. Naturellement, il ne l'aurait pas laissé prendre la poussière. Mais désormais, il n'en avait plus rien à faire. Il sentit le chagrin émaner par son compagnon de chasse. Cela n'arrange pas la situation... Il ne peut pas être mort. Non ! Je refuse ! Il miaula d'une voix vive, comme oubliant à qui il parlait :

-Je refuse de croire à cela, Cœur de Roc ! Je refuse de croire au pire. *La queue battante* Je vais retrouver ce gosse en 1 seule morceau !

Le rouquin feula comme un cri de guerre, avant de se remettre à pister, l'air aux aguets. Il me faut juste une piste...Allez Flamme Rousse, ce n'est pas compliqué !

Cœur de Roc, abattu, laissa ses pattes le guider vers le centre de la clairière. Il s’assit, les épaules affaissées et les oreilles tombantes. Son fils était mort, il n’avait eu aucune chance, lui ce petit être inconscient dans une forêt pleine de renards. Il observa d’un œil absent le guerrier roux faire des tours le flair aux aguets. Il l’entendit à peine lui répondre et n’en comprit pas un traître de mot.

Des scénarios divers lui traversèrent l’esprit et se matérialisaient devant lui. Un moment Petit Cygne se faisait tuer par un renard alors même qu’il chassait une boule de mousse, un autre moment il se jetait sur un chemin du tonnerre et se faisait écraser par un monstre ou alors il fonçait droit dans le terrier d’un blaireau et n’avait aucune chance d’en ressortir vivant. Il le vit même tomber entre les pattes d’un de ces chats de la confrérie. Tant de morts cruelles mais certaines. A un moment le petit se matérialisa même à sa droite sous un tronc d’arbre. Cœur de Roc regarda, sachant pertinemment que, quelque soit le danger qui allait arriver, il ne pourrait le sauver. Même rien n’arriva, la petite boule de poils dormait tranquillement sous l’arbre et aucun renard, aucun serpent, aucun blaireau ne vinrent l’attaquer.

Cœur de Roc se leva avec peine pour s’approcher du petit. Il baissa son museau vers les quelques poils, à peine visibles, qui dépalissaient et huma l’air. L’odeur de Petit Cygne était très forte. Le cerveau du matou s’illumina d’un coup, et il sortit de son état de déprime soudainement. C’est réellement Petit Cygne ! Il glissa le nez sous le tronc et accrocha le manteau de velours du chaton avec ses dents pour l’en extirpé. Il sortit le petit, à moitié dormant avec un grand soupir de soulagement puis le posa sur le tronc avant de se tourner avec son comparse.

- Flamme Rousse ! Flamme Rousse ! Il est là ! Il est là ! Je l’ai retrouvé !

Cœur de Roc tourna dans tous les sens et ne trouva nulle part le rouquin. Ou était-il passé ?

HRP:

Le rouquin guetta chaque son et chaque mouvement qui pouvait paraître étrange. Il ne suffisait que d'une seule piste fiable pour retrouver la boule de poil blanche en vie. Il se retourna et vit Cœur de Roc, affalé par terre, l'air dépité. Il semblait n'avoir rien entendu. Ou plutôt, il ne voulait rien entendre. Flamme Rousse, mécontent de l'abandon facile de son compagnon, s'éloigna petit à petit de lui. Néanmoins, il comprenait son chagrin. Mais le Rouquin ne voulait pas abandonner si vite. Il voulait prouver son courage et sa dextérité envers le vétéran. Qu'il arrête de me prendre pour un incapable... Je vais retrouver Petit Cygne.

Ne guettant aucune piste vraiment fiable, le Rouquin semblait partagé entre l'idée d'abandonner ou de continuer. Ses pattes semblaient se fatiguer à chaque pas qu'il faisait. Il avait soif et l'écureuil qu'il avait mangé n'était plus qu'un doux souvenir. Mais dans ces moments-là, le matou s'en fichait de tout ces problèmes. Il en oubliait presque son épaule ensanglantée. Soudain, il sentit une odeur plutôt faible. Son cœur fut soudain repris d'espérance. C'est avec le regard fier et la tête haute, qu'il se mit à gambader dans la forêt des Flammes. La piste était faible et le rouquin sentait qu'il se perdait peu à peu dans la forêt dense. Au bout d'un moment, il ne sentait plus rien. Il s'arrêta et planta ses griffes dans la terre molle. Serrant les dents, il tourna la tête, cherchant désespérément la moindre trace de Petit Cygne ou même de Cœur de Roc. Épuisé, le rouquin finit par s'écrouler par terre, le regard vide. Il n'osa rien dire. Le bruit des oiseaux moqueurs se fit plus important. La peur d'un danger pour le chaton l'effrayait. Mais il était là, couché par terre, raide mort. Il essaya de se relever mais tout ça le décourageait tellement, qu'il finit par soupirer.

Aucun bruit. Le vent soufflait tel un mistral. Le bruit du Vétéran n'était qu'un écho. Et celui du chaton encore moins. Je ne peux pas rester là sans rien faire, n'est-ce pas ? A quoi bon ? Retrouver le Vétéran et encore l'écouter chagriner sur la mort futur de son fils disparu. Tout cela le fatiguait et l'attristait à un point. Le rouquin rentra ses griffes, vulnérable. Il finit par murmurer le plus doucement possible :

-Cœur de Roc... Je suis désolé.

Cœur de Roc, toujours un œil fixé sur son fils à moitié endormi, faisait le tour de la carrière. Il trottinait, marchait, sautait. Ou était donc passé le guerrier roux ? Soudain le matou sonda un effluve qui ressemblait à celle de Flamme Rousse. Il se figea sur place et leva le nez. Il ferma les yeux et chercha à s’imaginer le chemin qu’avait pu emprunter le rouquin. Une fois le dessin en tête, il se retourna vers son fils dont la fatigue faisait prendre la tête sur le côté. Il l’attrapa fermement par la nuque sans faire attention à son confort et entreprit de suivre la trace de Flamme Rousse. Mais la tâche fut rendue plus compliquée par le chaton installé juste sous son nez. Cœur de Roc n’arrivait qu’à sentir l’odeur de son fils et aucunement celle du rouquin. Il finit par poser le petit par terre, sachant pertinemment qu’il ne retrouverait pas le chasseur si son odeur continuait à dominer toutes les autres. Il lui passa un vigoureux coup de langue sur le visage pour le réveiller et lui donna un coup de museau sous le ventre pour le mettre sur ses pattes.

- Ecoute Petit Cygne, j’ai besoin que tu sois très attentif ! C’est très très important ! Tu m’entends ? Il faut que tu me suives à la trace, d’accord ?!

Voyant le chaton encore à moitié attentif et sentant les problèmes arriver, il feinta :

- C’est Etoile Arctique qui m’a demandé de faire ça… C’est ton premier entraînement d’apprenti, pour voir si tu es prêt.

Il lui lança un regard plein de défi et reprit la piste de Flamme Rousse, cette fois-ci bien mieux repérable. Il avançait à petit pas, un œil en arrière pour vérifier que son fils le suivait toujours. Pour le motiver davantage, il lança avec malice :

- Le premier qui trouve Flamme Rousse a gagné !

Comprenant l’erreur de ses propos il ajouta rapidement :

- Mais tu ne dois pas t’éloigner d’accord ? C’est juste avec ton flair que tu dois le trouver !

HRP:

Le mioche eut un faible miaulement de protestation lorsqu'on le prit : " Patte Perlée... Arrêêêêêteuh ", mais n'essaya pas de se débattre tandis que son père le déplaçait. Pour une fois qu'il faisait dodo, c'était injuste ! Il n'avait pas vraiment eu le temps de retrouver toute son énergie qu'on le remettait par terre. Suivant son père aussi bien que possible, il fut une nouvelle fois soulevé à un moment où il commençait à chercher, par terre, un petit coin confortable. Et reposé. Il était comme un colis encombrant dont on ne savait que faire.

Finalement, quelques léchouilles dans le visage et petits coups insistants finirent par le remettre tout à fait d'aplomb.

" Ecoute Petit Cygne, j’ai besoin que tu sois très attentif ! C’est très très important ! Tu m’entends ? Il faut que tu me suives à la trace, d’accord ?! C’est Etoile Arctique qui m’a demandé de faire ça… C’est ton premier entraînement d’apprenti, pour voir si tu es prêt. " fit son père. Le mioche avait l'impression d'avoir une chance de lui montrer à quel point il était trop le meilleur, aussi l'excitation arrondit-elle ses paupières. " Je te perd pas ! ", s'exclama-t-il, comme si c'était lui qui devait faire attention à ce que son papa ne se perde pas.

" Le premier qui trouve Flamme Rousse a gagné !
- Je VAIS gagner !!! " rétorqua-t-il, s'apprêtant à courir vers là où son père n'allait pas pour être sûr de ne pas se faire devancer. " Mais tu ne dois pas t’éloigner d’accord ? C’est juste avec ton flair que tu dois le trouver ! "

Son flair ? Le morveux fit mine de renifler le sol, comme un... chien, avant de se dire que son père savait sans doute mieux que lui par où il fallait aller. Aussi trottina-t-il à quelques mètres de lui, en parallèle, sur son côté. Ça lui demandait beaucoup plus d'efforts d'avancer à ce rythme car il était tout petit, mais la perspective d'un jeu qu'il pouvait gagner lui donnait toute la motivation dont il avait besoin.

En tout cas dès que son regard rencontra celui du chat roux il piailla, surexcité, sans même adresser le moindre regard à son père qui avait pourtant suivi la piste : " Il est là il est là il est là ! J'ai gagnéééééé " Et, se précipitant vers le guerrier qui lui avait montré l'écureuil, il voulut se frotter contre ses pattes comme pour réclamer son trophée.

Le rouquin resta affalé par terre, le regard vide et les pattes enflées dû à sa course frénétique pour retrouver le petit. Mais c'est bel et bien le cri du petit chaton qui le fit sursauter, les poils hérissés.

-Il est là il est là il est là ! J'ai gagnéééééé

Gagné ? Est-ce un jeu ? Flamme Rousse resta complètement stoïque pendant plusieurs longues minutes qu'il lui semblait être une éternité. Il observa le pelage du chaton, toute ébouriffée. Soudain, il eut un déclic dans son cerveau. Il était bel et bien en vie, devant lui. Le rouquin semblait soulagé. Il voulut le gronder d'avoir été si maladroit et d'être partit dans la forêt, mais désormais, c'était du passé pour lui. Pour son père, ce sera une autre affaire. Il soupira et donne un coup de patte amical au chaton.

-Petit Imbécile. Ne refais plus jamais ça !

Pendant un instant, il crut être comme Cœur de Roc, ce qui lui fit trembler quelques instants. Mais ce petit l'avait mérité et sera punit pour sa bêtise qui a faillit tourner à la catastrophe. Le rouquin songea soudain. Son père doit sûrement me rechercher... Nous devons rentrer au camp ! Le rouquin poussa du museau Petit Cygne pour le faire avancer avant de grincer.

-Retrouvons ton père et rentrons enfin au camp !

Il traça rapidement le félin, qui était près de lui. Il tendit l'oreille et huma l'air en souriant. Il est là ! Vérifiant toutes les minutes si Petit Cygne suivait la marche, le rouquin s'avança dans les sous-bois jusqu'à retrouver le fameux Cœur de Roc. Pour la première fois, il fut soulagé de voir le vétéran, ce qu'il ne pensait jamais dire un jour. Il s'approcha en miaulant.

-Toujours vivant ! Petit Cygne aussi ! Rentrons au camp. *il adressa un regard à Coeur de Roc* Sois gentil avec lui, il voulait bien faire...*Il pouffa* Il va nettoyer la tanière des anciens pendant 10 lunes comme punition !

» Flamme Rousse | Ma Flamme est éternelle |
» Flamme Rousse.
» Flamme Rousse ~ Liens & RP's
» Patrouille matinale [ft. Flamme Rousse]
» Comme un semblant de Patrouille ▬ Flamme Rousse.