Je suis fier de mon coeur. Il a été joué, poignardé, triché, brûlé et cassé, mais il fonctionne encore.

Dans le cœur de l'orphelin y demeure à jamais un vide.

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Un souffle, un frémissement, un clignement de paupière, un rayon de soleil, chaleur du réveille, la solitude règne...
Un chaton comme un rayon de soleil, seul parmi les siens, trahit par son père, poignardé par la solitude, pourquoi la vie à triché ? le chaton à jouer, mais il s'y ait brûler les pattes, brisé son petit cœur, caché dans ça peine, camoufler dans l'immaturité, rêvant d'une autre vie...
Que de souffrance pour une si petite créature et pourtant la vie ne semble pas en avoir finit avec elle, non bien au contraire, jours après jours elle se relève, brisant ces rêves de bonheurs, jours après jours elle sort de son nid trop grand pour elle seule, jours après jours elle traverse le camp pour aller chercher à manger, jours après jours elle voit l’amour dont elle a était privée...
Mais peut importe, si la vie veut lui couper les pattes pas de problème, elle ne sait pas voler ou faire la belle comme toutes ces chattes mais elle au moins elle peut te faire décoller si tu l'agace.

Elle finis la sourie qu'elle a prit sur le tas de gibier puis s'étire longuement, le soleil se reflète dans son beau pelage roux et elle commence à faire le tours du camps, quand elle passe près d'un groupe d'apprentis elle les entends rire en la voyant passer, oui il rit, il rit de cette petite chatte, cette créature dont personne ne veut, cette petite qui est jeter par les autres, mais elle s'en fiche, non, pourquoi observait des cervelles de souri dans ce genre ?
Elle trottine et trouve une feuille au sol, elle bondit dessus et commence a rouler et rouler, encore et encore, plongeant ces fines griffes dans la pauvre feuille, elle ne voit plus le monde autour seule ça feuille compte, mais bientôt elle se retrouve de nouveau seule, la feuille tombe en morceau alors la petite se met en quêtes d'un nouveau jeu pour combler ça solitude, elle fixe le promontoire et décide aussitôt se sauter dessus, elle se rabat sur elle même plisse les yeux et prend son élan, la petite cours et bondit de toute ces forces, mais pas assez haut, elle pose une patte en haut avant de tomber au sol dans un cris de surprise, elle à mal partout, et voit tout les guerriers se tournait vers elle avant de retourné a leurs occupation, elle est seule, paralyser par la douleur, terrifier à l'idée de mourir, elle tremble et gémit pourtant elle sait que personne ne l'aime si elle pouvait mourir ça ferait des vacances à tous le monde, elle pleurs, de douleurs, ces pattes la brûle, ces côte son bouillante et son cœur s’effrite doucement ...

Aile Brisée s’efforçait de compter et recompter ses réserves, mais sa tête était bouillonnante. Difficile de se concentrer quand tout le brouhaha dehors résonne entre ses deux oreilles. Le guérisseur était fatigué, il dormait mal ces derniers temps il aurait bien besoin d’un peu de repos. Parfois il songeait à se reposer sur les épaules de Nuage du Saule mais sa conscience l’obligeait à se donner au maximum pour son clan.

Après avoir recompter sans vraiment s’en rendre compte une sixième fois sa réserve de graines de pavot, il comprit que le bruit dehors commençait à le rendre fou. Laissant de côté les petites graines noires, il mit la tête dehors pour demander un peu de calme aux apprentis qui jouaient devant sa tanière quand soudain son regard se posa sur un petite boule de fourrure rousse flamboyante brillant au pied du promontoire. Personne ne semblait l’avoir vu, ou du moins personne ne semblait en avoir quelque chose à faire.

- Qu’est-ce que…?

Aile Brisée se précipita à grand pas pour découvrir que le chaton n’était autre que Petit Zéphyr, sa demi-sœur. La petite n’était pas inconsciente, bonne chose, mais le guérisseur voyait facilement la peur percer son regard. Il n’osait trop se rebeller contre les spectateurs, de peur des représailles, mais il lançait des regards durs aux guerriers inconscients qui ne lui étaient pas venus en aide. Aile Brisée fit le tour de la petite pour s’assurer que sa colonne vertébrale n’était pas touchée mais n’arriva pas à en être certain. La petite était réellement cassée de partout, ses côtes avaient pris de toute évidence mais il était impossible de savoir si son échine s’était rompue ou pouvait se rompre à tout moment. Il ne préféra pas la bouger, par sécurité, et se tourna vers un guerrier près de lui.

- Va dans ma tanière ! Vite ! Ramène-moi des graines de pavot et des consoudes, tu trouveras vite, ce sont des fleurs violettes en forme de clochettes ! Puis se tournant vers la petite minette couchée par terre, il reprit. Tu n’es pas en bon état ma pauvre, qu’est-ce qui t’es arrivée ?

Voyant la chatonne en incapacité de répondre tant elle était déchirée par la douleur il reprit, un ton bienveillant dans sa voix et un grand sourire sur son visage.

- Ne t’en fait pas je vais te remettre sur pattes en un rien de temps.

A vrai dire, Aile Brisée n’en était pas si sûr, les blessures de la petite semblaient assez importantes, elle pourrait rester handicapée à vie, paralysée… Mais il ne préférait pas y penser et se focalisa sur son travail, il devait avoir foi en le Clan des Lumières, il savait que ses ancêtres viendraient en aide à Petit Zéphyr.

HRP:

Dans le cœur de l'orphelin y demeure à jamais un vide.

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Un éclat de voix, des pas, une vague de douleur, l'espoir, la peur, la vie, la mort, la douleur, la joie, tant de chose se dispute son esprit alors qu'elle est là, allonger au pied du promontoire sans possibilité de se redresser, elle se demande si son dernier souvenir de la vie sera cette ronce, aussi épineuse que ça petite vie, qu'elle avait placer dans le nid d'un guerrier, ou alors peut être qu'elle avait encore du temps devant elle et si ça se trouve elle passerait ça vie en ressemblant a un gros chat tout biscornu et qu'elle aurait encore plein de bêtise à faire, même avait des côtes qui la lancer et une patte qui lui semblait inutile, elle parvenait a penser a toute les bêtise qui lui restait à faire, elle avait toujours rêver de pouvoir s'introduire dans l'antre du guérisseur pour y mettre le bazar! Ou mieux encore ! faire vivre de rumeurs ! imagine un peu si elle avait put dire que son père était tombait dans une crotte en se faisant surprendre par un campagnol ! malgré ça douleur elle ne put s'empêchait de lâcher un ronron et elle se rendit compte que le guérisseur lui parlait et l'examinait, alors elle décidât de s'amusait un peu, et s'immobilisa complétement en faisant la morte, elle avait même réussit a arrêter de gémir, pour se rendre crédible.

Petit Zéphyr aimait tellement les blagues que même blesser, elle parvenait a se contrôler pour faire peur aux adultes, elle faisait tellement d’effort pour réussir, elle aimait faire peur aux autres, après tout il l'avait abandonnait non ? alors elle n'avait aucune scrupule et c'était promis de quitter ce clan quand elle serait grande, mais pour le moment elle ne pouvait pas sortir donc tant pis.

La chatonne qui jusqu’alors gémissait de douleur ne fit soudainement plus aucun son. Surement l’intensité de ses fractures l’avait plongé dans une sorte de mini coma. Aile Brisée continua à s’activer mais d’une oreille surveillait la petite. C’était tout de même étrange, elle ne bougeait vraiment plus beaucoup. Vraiment plus beaucoup… On aurait presque dit que… Il approcha soudainement son oreille de son petit thorax pour finir par y sentir un pouls et découvrir également une respiration faible et irrégulière. Inquiet il jeta un coup d’œil autour de lui, quelques guerriers et apprentis s’étaient attroupés autour de lui mais n’aidaient pas pour autant. Qu’ils soient tous damnés !

Rapidement le guérisseur maigrichon fit le tour de la blessée pour se mettre face à elle, il lui attrapa délicatement la tête pour vérifier qu’aucun œdème ne lui obstruait la trachée. Alors il vit une de ses paupières tressauter et il comprit. Il comprit que la chatonne jouait à un petit jeu idiot avec lui.

- Petit Zéphyr, je te jure que si tu essaies de me tendre un piège, tu as choisi le mauvais cobaye ! Je te rappelle que je suis guérisseur, mademoiselle, et je reconnais une chatonne qui fait la morte !

Malgré son manque de confiance ne soi plus que connu, Aile Brisée avait pris un ton sérieux et réprobateur, à la fois pour apprendre la leçon à Petit Zéphyr mais également pour ne pas passer pour un idiot au près des guerriers qui l’observaient. Bon ce n’était pas très convaincant mais c’était déjà cela. Il rabaissa ses yeux vers la petite, sachant qu’elle ne manquerait pas de lui dire qu’il y avait cru un instant, mais ne se démontant pas, il reprit :

- Maintenant un petit peu de sérieux s’il te plaît, si tu as fait une mauvaise chute du promontoire comme je le pense, il faut que tu me dises où est-ce que tu as mal ! Sens-tu tes pattes ? Peux-tu les bouger pour moi ?

Il était impératif qu’il vérifie que la moelle épinière de la petite n’était pas touchée, et ce malgré son envie intarissable de faire des mauvaises blagues.

HRP:

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