Quatre Clans, Une Destinée Thème Hiver 2018 © Honey |
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Nuage du Lagon Admine Honey ▬ Apprenti Guérisseur
Messages : 2780 Date d'Inscription : 01/04/2014
Personnage Âge: 9 lunes Rang: Apprenti-Guérisseur Votre Personnage : | Sujet: Textes des candidats. Mer 3 Juin 2015 - 18:14 | |
| Hoy J'ai déjà reçu la première production, venant de Waki. Je ne sais pas si on fait un sujet commun où on délibère sur TOUS les textes de cette BDM-ci, ou si on en fait un pour chaque candidat. A vous de voir, si vous ne vous emmêlez pas les pinceaux. ^^ - Texte de Waki:
Le tapis de neige blanche s'était enfin installé dans la vallée du clan de la Neige. La glace couvrait les rivières et les ruisseaux. Le vent soufflait à travers les arbres, faisant frémir les branches nues. La nuit ne tarderais pas à tomber. Les premières étoiles étaient déjà apparente dans le ciel aux différentes nuances de rouge et de orange. L'astre ardent du jour disparaissait lentement derrière la barrière de nuages multicolores. Bientôt il céderait sa place à la douce et froide mère nocturne. Une silhouette courrait à travers le territoire, zigzagant entre les grands arbres gelés. Un grondement rauque résonna dans l'air. Un félin d'un noir de jais se jeta sur la jeune femelle de clan qui tomba et se heurta la tête sur une pierre. Du sang coula doucement de son crâne alors qu'elle fermait ses yeux pour sombrer dans un long sommeil.
La jeune guerrière se réveilla, écrasé sur le sol, à côté d'un grand arbre. Elle frémi en sentant une goutte d'eau s'écraser sur son dos. La jeune femelle fini par se relever tant bien que mal. Souffle du Phoenix commença à marcher, arpentant la forêt qui lui semblait bien étrange, quand une voix inconnu l'interpella :
« Ben qu'est ce qui te prends ? Pourquoi te déplace tu à pied ? T'es vraiment bizarre toi. »
Juste après ces mots, un oiseau bleu et jaune se pausa sur une pierre couverte de mousse verdoyante. Souffle du Phoenix le regarda sans comprendre, penchant la tête sur le côté, elle répondit :
« Comment veux tu que je me déplace autrement qu'à pied ? »
L'oiseau éclata de rire avant de déplier ses ailes colorées et de pouffer :
« Avec tes ailes bien sure ! T'aurais pas attraper un coup de lune toi ? »
Incrédule, la jeune chatte se dressa et écarta ses pattes avants. Elle tomba à la renverse en voyant deux magnifiques ailes couverte de plumes d'un bleu splendide. Où était passé son corps de félin ? Elle poussa un petit cri. Elle leva les yeux vers ciel couché sur le dos. Les ailes écarté de chaque côté. Où était passé la neige, pourquoi est ce que les arbres étaient si...verts ?
« Mais..mais... où est passé la neige ? Elle fit une courte pause avant de reprendre. Et pourquoi l'air est si chaud.... et si humide ? »
Le perroquet aux couleurs de jade et d'émeraude s'esclaffa de nouveau avant de s'écrouler sur le sol, de son bec sortait des petits cris aiguës qui étaient sans aucun doute des rires. Souffle du Phoenix le regarda, sans comprendre. Elle osa alors demander :
« Y a-t-il des... clans, dans cette forêt étrange ? - Des clans ? Et ben dit donc, t'es vraiment étrange toi. Bon, vient, la pluie ne va pas tarder à tomber, viens je t'emmène à l'Aile à laquelle j'appartiens. - Une Aile ? Qu'est ce que c'est que ça ? -Ben une Aile c'est une sorte de groupe rassemblant toute une population de perroquets, comme nous. »
La jeune guerrière regarda l'oiseau coloré avant d'hocher la tête. Celui ci lui fit signe de le suivre et pris son envol. Le nouvel oiseau sauta en battant des ailes et ce n'est qu'avec grande peine qu'elle parvint à décoller du sol. Elle n'allait pas du tout droit et manqua de se taper contre plusieurs arbres, mais ça finirais bien par s'améliorer. L'oiseau vert la guida jusqu'à une petite clairière où des dizaines de volatiles volait d'un arbres à l'autre. Ce dernier lui demanda alors :
« En fait, dis moi, c'est quoi ton nom ? Moi c'est Jade, je suis une patrouilleuse de l'Aile de Mousse. - Hum.. Je me nomme Souffle du Phoenix, et... là où j'étais avant...? J'étais une guerrière du clan de la Neige. - Enchanté alors. Bienvenue ici. »
Le jeune oiseau azur adressa un petit signe de la tête à cette potentiel nouvelle amie. Souffle du Phoenix intégra vite l'Aile de Mousse. Elle était à présent une patrouilleuse comme Jade. Seulement, un jour. Par on ne sais qu'elle bizarrerie. Elle ne se réveilla pas. Son corps d'oiseau était toujours là bas, seulement. Son âme avait comme quitter sa chair et ses plumes. Où était elle partie ?Personne ne le savais...
- Texte de Nix:
- Nix a écrit:
- Alors, ça se passe dans les zones boisées et humides de l'Amazonie et l'animal choisi, c'est l'amazone, un perroquet vert et jaune qui vit en colonies ;)
« Humph... Rrr-rrr... » Barbe Blanche était complètement ébloui par la lumière du matin, il essayait d’enfoncer d’avantage sa tête dans les fougères qui lui servaient de litière. Mais son museau ne fit que se planter dans une terre humide et à l’odeur inhabituelle de sa forêt natale. Le guerrier ouvrit lentement les yeux, et avec tout cette luminosité, il mit un moment à reconnaitre la forêt... Qu’il ne reconnut pas d’ailleurs. Il redressa la tête, fixant avec horreur ces arbres gigantesques, dénudés de feuilles sur leur immense tronc mais pourvus d’une frondaison très riche à leur cime. De long filament semblables à des racines molles pendants de leur sommet et les rares rayons de soleil qui perçaient illuminaient directement le sol, où avaient poussé des buissons aux couleurs vives, éclairant des insectes jusque là inconnus au mâle. Barbe Blanche tenta de se lever, mais il bascula en avant sans pouvoir compter sur sa queue pour l’équilibrer. « Mais je... » Barbe Blanche tourna le cou pour regarder son dos et poussa un cri qui se rapprochement du croassement d’un corbeau. Son dos avait disparu pour laisser place à des épaules repliées desquelles pointaient de longues plumes vertes et jaunes. Sa queue était devenue rigide et ne se balançait plus pour lui faire garder un certain équilibre. Ses pattes avant étaient devenues de longues ailes rouges et vertes et ses pattes arrière, des serres. « Woh... Mais... Je suis... Un moineau ? » Un moineau coloré. Barbe Blanche se crût encore dans un rêve, endormi dans sa vraie forêt. Il s’essaya à quelques pas avec son nouveau corps, mais le comportement de bipède l’obligeait à se dandiner ridiculement et à se pencher en avant pour ne pas basculer. Puis, après s’être habitué, il utilisa ses ailes, qu’il battit grossièrement dans l’espoir de s’envoler. Mais il dut faire quelque chose d’incorrect pour ne pas décoller. « Eh dude, tu t’y prends comme un manche. » Surpris par cette nouvelle voix, Barbe Blanche se retourna. Un oiseau, aussi coloré que lui, l’air curieux. Il avait un bec énorme, que Barbe Blanche soupçonnait avoir également, orange vif avec deux yeux noirs, mais néanmoins expressifs. « Je vous demande pardon ? -T’es tombé du nid ? T’as perdu des plumes ? croassa l’autre. -Non je... Je ne sais pas vraiment ce que je fais ici. -Ça m’étonne pas, dude. T’es par terre, là, tout seul, à la merci des Félis. -Des quoi ? -Les gros chats. » Si Barbe Blanche avait gardé ses moustaches, elles auraient remués pour souligner son amusement. Mais il se contenta de lâcha un rire. « Les gros chats ? -Tu devrais pas rire ! La nuit va tomber et ils chassent très bien de nuit... Leurs yeux reflètent la lune et ils voient même à travers les arbres. -Bon d’accord... Tu m’aides alors ? » L’autre le jaugea du regard avant de prendre son envol et de se poser, très légèrement près de lui. « J’suis pas ta mère ! Mais tu m’fais pitié, tout seul. Allez, un peu d’nerf, tu écartes ses ailes, tu bloques ta respiration et tu forces sur les abdos, dude. -.... J’ai rien compris. -Bon, ben fais comme moi ! » Sur ses mots, le magnifique oiseau fit une démonstration des plus saisissantes. Il se posa sur une branche basse d’un des arbres et lança : « Allez tente ! » Barbe Blanche s’y attela, sans succès. « Encore ! » Nouvel Echec. « Pousse, dude ! » Cette fois, Barbe Blanche s’envola. Ce fut maladroit et lourdaud, mais il réussit à s’envoler et à s’agripper à une branche grâce à ses nouvelles griffes, plus puissantes. « Bravo dude ! -Je m’appelle Barbe Blanche, si ça ne t’ennuie pas. -Barbe Blanche ? Navré, moi je vais t’appeler... Arbe ! C’est plus facile... Ah et moi c’est Jenko, faut s’entraider entre piafs, on est tous du même sang. » Barbe Blanche s’étonnait d’entendre un tel discours, c’était celui d’un chat de Clan. Il hocha la tête, un peu rasséréné. Ce rêve était étrange mais néanmoins lui rappelait un contexte familier. « A quelle heure se lève la lune, Jenko ? -Dépend des jours. Les pluies chaudes sont tombées la semaine dernière, elle devait apparaitre dans peu de temps. Avec les Félis. -Pas de neige ? C’est pourtant la saison. -De la quoi ? -Ben... la neige. -... Wooooh, je pense que t’es tombé sur la tête, tu parles super bizarrement et tu sais plus voler. -Non, je me suis réveillé dans cet état avant j’étais... » Barbe Blanche ne pouvait pas sortir qu’il était un ancien chat, l’autre ne le croirait pas et le prendrait pour un fou. Pire, s’il le croyait, il le chasserait. « Non tu as raison, je suis tombé sur la tête. -Ben voilà ! Faut pas être timide ! Tu sais, j’vais pas te manger, dans ma bande, on est comme ça, on s’entraide... Ecoute, tu m’as l’air sympathique, j’veux t’aider. Tu devrais pas rester là, le terrain est pris –par des gros cons en plus. J’devrais même pas être ici. J’t’accompagne à la rivière, tu vas vivre bonheur par là, si t’as perdu la mémoire, ça te dit ? -... -T’es timide, dude... Euh je veux dire Arbe. Bon, d’accord, tu peux venir avec moi. » Barbe Blanche haussa simplement les épaules et s’envolant –sans aucune grâce– derrière Jenko. « Eh ! Attends ! Où tu m’emmènes ? jacassa-t-il, essoufflé par ces vols épuisants. -Chez ma famille, tu vas dormir un peu au moins. -Ta famille ? Ton Clan tu veux dire ? -En quelques sorte un Clan, oui, répondit Jenko, prit au dépourvu. On héberge parfois les vagabonds, comme toi, en échange de quelques histoires bien sûr. -Wooaaah, s’exclama Barbe Blanche, enthousiasmé par ce mode de pensée. Vous n’avez pas peur des étrangers ? Ceux qui pourraient être agressifs ? -Les amazones ? Naoooon... On n’attaque jamais nos copains ! C’est pas réglo, sinon on se batterait tout le temps. Truc de ouf ! -Y’a jamais de guerres entre vos familles ? -Hein ? Mais non jamais. Parfois quelques accrocs avec les aras, mais comme leur population s’étend vers le Nord, nous on est pénard. » Barbe Blanche était de plus en plus agréablement surpris par ce mode de pensée. Si les Clans réfléchissaient ainsi plutôt qu’ne attaquant bêtement leurs voisins, tout le monde serait bien plus heureux. Bientôt, le duo se posa sur la branche d’un arbre qui donnait sur un horizon crépusculaire magnifique. La forêt s’étendait à l’infini et rendait l’ancien chat étrangement euphorique. « C’est magnifique... -Hein ? Oh oui, c’est beau à cette heure, pour sûr. Bref encore une dizaine de rangés d’arbres et on arrive à la maison. J’espère que t’as faim, je sens de là la bonne récolte de chenilles ! » Beurk, pensa Barbe Blanche. « Parfait, répondit-il avec enthousiasme. -Allez, allons-y ! »
- Texte de Coussin:
Astre Nocturne était épuisé. Malgré tout ce qu'on puisse dire, la fonction de guérisseur n'était pas de tout repos ! Surtout avec l'épidémie qui s'acharnait sur les clans, et le contraignait à regarnir sa réserve de remèdes bien plus souvent qu'à l'accoutumée. Un long soupir de fatigue passa la barrière de ses babines en un long baillement, tandis que le matou noir s'avachissait sur sa litière de mousse, qui n'était plus fraiche depuis longtemps maintenant. Il lui suffit de fermer les yeux pour s'endormir, Morphée l'ayant attraper de sa poigne de fer.
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Le guérisseur se réveilla tranquillement, les yeux papillonant un moment, s'habituant doucement à la lumière du jour. Il chercha à s'étirer, et c'est à ce moment là qu'il se rendit compte d'une chose effroyable : il n'avait plus de pattes griffus et poilues ! Juste deux grandes paires d'ailes sombre et des pattes orangés. En louchant un peu, il s'aperçu que son museau avait été troquer pour un gros bec coloré et imposant.
Comment en était-il arrivé là ? Il ne se souvenait que de s'être coucher la veille, éreinté, et de s'être endormi rapidement. Alors, pourquoi n'était-il pas dans son corps ? Et pourquoi ne connaissait-il pas cet endroit ?
Sortant la tête de ce qui semblait être sa suite de fortune -qui n'était rien d'autre q'un gros trou dans un tronc-, ses yeux s'écarquillèrent de stupeur et d'émerveillement ; devant lui se tenait une magnifique palette de couleur multicolor, une verdure fantastique et des êtres vivants inconnus. La beauté de cette forêt fit apparaître des étoiles dans ses petits yeux noirs -tiens, la couleur de ses pupilles aussi avait changé.
Après cette longue contemplation, un soucis s'imposa à lui : comment allait-il faire pour descendre de là ? Parce que, regarder la nature était une chose, mais obéir à son estomac affamé en était une autre ! Et, n'ayant rien avalé la veille à cause du fait qu'il dormait debout, son ventre criait famine douloureusement. Même une minuscule souri aurait fait l'affaire. Encore fallait-il qu'il puisse chasser, et déjà qu'il était nul en chasse, si en plus il devait le faire déguisé en oiseau, son taux de réussite s'élever à 2%. Un gémissement monta dans sa gorge, signe de sa contrainte et de son agacement.
Certes, Astre Nocturne était un grand rêveur, qui aimait regarder les oiseaux et qui souhaitait voler. Mais de là à ce que ses rêves deviennent réalité, il n'avait jamais songer à comment il s'y prendrait si cela venait à arriver. Peut-être aurait-il dû...
Une énième plainte de son organe vital le poussa à s'approcher du bord, la tête penchée sur le vide s'offrant à lui. Un vol d'oiseaux bleu passa devant son mus- son bec, excusez- et il en profita pour étudier leur façon de voler. Avant de pouvoir décoler, il fallait déjà qu'il apprenne les bases du vol, comme par exemple, savoir faire bouger ses grandes ailes facilement.
Et le guérisseur battit des ailes, un long moment durant, se rendant compte à quel point c'était fatiguant -ce mot revient souvent, non ?.
Il lui fallu presque la matinée entière pour qu'il s'imprègne parfaitement des règles. Et un immense courage pour qu'il se jette de son perchoir, les yeux fermés, les ailes battant dans le vide sans que rien ne se produise. Et puis, au bout d'un ultime effort, il réussit à se redresser, ouvrant lentement les yeux, qui se mirent à briller.
Il volait ! Son rêve de chaton se réalisait enfin, comme par miracle.
Il eut envie de miauler, mais se n'est qu'un claquement de bec qui résonna dans ses oreilles -qui, d'ailleurs, n'apparaissait même plus... Astre Nocturne s'éleva dans les airs, planant comme l'aurait fait n'importe quel oiseau au dessus de la forêt de grands arbres, le cœur battant. Et, d'un coup, il piqua en chute libre, fondant entre les branches, s'en prenant quelques une en pleine face, avant de redresser subitement, et de se poser sur une branche. Il était un peu comme un poisson dans l'eau. A croire qu'il aurait dû naitre oiseau, mais qu'il s'était tromper de corps. Ou bien que c'était un oiseau dans un corps de chat...
Il finit néanmoins par trouver de quoi se mettre sous la dent -même si ce n'était qu'une sorte de noix, que son gros bec avait casser sans dificulté. Il alla se désaltéré à un point d'eau, et failli avoir une crise cardiaque lorsqu'il remarqua la grosse bête noire qui se tenait derrière lui, feulant, les crocs découvert -ils étaient pourtant de la même branche ! S'enfuyant à tire d'aile, il percuta, dans son affolement, un tronc, et s'écrasa durement sur le sol couvert de végétation intéressante autant qu'inquietante. Il vit avec horreur une espèce de gros rat se faire engloutir -littéralement- par une énorme plante carnivore. Frissonant, il se remit vite sur pattes, s'élevant loin au dessus.
En fin d'après-midi, une pluie sourde s'abatti sur la forêt, trempant le plumage noir du guérisseur, qui s'empressa d'aller se mettre à l'abri, percher sur une branche et abriter par une épaisse feuille. Se ratatinant sur lui-même afin d'avoir le plus chaud possible, les yeux à demi-clos, il s'aperçu bien vite qu'on l'observait, et se détourna donc, découvrant un énorme et gigantesque serpent face à lui, qui eu tôt fait de se jeter sur lui en un sifflement strident, la gueule grande ouverte.
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Astre Nocturne se réveilla en sursaut dans sa tanière, le cœur battant et les oreilles frétillantes. Il avala difficilement sa salive, regardant partout autour de lui, s'appretant à découvrir une nouvelle fois la somptueuse et dangereuse forêt de toute à l'heure. Mais seule la fraicheur et l'obscurité de sa tanière l'accueillit. Ses pattes, ses oreilles et son museau étaient revenus, et le guérisseur en fut presque déçu -il aurait bien aimé voler une nouvelle fois... S'étirant longuement, il sorti de son antre, respirant à plein poumon l'odeur du camp, de sa maison. Il balaya la cour des yeux, s'arrêtant un instant sur chaque visage familier, insistant un peu plus sur celui d'une grande femelle tigré perchait devant sa tanière, et il fini par se dire que finalement, sa vie de chat des Bois lui convenait parfaitement, et qu'il ne l'échangerait contre rien au monde.
- Textes de Harfy:
- thème non LGDC:
Nous nous trouvons dans la guilde la plus célébre de Magrolia, je parle bien sur de Fairy Tail. Grey Fullbuster, un mage de taille moyenne au cheveu noir et à la fâcheuse manie de se déshabiller s'avance vers le tableau de mission. Voulant gagner des joyaux, autrement dit de l'argent. Il choisit une quête, bien payer et sort rapidement de la gilde. Laissant rire et joie derrière lui, il marche vers la gare et prend le train direction sa mission. Il déplit l'affiche et lit ce qui si trouvait :
"Cherche mage pour protéger notre joyau. Récompense de 50 000 joyaux. Ca en fait un paquet. Je pourrais m'acheter un manteau ou encore payer mon loyer.. J'ai l'impression que cette réplique est à quelqu'un d'autre.."
Le train s'arrête, le jeune homme vient d'arriver à destination. Une ville plutôt petite se dresse devant lui. Des marchants ambulants se trouvent un peu partout. Il marche quelques minutes avant de tomber sur le lieu inscrit sur la requête. Un homme rabougri l'accueilli, lui montrant son précieux joyau. Une petite pierre verte comme l'émeraude mais d'après cet homme, elle vaudrait beaucoup plus que la pierre précieuse. L'homme reprend son calme avant de poser les conditions de la récompense, Grey tend une oreille attentive :
"Alors, vous devez garder cette pierre pendant quelques heures, le temps que le coffre arrive pour la récupérer. Vous aurez votre récompense une fois ma pierre en lieu sur."
"Ca me va."
Il se serrèrent la main, scellant leur accord. Le mage de glace ne se doutait pas qu'une personne se trouvait là, dans l'ombre. Le petit homme repartit, laissant le mage seul avec sa pierre enfin presque.. La personne suspecte descendit de son perchoir et tomba sur Grey, le clouant au sol. Elle attrapa la pierre avant de sortir par la porte d'entrée. Le mage se releva et poursuivit le criminel. Il se jeta sur le suspect quand celui-ci tenta de se téléporter. La personne n'eut pas le temps de faire marche arrière et se téléporta avec Grey.
~élipse~
Grey tomba en plein milieu d'une route bétonnée. Des sons assourdissants de camions et voitures provenant de tout les côtés. Il se relève avec peine, cherchant son voleur. Il fut surpris et déboussolé de voir un camion lui fonçait dessus. Il ferma les yeux et mis ces bras devant lui, signe de défense. Le conducteur du véhicule effectua une manœuvre pour l'éviter, l'envoyant dans le mur où 6 autres voitures viennent si encastrer après lui. Grey rouvre les yeux et vérifie rapidement qu'aucun de ses membres lui manque. Il soupire soulagé avant d'avancer tranquillement, en plein milieu de la route.
De l'autre côté de la ville, au sommet du Baxter Building autrement appelé le QG des Quatre Fantastiques, les yeux rivés sur la télé Johnny Storm alias la Torche Humaine a vu son programme interrompu par un flash spécial. Cet interruption parlait d'un homme marchant au milieu de la route et provoquant bon nombre d'accident sur son passage. Johnny se lève d'un bond de son fauteuil d'où il était si bien installer et hurle à qui veut bien l'entendre :
"Je m'occupe de ce gars ! Je peux le faire seul. Ne vous inquiéter pas, je ferais gaffe à rien casser."
Il met sa tenue bleue caractéristique de son équipe et sort en trombe dans la rue. Il s'enflamme et s'envole vers le lieu de ce dégénérer.
~élipse~
Johnny atterrit en face de Grey. Le mage surprit recule et émit un petit cri très très masculin, ceci était ironique bien sur. Il se reprend rapidement avant de prendre la parole :
"Qu'est que t'as à me fixer comme ça tête brulée, tu me cherches ?"
"Tu as remarqué que tu marchais disons le avec tact.. enfaite j'en ai pas. Tu vas bouger ton cul de la route ou je te crame le cul !"
"Ah oui !"
Grey se déshabille, ce qui montre qu'il va se combattre de manière sérieuse. Ses mains deviennent froides, de la glace se forme dans ses paumes. Johnny quant à lui, devient rouge de colère dans tout les sens. Intérieurement comme extérieurement, les flammes l'entourent. Il n'attend pas que Grey finisse son petit tour pour lui foncer dessus. La Torche l'attrape par la taille et le projette contre un mur. Le mage de glace ressort en se tapotant l'épaule pour retirer la poussière et lance :
"C'est ça que tu appelle me cramer le cul ? Ca vaut rien tes flammes !"
Il se campe sur ses jambes avant de joindre ses deux mains et de crier :
"Ice Maquer Hammer !"
Un marteau de glace apparait juste au dessus du mage ce qui surprit son opposant. Grey saute et laisse son marteau s'abattre sur la Torche, l'écrasant ainsi au sol comme une crêpe. Grey continue sur sa lancé et crie à nouveau tout en joignant ses mains :
"Ice Maquer Lance !"
Des lances apparaissent par dizaine autour de lui. La Torche se relève rapidement évitant de justesse les piques fondant sur lui. Il s'envole dans les airs avant de crouler sur Grey en évitant ses projectiles. La Torche met une bonne droite dans le visage de Grey, lui décochant une belle grimace au passage. Grey recule de quelque pas, habituer à recevoir des coups il ne s'écroule pas. Johnny réplique alors :
"Et tu penses que tes attaques me touchent ? Laisse moi rire !"
Il se mit à rire au éclat, tout en stationnant à quelques mètres au dessus du mage. Ce dernier, se passa la main sur le visage et cracha, laissant plusieurs gouttelettes de sang s'en échapper.
"Tu peux rire autant que tu veux.. C'est pas toi qui me vaincra. Mr Cul Enflammé."
C'est à ce moment, aussi critique qu'il soit que revint notre mystérieuse voleuse. Elle saute sur le dos de Grey et dit d'une voix neutre.
"C'est pas tout ça mais faudrait te renvoyer dans ta dimension toi."
Ils se téléportèrent tout les deux sous les yeux ébahis de Johnny. Il se retrouve seul au milieu d'un carnage monstre.
- thème LGDC:
Je me réveille et me lève comme tout les jours. Je marche tranquillement encore ensommeillé dans le camp. Je récupère une grosse souris et l'amène au guérisseur de notre clan, Esprit Flamboyant. Il partagera sans doute avec son apprenti. J'assigne à tout les guerriers en quête de devoirs, des tâches à accomplir avant de m'éclipser dans la forêt. Je suis partit pour me promener, m'éloigner de tous. Je m'arrête brutalement, quand le fumet dans lapin me fait saliver. Je peux bien chasser au lieu de flânait. Je poursuis ce dit gibier à travers tout le territoire. Je ne sais ce qui m'arrive, je me sens bizarre au fur et à mesure de mes pas. Je commence à avoir la nausée pour une raison qui m'échappe. J'oublie un instant le lapin, mon état empirait. Mais qu'Est-ce qu'il m'arrive à la fin ?Déstabilisée par ce qui m'arrive, je trébuche et fait des roulées boulets au sol. Je ne distingue plus la terre du ciel, ma vision se résume à voir la terre, puis le ciel puis à nouveau la terre.. Je fini par m'arrêter dans un arbre. Le choc me fait perdre conscience.
~élipse~
Un mal de crâne monstre me réveille, je suis désorientée. J'ouvre un œil pensant retrouver mon territoire au lieu de ça, je me retrouve dans une forêt qui m'est inconnue.. Les arbres ont des feuilles bien plus longue que d'ordinaire. Est-ce que mon coup sur la tête est à l'origine de cette vision ? Je redresse la tête avant de la laisser retomber. Ma tête n'a pas le même poids que d'habitude. J'ai rien fait pour cela pourtant. Après un instant, toujours sonné, je me redresse. Mes pattes sous moi, une sensation de froid travers mon corps. Mes pattes sont gelée. Je baisse le regard pour savoir ce qui m'arrive. Je découvre avec stupeur que mes pattes et griffes sont remplacés par des sabots. Je sursaute tout en reculant, me prenant au passage un arbre laissant tomber une chose à côté de moi. J'ai failli me reprendre une chose sur le crâne. Je suis déjà assez amoché comme ça !
De longues minutes d'incompréhension passèrent, je ne bougeais pas. Je ne comprenais pas le moindre mot de cette situation qu'était la mienne. Je fini par me ressaisir quelque peut. Je me motive et fini par me mettre sur mes quatre pattes, pardon sabot. Je flageole avant de retomber sur le ventre. Je lâche un bruit étouffer. Je pense que c'était une espèce de gémissement. Il n'y a pas que mes pattes qui ont changé, ma voix aussi. Je respire profondément avant d'hurler pour vérifier que ce son venait bien de moi ou m'assurer du contraire, je ne serais dire.
Je vais devenir une bête, je ne pourrais plus revoir mes amis et filles.. Ni ma mère et mon compagnon. Ils vont me détester à présent. Je suis qu'un chat avec des sabots. Je commence à pleurer comme tout chat normalement constitué ferrait à ce moment précis. Tout en pleurant, j'avance vers où ? Je sais pas mais je le fais. Qu'Est-ce que je pourrais faire d'autres ? Attendre la mort ? Ce n'est pas mon genre ! J'ai beau ne plus me reconnaître, je ne vais pas me laisser mourir pour autant. Ces pensées me redonnèrent un brin d'espoir. Je marchais maintenant d'un pas plus assurée. J'avais la tête haute si bien que je vis pas la petite bute devant moi. Je m'écroule dans une petite rivière. La tête la première. Je me relève et m'ébroue. Je me retourne et fixe mon nouveau moi dans l'eau. Ma tête est brune, mes oreilles plutôt grande. Je ne ressemble plus du tout à un chat.. La prochaine fois qu'on me verrait, on pensera que je suis un gros lapin ambulant. Enfin, si je rentre un jour ! C'est pas près d'arriver. Je m'avance près de l'eau, cherchant ma nouvelle queue. Le miroir naturel devrait la refléter non ? Je fronce mon petit museau noir mais ne la trouve point. Je brame, parce que oui, je ne miaule plus. Soudain, un mâle de ma nouvelle espèce apparaît. Comment je le reconnais ? Parce qu'il en a des gros ! De bois bien sur. Il avance vers moi en se pavanant. Je ne peux pas m'empêcher de lever les yeux au ciel. Il s'arrête à côté de moi, se délecte avant de me dire d'une voix très grave :
"Que fais tu dans le coin ma petite donzelle ? C'est la première fois que tu viens ? Tu fais partit d'une population de passage ?"
Je penche la tête, un tic que j'ai quand je comprends pas. Je reste un instant sans comprendre avant de me lancer et de lui demander :
"Qu'Est-ce qu'une population ?"
Il se met à rire avant de me prendre de haut et de me lancer :
"Attends, tu es sérieuse ? J'ai l'impression d'être face à un faon."
Il rit de plus belle avant de me regarder de haut en bas. Mes oreilles étonnamment longues commencèrent à me bruler. Je passe pour une inculte alors que je ne suis pas aussi limiter. Il reprend un peu plus doux et avec une voix débile :
"Une population est un groupement de biche et de cerf ainsi que leurs progénitures." il lève la tête haute "Vient, je vais te montrer mon "groupe"."
Il se retourne rapidement, droit comme un i. Il veut me prouver un truc ou quoi ? Je soupire avant de le suivre. Nous marchons, sautillons, enfin je ne sais ce que font les biches pour avancer. L'allure du mâle est for bizarre, je n'arrive pas à l'imiter. Ca doit être à cause de ses bois qu'il marche pas droit. Je me mets à rire pour ça, j'ai le rire facile on dirait. Il s'arrête brusquement, il m'a entendu me moquer ? Il se retourne rapidement avant de bramer :
"Enfaite, comment t'appelles tu petite donzelle ? Moi c'est Pharix."
"Harfang des Neiges."
Je lui réponds aussitôt, il écarquille les yeux. Il doit trouver mon nom bizarre.. Il a pas vu le sien. Enfin, chacun ces noms en fonction du mode de vie et des espèces. Nous reprenons notre route, sous la pluie. Il me dit à la limite du hurlement :
"Il y a beaucoup de pluie c'est temps ci ! On serra bientôt inondé sur notre territoire."
J'hoche la tête, sur ce point, je le comprends mais sur le reste.. Nous arrivons enfin à son "territoire" après avoir traverser une grotte, plutôt magnifique d'ailleurs. La nuit venait de tomber. Je regarde le ciel et brame doucement :
"C'est la pleine lune ce soir.. Si j'étais chez moi se serait une Assemblée des Clans."
Ma voix se faisait de plus en plus faible. Je baissais la tête vers le sol. Vais-je rester une biche pour toujours ? J'adorais mon pelage blanc et mes cavalcades dans la forêt. Je me mets à pleurer avant de m'effondrer par terre sous les yeux étonné de Pharix.
- Texte de Pluie:
Les dieux de l’univers n’en font qu’à leur tête. Ils ont conclus un pacte avec le clan des étoiles. Pour apprendre aux jeunes chats comment réagir face à des situations insolites, ils ont décidé que durant une journée et une nuit les élus choisis avec soin seront métamorphosés en créature qui leur était inconnue. Mais pour ajouter encore plus de désarroi, les sélectionnés seront amenés dans un environnement totalement différent de leur espace naturel. La jungle. Tous devaient être au moins apprentis. C’était la règle. Mais le dieu qui s’occupait du clan des ténèbres eut un léger souci de magie. Et un pauvre chaton de la couleur du soleil fut touché par inadvertance. Ce dieu fut sévèrement réprimandé. Mais personne ne pouvait annuler le sort. Ce pauvre petit allait devoir affronter cette épreuve seul. Et on étudia avec soin sa transformation…
Je baillai à m’en décrocher la mâchoire, montrant à tous mes crocs aiguisés de jeune chaton. J’étais bien fier d’eux, même si je n’avais jamais le droit de m’en servir. Je balayais les alentours de coups d’œil endormis… si endormis que je ne remarquais pas tous les changements qui s’étaient opérés…
Mais une odeur familière manquait à l’appel… Je me rendis compte que maman n’était pas là ! Je voulus miauler pour l’appeler mais ce n’est pas le son de ma voix ordinaire que j’entendis. Je n’avais jamais perçu cet étrange son. Je recommençais encore et encore, puis éclatais de rire tant ce bruit m’était inconnu. Un insecte virevolta vers mon museau de chaton habile. Je me mis à l’affût comme à l’accoutumée, avec bien plus de mal toutefois. J’avais l’impression que mes pattes avant étaient plus longues que celles de derrière mais peu importe. Je sautai afin de le capturer, mais le ratais de peu. J’atterris sur mes deux postérieurs, qui esquissèrent deux pas en reculant puis se stabilisèrent. Je tenais sur deux pattes ! Mon rire fou me reprit. Un chat qui tient comme ça ce n’est pas normal ! Comme les bipèdes. J’étais debout comme les bipèdes ! Je pourrais être mort de rire si je n’étais pas légèrement angoissé par ma voix singulière. Même mon rire je ne le reconnaissais pas… Je cherchais du regard ma sœur mais elle était introuvable. J’aurais adoré lui montrer ce que je savais faire ! Petite Pensée aurait été jalouse à coup sûr.
Personne. Il n’y avait personne. Maman m’avait raconté que pendant la saison des feuilles mortes le gibier se cachait, faisant en sorte que nous mourrions tous de faim, car il avait froid ou je ne sais quelle autre raison débile. Je pensais à cette anecdote à ce moment précis car je me demandais si c’était ce sentiment de solitude que l’on ressentait lorsque les proies étaient absentes. Personne. Personne ! Pourtant il n’y avait pas de neige. Je vérifiais en étudiant les alentours. Aucune trace de blancheur, pas une seule minuscule pellicule blanche ne recouvrait les lieux. Je ressentis des frissons d’angoisse. Et une toute nouvelle sensation m’envahit. La peur. Chose que je n’avais jamais côtoyé auparavant. Je criai avec désespoir : « Maman !!! »
Mais ma voix rauque m’apeura d’autant plus. Et puis ces arbres que je ne connaissais pas, ces étranges végétaux me donnaient le tournis. Immense, avec de longues feuilles… longues feuilles toutes marron bizarres qui pendaient de tout leur long. J’ignorais si c’était des branches bien fines et toutes souples ou alors un feuillage. Mon esprit enfantin chassa la peur et trouva un jeu. Mon petit cerveau ne laissa pas de place aux impressions négatives. J’étais un enfant. Alors je réagissais comme un enfant. C’est pourquoi cette étrange question me vint soudainement : « Pourrais-je les attraper ? Ou étaient-elles trop hautes ces lianes ? »
Je bandais mes muscles comme maman m’avait appris à le faire puis bondis ! Dents en avant prêtes à se refermer sur mon objectif. Ma mâchoire claqua à côté. Je m’étais raté ! Et je tombais en plus ! Je lâchai un hurlement, et me contractai en pensais au choc qui n’allait pas tarder. Mais une de mes pattes avant eu un réflexe bizarre. Je refermais mes griffes sur la tige. Et ma chute s’arrêta net. Je levai les yeux et vis avec horreur mêlée à une certaine curiosité que ce n’était pas ma patte ordinaire. Je n’avais même plus de griffe. Elle était étrange. Je crois que les Bipèdes ont des pattes semblables… Mais moins poilus. Enfin, c’est ce que l’on raconte. J’approchais ma seconde main de mes yeux pour l’étudier. A l’intérieur il y avait une absence totale de poils ! Et mes coussinets avaient également disparu. Et au-dessus d’elle, et sur le reste de mon corps, c’est une population de poils noirs qui me recouvrait. Je n’étais même plus roux ! Pourquoi ? Pourquoi tous ces changements ?
Mais je ne restais pas longtemps à tergiverser. Mon second bras s’accrocha au-dessus du premier. Obéissant à mon nouvel instinct, je mis mon premier plus haut que le second, et ainsi de suite jusqu’à arriver à mon but. Le haut d’un arbre. En effet, ce petit manège me permettait de grimper sans utiliser mes pattes arrière ! Tout cela était bien amusant. J’ignorais que des chats étaient capables de cela !
Je redescendais puis recommençais encore et encore jusqu’à n’en plus pouvoir. Jusqu’à ce que mes muscles épuisés et endoloris disent stop ! Jusqu’à que je tombe de fatigue et que je ne puisse plus bouger. Obnubilé par cette nouvelle capacité, j’avais oublié le reste… Et je n’avais pas remarqué que le soleil déclinait et que l’astre lunaire gagnait en luminosité. Les environs commençaient à baigner dans sa lueur blanche et froide.
Ce fut quand les ténèbres avaient pris possession des lieux que je me rendis compte que ma vue était affreusement mauvaise. D’habitude, la clarté de la lune suffisait amplement à me diriger. Mais là, impossible… Des craquements sournois retentirent au loin. Des sons mystérieux fusaient de toutes parts. Je me réfugiais vite dans les sommets, bien plus à l’aise là-haut. Je tremblais de tout mon corps. Une fine pluie vint embrasser le sol de la jungle. Jungle… J’ignorais d’où je sortais ce mot mais j’étais certain que cette forêt insolite se nommait ainsi.
Je restais toute la nuit à patienter en grelottant de froid et de terreur. Je n’avais même plus la force de crier au secours. Mes larmes se mêlaient aux gouttes de pluie dans un mélange homogène, et tourbillonnait ensemble pour s’écraser au sol. Plic ploc plic ploc. Le son de la faible averse créait à un orchestre symphonique magistralement stressant avec les craquements des branches, les pas des autres êtres habitants de ces lieux hostiles, mes larmes et le vent. Parfois venait s’ajouter un instrument jouant un solo de son hurlement à vous glacer le sang.
J’avais peur et j’étais gelé. J’avais faim et j’étais frigorifié. J’étais seul et je ne pouvais plus bouger. Il faisait nuit et je m’étais aperçu que je n’étais plus un chaton. Ce que j’étais je l’ignorais. Je priais de tout cœur que s’arrête ce cauchemar. Je voulais m’armer de courage, mais pour y arriver ne faut-il pas de l’espoir ? Je n’en avais pas. J’ignorais à quoi me raccrocher… J’étais perdu et je voulais que tout s’arrête.
Je passais toute ma nuit ainsi, sans bouger, totalement trempé et tourmenté. J’avais essayé de penser à autre chose. Mes pensées avaient réussi à rester sur des souvenirs heureux comme mon escalade des lianes, ou mon numéro avec mes pattes arrière… Mais bien vite l’appréhension revenait et avec elle mon épouvante foudroyante.
Mais enfin, les chauds rayons du soleil vinrent me caresser. Soudain, je me sentis en sécurité et je fermais les yeux… La chaleur remplaça le froid. Cette caresse me procurait autant de bien que de sentir le doux pelage de ma mère contre moi. Elle était aussi réconfortante et protectrice. Je pouvais presque même sentir son odeur. Un calme olympien m’envahit. Mon sommeil m’enveloppa tendrement… Et je redevins ce que j’avais toujours été...
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Nuage du Lagon Admine Honey ▬ Apprenti Guérisseur
Messages : 2780 Date d'Inscription : 01/04/2014
Personnage Âge: 9 lunes Rang: Apprenti-Guérisseur Votre Personnage : | Sujet: Re: Textes des candidats. Ven 5 Juin 2015 - 11:15 | |
| ... N'obtenant pas de réponse j'édite mon premier message où je vais insérer tous les textes ^^ |
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Etoile des Vents
Messages : 6661 Date d'Inscription : 10/02/2014
Personnage Âge: X lunes (mois de changement) Rang: Votre Personnage : | Sujet: Re: Textes des candidats. Ven 5 Juin 2015 - 17:34 | |
| Je préfère donner mon avis à la fin, lorsque tous les textes seront affichés, sinon je ne vais pas réussir à bien juger xD |
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Nuage du Lagon Admine Honey ▬ Apprenti Guérisseur
Messages : 2780 Date d'Inscription : 01/04/2014
Personnage Âge: 9 lunes Rang: Apprenti-Guérisseur Votre Personnage : | Sujet: Re: Textes des candidats. Mar 23 Juin 2015 - 13:24 | |
| Bon je poste les 2 derniers textes que j'ai reçu hier soir ! On va pouvoir commencer à délibérer :) - Texte de Hope:
Un singe Moqueur 1 Tout sauf un rat J’ouvre les yeux, fatigué, j’observe les alentours sans vraiment y faire attention. Les arbres s’étalent autour de moi, parés de leurs nouvelles feuilles. De vaillants petits soldats qui luttent pour tenir le plus longtemps possible et qui tombent comme des mouches au début de la mauvaise saison. Je ne peux leur en vouloir, je n’ai jamais vu de feuille éternelle, c’est un cycle, un cycle sans fin. Cependant de la poussière argentée luit doucement entre les racines.Il fait nuit et aucune étoile, aucune lune ne brille dans le ciel nocturne...Je rêve. Voilà sûrement l’explication au fait que je ne vois pas mes pattes habituelles. Au fait que ma queue n’est plus touffue, et que mon pelage ne soit plus roux éclatant. Car me voici, Geai Moqueur dans son nouveau costume. Un pelage brun-vert qui me dégoûte, une longue queue noire, des pattes avec des petits doigts et des griffes minables non rétractables. Et je n’ai pas envie devoir ma tête …Oh par le Clan des Lumières, faites que je n’ai pas une tête de rat…pitié ! Pour rien au monde , jamais je ne voudrai une tête de rongeur ! Même dans un rêve. Un bruissement furtif derrière-moi et je me retourne, peu habitué à des pattes comme celle-ci, je perds l’équilibre et tombe lourdement au sol. J’entends un rire cristallin. Je lève la tête et croise les yeux verts d’Hirondelle Chantante. -Maman, articulais-je. Elle me sourit. Son pelage noir et blanc était nimbé de paillettes argentées. Conclusion, le Clan des Lumières m’envoie un rêve. Elle pose sa patte sur mon épaule et je me relève. -Maman, c’est quoi ce bordel ? Pourquoi je suis … Elle m’arrête en faisant non de la tête, je lui lance un regard étonné. -Je suis désolée, fils, , le Clan des Lumières a décidé de te mettre à l’épreuve : tu deviendras un autre. Si tu désires retrouver ton apparence. Tu auras trois jours, écoute-moi bien, trois jours pour te rendre à une montagne qui crache des flammes. Puis son visage ce désintègre en feuilles de chêne minuscules. Me laissant ici, bouche bée. J’ignore vraiment ce que j’ai mangé avant d’aller dormir mais il faudra qu’à l’avenir,je me rappelle d’y aller mollo. 2 Jour 1, amour numéro 1 -Lumière des Cieux, tu me croiras jamais…Je déballe toute mon histoire et quand j’ai fini de conter mon récit, je remarque seulement que je ne parle à personne. Lumière des Cieux n’est pas là, tout comme le reste des guerriers , sans oublier la tanière, le promontoire. En faites, il n’y a pas de camp, et le Clan des Bois n’est nulle part à l’horizon. Cette dernière est invisible aussi. Cachée par d’immenses arbres, aux troncs bizarres , nimbés de grandes feuilles. De grandes fougères sortent du sol et l’air ambiant est chargé de chaleur et d’humidité. Je suffoque un peu. Je m’assis, mais la position que je prends est insolite. Je pousse un cris de surprise quand je revoie une fois de plus ces pattes, mes pattes. Je suis dans le même corps que cette nuit. Hirondelle Chantante a dit vrai. Et si il me restait bien trois jours pour atteindre cette montagne. -Par le Clan des Etoiles ! Ma voix est aigüe, c’est un genre de son agaçant. Aussitôt, je plaque mes petits doigts sur mon museau. Waouh ! J’en ai même pas besoin pour m’asseoir. Je les mets à la hauteur de mes yeux et les tournent en bougeant les doigts et rit dans ma barbe.C’est amusant ! -Tiens,tiens…Je stoppe net, et bouge la tête frénétiquement pour apercevoir l’origine de la voix. Mon regard s’arrête sur une petite grenouille vert vif au sol. Elle a des yeux violets globuleux qui fixe quelque chose que je ne vois pas. -Salut, tu pourrais m’aider ? -Un saïmari au sol, que c’est étrange… Elle s’adresse à elle-même. -Un samaquoi ?! Et euh…j’aurais vraiment besoin d’aide. Elle tourne la tête et sa bouche déjà longue s’étire pour ressembler à un sourire. Elle parle, je ne comprends aucun mot de ce qu’elle dit mais cette grenouille devrait aller se faire soigner, c’est pas très bon de se parler comme-ça. J’allais l’interrompre quand un projectile me cogne et sonne creux. Je regarde furax dans la direction d’où elle vient. Deux yeux marrons foncés brillent entre les fougères. -Psst, enfouis-toi, t’en a l’occasion ! Chuchotent les yeux. -Pas question ! J’ai parlé un peu fort et la grenouille s’arrête et m’observe. Elle ne m’observe pas comme on verrait un inconnu, mais comme on fixait une proie. Je pense comprendre ce que disent les yeux maintenant. -En faites, je crois j’ai trouvé, merci quand-même,lui-dis je en reculant. -Mais non ! Je peux t’aider. Et elle me saute dessus. Je ferme les yeux. Et ne ressentant rien du tout, je les ouvre, hésitant. La grenouille s’est prise en plaine face une de ces feuilles gigantesques qui couvrent les arbres. Maintenue par une bête étrange. Je trouve qu’elle me ressemble un peu,pas à mon ancien moi, mais au moi de maintenant. Même queue, mêmes pattes, même pelage, toutefois un peu plus roux et je crois que ça doit être ma tête. Au moins ce n’est pas un rat, mais l’animal qui m’a sauvé m’est inconnu. Il a une petite tête ronde avec d’énormes – gigantesques- yeux bruns. Un petit museau noir. Des grandes oreilles rondes de chaque côté. La grenouille et lui étaient tout mignon. Je crois que je ferais craquer plus d’une femelle avec cette bouille. Il laisse tomber la feuille au sol et attrape ma patte dans la sienne et se met à courir sur deux pattes. Je le suis et tente de rester à son allure mais mes pattes s’entremêle et je tombe dans la boue. Je me redresse en crachotant mais il me tire de toutes ses forces, malgré qu’il soit plus petit que moi, il arrive à m’extirper de la gadoue. Il me lâche au pied d’un grand arbre et grimpe.Il n’a presque pas besoin de ses griffes ! J’observe son ascension avec béatitude . Il me toise depuis la première branche. -Tu fais quoi ?! Elle va peut-être revenir ! J’hausse les épaules et prends appui, puis saute. Je le rejoins sur sa branche, il m’a l’air jeune, enfin pour son espèce. Il pouffe de rire. Piqué à vif je lui demande : -Quoi ? -T’as de la boue sur la figure et en faites, tu sautes bizarrement! -Je saute comme je veux, dis-je en grognant. -Je t’ai jamais vu dans le coin, tu viens d’où ? T’as un nom ? Moi le mien Tipou, mais je trouve ça moche. Maman a dit que c’était le nom d’un des tigres les plus puissant de la forêt mais… Je ne l’écoutais plus, il ressemblait à un ancien. Qui bavardait tout le temps. Je fixais le sol en bas, il faut que je trouve la montagne qui crache des flammes. Je devais absolument redevenir normal. Je grimpais jusqu’au haut de l’arbre avec une aisance qui me surprit, de là-haut, je pouvais voir une forêt aux arbres immenses s’étendre à perte de vue, tel un océan. Tipou, qui m’avait suivi souffla à mes côtés. -C’est beau hein ? J’ai hâte d’être à dans trois jours ! Le solstice approche, Maman a dit qu’on se retrouverait à la Montagne pour fêter mon… -La montagne !? Celle qui crache des flammes, je me retournais vivement et manquais de tomber. -Oui, je dois retrouver ma population là-bas. Ouah, tu sors d’où pour ne pas savoir ça ? T’es un reclus ? Je m’agrippais à lui de mes petits doigts.Il devait aussi y allait, il suffisait juste de le suivre et le tour sera joué. -Tu pourrais m’y emmener ? -Oh ouai ! Ca serait génial, il faut avouer que je m’ennuyais tout seul. En plus t’es trop bizarre, c’est vraiment marrant. Dis, tu marches toujours à quatre pattes ? Attends, je sais, regarde, il désigna le Sud de sa patte, on doit aller par-là, c’est le chemin le plus rapide. Il y juste le temple mais… Dans la direction qu’il indiquait, on voyait une immense colline pointue qui se dressait à l’horizon, de la fumée s’échappait de son sommet. Comme la fumée que dégageaient des flammes. Aux yeux de Tipou cela semblait parfaitement normal. 3 Jour 2, escapade à deux. -Hey ! Banane ! Réveille-toi, y’a une grenouille. Je sursautai en ouvrant les yeux, sur mes gardes. -Ou ça ? Elle est ou ?! Tipou s’écroula de rire sur la branche large, celle qui nous avait servi de nids pour la nuit. La veille , j’ai vagabondé dans le paradis de la mousse. Il y en avait plein, mon compagnon s’était fait un petit nid douillet à côté du mien. Agacé, je le regardais se prendre les côtes et remuer des pattes en couinant. -C’est pas marrant, et depuis quand je m’appelle Banane ? -Bah, tu m’as pas dit ton nom, dit-il en haussant les épaules. -Je m’appelle Geai Moqueur, je commençais à descendre, j’essayais d’imiter Tipou, il utilisait sa queue pour s’accrocher à des branches. Tout ce que je réussi à faire, c’est à m’écrasé sur le sol. Le jeune sauta à côté de mi, avec plus de grâce que je n’en aurai jamais et je soupirais bruyamment. -Tu viens d’un endroit bizarre, pour avoir un nom comme ça . T’es sûr que tu t’es pas cogné la tête ?Ou bien tu as rencontré une grenouille au venin spécial. Je me souviens d’un ami, qui… Je marchais d’un pas , déterminé à ne pas écouter les aventures de son ami. Si on voulait arriver à la montagne, il faut être efficace. -Où tu vas ? C’est de l’autre côté. Je soupirais, et fit demi-tour en fulminant. Il se lança joyeusement à mes côtés et continua à parler de son copain qui avait mangé des baies qui avaient fait changer de couleur ses poils. Il me raconta l’histoire d’un autre copain qui avait embrassé une grenouille. A contrecœur, j’écoutais toutes ces histoires, seules sources de distractions. Les arbres défilaient, je repérais de nombreux animaux qui m’étaient inconnu. Mais étonnamment, je n’avais aucune envie de les chasser. -J’ai mal aux pattes ! Se plaignit Tipou.On pourrait pas voyager par les arbres ? C’est plus rapide…Et moins dangeureux. -Pourquoi tu l’as pas dit plus tôt !M’exclamais-je . -T’es sûr que tout va bien Geai ? Quand on sera arrivé, je demanderais à Tati de t’examiner, elle s’y connait pour soigner les gens. Voilà comment, après de multiples essais, je me retrouvais à sauter de branches en branches – pas avec autant de grâce que Tipou - .Il avait raison, ça allait plus vite. Je ne pense pas que j’aurais réussi cet exploit dans mon ancien corps. Et de plus Tipou est tellement concentré sur cette activité qu’il ne parle pas. Je savourais cet instant, lorsqu’il s’arrêta. Je failli lui rentrer dedans et nous précipiter au sol, mais je réussi de justesse à éviter la collision. -Qu’est qu’il y a ? -J’ai…un besoin naturel, avoua-t-il. Comprenant de quoi il voulait parler, je soupirais et l’accompagnais au sol. Il alla dans les buissons tandis que je fouiller les alentours, à la recherche de nourriture. Un petit bruit sec me figea sur place. Je repérais immédiatement son origine, un oiseau coloré recherchait des insectes entre les racines d’un arbre . Je m’en approchais furtivement , les yeux rivés sur le volatile . -Qu’est-ce que tu fais ? une voix retentit derrière-moi. Je n’eus même pas besoin de vérifier si mon ex-future-proie était toujours là. Tipou m’observait ,perplexe. -Je nous trouve à manger. On t’as jamais dit qu’il ne fallait faire aucun bruit ? Il se mit soudain à rire. Pour ce qui étais du silence, on pouvait abandonner.Il essaya de se reprendre plusieurs fois, mais aussitôt qu’il avait ouvert la bouche, qu’il se remettait à rire. Vexé, je partis à la recherche d’autres proies, mais mon ventre commençait à gargouiller. Je ne trouvais rien, et puis comment aurais-je fais ? Mes crocs et mes griffes n’étaient pas très développés. J’entendis le bruissement des fougères derrière-moi, Tipou s’avançait avec des fruits dans les bras. Il les laissa tomber devant-moi. Voyant que je ne réagissais pas, il en prit un d’une teinte de coucher de soleil et me le tendit. Je le pris sans rien dire. -Tiens, mais tu sais, les fruits n’ont pas d’oreilles. Et puis les meilleurs ont le strouves dans les arbres,pas au sol…Il sourit en se remémorant ce moment. - Tu ne manges pas d’oiseau ? Il me regarda ,horrifié.Ses yeux ronds s’agrandirent encore plus. -Pourquoi voudrais-tu manger un oiseau ! Je sais que ces piafs sont embêtants des fois, surtout la nuit mais je crois que c’est pas très bon. Vous mangez quoi d’habitude dans votre population ? -Je ne vis pas dans une population, mais dans un clan. On chasse des oiseaux, des souris, et plein d’autres animaux. Ecoute, tu voudras jamais me croire, mais je ne suis pas un saïmachin. En vrai, je suis un chat . Mais le Clan des Lumières m’a mis à l’épreuve et je me suis réveillé dans cette peau. Le seul moyen de redevenir normal, c’est de rejoindre la Montagne. J’attendais sa réaction. -Geai, je crois que cette grenouille t’as comme même touché. -Tu ne me crois pas ? -C’est pas ça, c’est juste que… Je me retournais, et partit. Jetant le fruit derrière-moi. A sa place, j’aurais réagi comme ça, moi aussi mais je lui en voulais comme-même. Il courrait derrière-moi, l’ignorant, je grimpais au sommet d’un arbre m’arrêtais sur une branche. - S’il te plaît ne m’abandonne pas ! Je suis désolé de ne pas t’avoir cru mais pars pas ! (Il m’attrapa la queue)Je…j’ai été capturé par des chasseurs, je me sis enfouit, ma population m’attend à la montagne. Geai ! Je voulais être ton ami, j’suis désolé. Je soupirais. Compatissant, il avait l’air de se sentir très seul. J’entourais ses épaules de ma patte. Il ne dit rien. - T’inquiètes pas, je ne vais pas t’abandonner. On va retrouver ta population et puis…et moi ma tête. Tu es mon ami. Il me sourit et je sautais sur la branche la plus proche. -Alors t’attends qu’il neige ou quoi ? -C’est quoi la neige ? 4 Jour 3, ce n’est qu’un détroit. Non, en faites, il pleut. Et je ne parlais pas d’une fine bruine, mais d’une énorme drache. Nos fourrures étaient trempées et nous avions dut nous résoudre à nous arrêtais pour la nuit. J’aurais préféré continuer pour être certain d’arriver à temps, mais ma patience allait être mise à l’épreuve. Heureusement, le Clan des Lumières avait été bon, la pluie stoppa au petit matin. Laissant derrière-elle un paysage humide et chaud, j’avais du mal à respirer. On recommença nos petites acrobaties, faisant des arrêts pour manger des fruits – et laissait Tipou raconter une histoire. Ces derniers s’avéraient être meilleur que je ne le pensais. Le jus était sucré et frais. J’avais l’impression que mon ventre pétillaient. Peut-être que nous pourrions manger ça dans le clan, quand je serais revenu…Pas besoin de chasser et c’était délicieux ! Mais il fallait d’abord que je revienne, j’avais jusqu’à ce soir. Mais la Montagne se rapprochait, nous y serions en fin d’après-midi, et même plus tôt ! Je m’accrochais à la branche suivante grâce à ma queue et réussit à ne pas m’écraser au sol. La fierté qui grandit en moi s’estompa soudain quand Tipou le fit trois fois de suite. Soudain, un bruit sec résonna et la suite se déroula en un éclair. Une grande toile d’araignée se jeta sur Tipou, il poussa un cris aigu et pris dedans, tomba vers le sol. Je freinai et regardai en bas. Mon ami, se débattait mais en vain. Deux créatures accoururent vers lui. Je les reconnus immédiatement, des bipèdes ! Ils semblaient contrariés. Tipou ne cessait de hurler, l’un des deux le prit et l’emmena, tandis que l’autre…pointait un bâton noir et brillant sur moi. Une autre détonation sec, je bougeai rapidement et tomba sur une branche plus basse. Je ne pris pas le temps de regarder ou il était. Je me laissais aller au sol, abandonnant la sécurité de l’arbre pour m’engouffrer dans des fougères. Que le Clan des Lumières me vienne en aide. Il fallait que je trouve Tipou, il fallait que j’atteigne cette montagne. -Geai !Geai !S’il te plait ! A l’aide ! J’entendais les plaintes du saïmari – ouai,maintenant je sais le dire- Ainsi que celle des oiseaux colorés, et des autres créatures qui se trouvaient dans des toiles d’araignées droites et brillantes, percées sur le dos d’un monstre. Les bipèdes papotaient dans un coin, mon nouveau problème était que je ne serais pas capable de libérer Tipou, et de laisser les autres, pas devant eux. La montagne était toute proche, en peu de temps j’y serais et en peu de temps je serais retourné chez moi. Mais ce petit m’avait aidé, je devais lui rendre la pareille. Je ne l’abandonnerai pas. -Bon , toi, toi, toi et lui, vous attiraient l’attention des bipèdes. Attaquer les, faites vous poursuivre… -On appelle ça des chasseurs, me coupa l’un d’entre eux. -Ok, donc pendant que vous vous occupez d’eux,truc-là, et toi vous montez la garde. Enfin toi,toi,toi,lui et elle vous m’aidez à les libérer. Pigé ? Je m’adressais à une bande de saïmari, qui n’était autre que la population de Tipou. J’ai été jusqu’à cette stupide montagne, l’image des animaux prisonniers devant les yeux. Le petit m’avait assuré que son groupe se trouvait là-bas, le solstice annonçait le rassemblement de leur peuple autour de cette montagne qui leur était sacrée – je crois que finalement, j’ai écouté Tipou au lieu de l’ignorer.-J’avais deux peur, la première : son peuple était partit, ma seule chance de sauver tout le monde était celle-là, la première et la seul qui me soit venu à l’esprit. Deuxième ; que, si tout se passait bien, à notre retour, les bipèdes soient partis, leur butin avec. Mais ma chance extraordinaire et ma foi dure comme un chêne envers mes ancêtres me récompensèrent. Mes deux peurs disparurent. Après avoir traversé le reste du cemin à une vitesse dont je ne me croyais pas capable. Après avoir convaincu une partie de la tribu à me suivre, a risqué leur vies pour un petit gars. A écouter un étranger bizarre. Après avoir refait le chemin inverse à une vitesse record, on se retrouvait dans une branche qui surplombait le mini-campement des bipèdes. La nuit tombait et nous camouflait, ce qui en soit était une bonne chose, mais cela signifiait aussi que le temps était compté. Le premier groupe partit , le mien se mit en place. Une femelle se posta à côté de moi. -Merci, d’avoir protégé Tipou, je devinai que s’était sa mère. -Si je l’aurais protégé, il ne serait pas-là. -Il est déjà bien plus loin que je ne le croyais. -Par contre, vous, vous ne l’aviez pas protéger.Elle ne protesta pas. -C’est vrai, tu as du courage, moi non, mais maintenant, j’essaie de retrouver mon fils. - C’est ce qu’on fera ajourd’hui et demain qui compte, pas ce qu’on a fait hier. Ouah, Geai Moqueur, poète, on va dire que cela ne me réussissait pas trop. Elle ne dit plus rien et un cris de bipèdes retentit. J’hésitais un moment. Que voulait-il dire ? Et puis tans-pis. Je lançai le signal en remuant la queue et nous nous glissèrent furtivement dans la nuit. Les prisonnier poussèrent des cris de soulagement quand ils nous virent. Ils allaient attirer l’attention des bipèdes…Un chuchotement, une parole plus forte leur ordonna de se taire et je reconnus la voix de Tipou, qui s’était transformé en un ordre chargé d’autorité. Ce gars m’impressionne, je croyais qu’il aurait raconté une autre de ses istoires aux autres pour passer le temps. Je courrais presque, pour atteindre le premier les toiles, et tout naturellement, la priorité était Tipou. Je sautai au sommet de la pile, et chuchota son nom, bien plus facile à entendre maintenant que les bêtes s’étaient tues. Il me répondis, et malheureusement, son nid argenté était en-dessous d’au moins trois autres. Oh non… Je me jetais sur le premier, contenant un oiseau bleu au bec impressionnant. Un petit crochet bloquait son ouverture. Je mis un moment à comprendre le mécanisme, je tapais dessus, le mordillais, puis… je tira et une petite porte pivota. Evident …L’oiseau s’envola à tire d’ailes. -Dis pas merci surtout ! Et les gars, il faut tirer, faites que je sois le premier à avoir compris. Agacé, j’ouvris le deuxième avec une facilité étonnante. Mes doigts fin étaient plus habiles que mes vrais doigts. Son occupant libéré,- celui-ci au moins me remercia- je m’appuyai sur le nid de tout mon poids pour la faire basculé et dégageai l’accès à la suivante. De plus en plus d’animaux s’envolaient ou s’enfuyaient autour de moi. J’arrivais enfin à la cage de Tipou qui poussa un cri de joie, lorsque l’on me tira en arrière. Les autres saïmiris autour de moi s’enfuirent en criant. Un bipède me tenait par la peau du coup et hurlait quelque chose à son camarade, qui tenait une toile d’araignée dans ses grosses pattes. Je me débattis, en couinant et mon opposant se mit à rire, enfin je crois. Je me tordis le coup pour atteindre sa patte et mordis dans sa peau le plus fort possible, surpris, il me lâcha. A peine atterri au sol , je vis des saïmaris se jeter sur lui et son copain et les griffant et mordillant. Les voir réagirent ainsi pour aider leur semblables me fit chaud au cœur. En faites, ils ressemblaient un peu à un clan. Des individu d’une même espèce, s’entraidant pour survivre. Je revins jusqu’aux toiles en courant, accompagné de quelques autres et ouvrit le nid de Tipou. Ce dernier se jeta sur moi en m’enserrant de ses petits bras. -Merci, merci ,merci…Murmurait-il contre ma poitrine. -Allez viens,on y va, en effet, le monstre rugit lorsque les bipèdes entrèrent dans son ventre pour s’enfuir.On sauta ors de la créature abandonnant tous les nids, vides, derrière-nous.Mon ami me tira sur la patte. -Vite, Geai ! Le solstice va commencer ! T’as dit qu’il faillait que t’arrive à la montagne avant . -Par le Clan des Lumières ! On sauta dans le premier arbre. 5 C’est la fin On arriva enfin à la montagne, je n’avais pas osé regarder le ciel pendant le voyage, de peur de voir que nous avions atteint le point de non retour. Je descendis de l’arbre, éssouflé par notre course effréné, Tipou ne pensait pas que nous devions aller jusqu’au somment , je n’avais pas non plus envie de griller. Il me parla d’une source d’eau chaude sacrée, au pied de l’inégalité du sol. Je pense que c’était un lieu évident, le genre de lieu que choisirais le Clan des Lumières pour une transformation. -Geai… Je ne répondis pas, l’eau semblait briller dans la chaleur de la nuit, je m’approchais, silencieux mais Tipou redis : -Il est… La lumière disparut soudain. Et mon esprit ne répondit plus. -…trop tard. Je me précipitais sur l’eau, ignrant qu’elle m’arrivait au niveau de la taille. -Non…non …NON ! -Geai, je suis désolé, je…Tipou m’avait rejoint , il me tirais sur la queue. Des larmes coulaient de mes yeux. Je tournais la tête en répétant mes paroles. Quand, enfin je sortis de l’eau, je me sentais vide, si vide. Quelques Saïmaris m’attendaient, dont la mère de Tipou. Ce dernier me suivait comme mon ombre. -Tu pourrais vivre avec nous tu sais, ta vie d’avant est peut-être meilleure, mais on peut t’en offrir une belle…Je baissais la tête, cela ne me dérangerait pas de vivre avec eux. Juste que le Clan des Bois, mon clan, me manquait depuis trois jours .Je voulais revoir Nuage d’Effraie, Lumière des Cieux, Nuage de Colombe, Etoile de la Borée et tous les autres. Une petite brise ébouriffa mon pelage, je me retrouvais au même endroit. Mais la source brillait plus fort et les étoiles ne s’y reflétaient pas. Des paillettes d’argent parsemaient le sol. Tipou était à mes côtés, craintif. -Mon chéri, un souffle me caresse le museau. Hirondelle Chantante, maman. Elle se tient là, toujours aussi belle. Souriante. -Tu as réussi, Geai Moqueur, tu as bon cœur, tu l’as toujours eu. Je me sentis soudain léger, je fermais les yeux tandis qu’une sensation chaude parcourut mon corps. Quand je les rouvris, je me sentis différent. Mes pattes étaient rousses, avaient de longues griffes et je savais parfaitement que mon pelage roux angora me recouvrait. Je baissais les yeux vers Tipou, il nous observait tour à tour. J’ignorais ce qu’il ressentait, de la peur ? De l’étonnement ou de l’émerveillement ? -Je suis toujours le même à l’intérieur. -Tu..tu vas partir ? -Je ne t’abandonne pas, le Clan des Lumières va veiller sur toi aussi. Sois courageux, Tipou. -Je ne t’oublierais jamais, Geai. Je fis oui de la tête, ému. -Je te crois maintenant, mais…est ce que t’es bizarre aussi sous cette forme ? Je rigolais en frottant mon museau contre le sien. -Au revoir…Murmurais-je. -Lumière des Cieux, tu me croiras jamais ! Je savais que là, j’étais redevenu geai Moqueur, le vrai.
- Texte de Moumouche:
ORANG-OUTAN. Sombre. Les ténèbres l'enveloppaient. Ou était-elle ? Fleur du Temps se redressa, chancelante, totalement déséquilibrée. Elle n'avait pas les idées claires, sa têtes tournait et elle n'arrivait fichtrement pas à se relever, elle butait, titubait et s'effondrait à chaque essai. Son énième tentative eu au moins l'effet de la réveiller pour de bon, mais ce qu'elle découvrit lui indiqua un environnement qu'elle aurait préféré continuer à ignorer.
Il faisait visiblement nuit, mais elle ne pouvait voir la lune, abritée sous l'ombre des végétaux immenses aux branches et feuilles interminables -elle ne savait pas comment appeler ces sortes de longues racines qui retombaient depuis les hauteurs- et elle commençait à avoir mal au cœur. C'était sûrement du à l'obscurité. Sa peur du noir la rattraperait toujours. Par contre elle ne se savait pas claustrophobe, alors quel était ce ressenti ? Elle se sentait comme oppressée par cette humidité présente dans chaque particule de cette étrange forêt.
Par le Clan des Étoiles, qu'est ce qu'elle fichait là.. ? Elle commençait vraiment à paniquer et se donna un coup de langue, histoire de lisser sa fourrure rousse et lui rendre ainsi un peu de dignité. Sa fourrure rousse.. ? Rousse. Là elle perdit les pédales. Fleur du Temps était une jolie femelle au pelage blanc comme neige. Elle se trouvait actuellement dans un lieu totalement inconnu, effrayant et des plus étranges, et maintenant que les rayons de l'astre nocturne commençaient à percer à travers ce feuillage si inhabituel, elle percevait son corps orange et velu, qui ressemblait -bon, de loin- à un corps de Bipède. Alors ces grandes pattes postérieures devaient lui servir à se tenir debout ? Quelle drôle d'idée. Ou était passé son corps bien plus utile ? Elle n'avait même plus de griffes.
Avec difficulté, elle réussit cependant à se mouver sur ses quatre membres, pataude, ses pattes arrières étant trop longues, son postérieur se retrouvait grotesquement surélevé . Les bruits de la faune alentour ne faisaient rien pour la rassurer, et c'est avec une prudence extrême, luttant contre son for intérieur qui lui hurlait de se cacher qu'elle s’aventura vers ces oiseaux inconnus, colorés comme jamais et qui poussaient de longs cris graves et de brefs pépiements aigus. Ils l'intriguaient. Ils lui donnaient faim. Il l’effrayaient à un point indescriptible.
Regarder tous ces insectes de tailles formes et couleurs différentes, certains luisants, d'autres volants, rampants, grimpants, sautants, cliquetants, chantants, vibrants et autre lui procurait l'euphorie de la découverte. Elle éprouvait un sentiment oublié et refoulé depuis des saisons : l’excitation. Elle s'enhardissait peu à peu devant cette population grouillante qui se réveillait avec le petit matin. Elle s'émerveillait devant les amphibiens aux couleurs criardes qui se prélassaient sous la pluie -ma foi assez fréquente- même si elle n'osait les approcher. Elle se cachait, s'inclinant devant les grands de ces lieux, congénères Bipèdes poilus-oranges, autres espèces avoisinantes, petits genres d'écureuils noir et blanc et bien sur aucune trace de souris.
La faim et la chaleur exténuante lui brouillèrent l'esprit, elle n'avait plus conscience de ce qui l'entourait, tout n'était plus qu'un tourbillons bariolé, coloré, bouillonnant de vivacité et de bruits, mais un bref coup sur son flan dissipa le tout. Aveuglée un instant par l'extrême luminosité, elle aperçu un de ses camardes de Clan qui l'avait bousculée par mégarde. La vie reprenait son cours. Bouche bée, elle regarda autour d'elle. C'était sa forêt. Son Clan. Ici, c'était chez elle, elle n'avait fait que rêver, bien entendu, dans quel monde de fou un tel endroit existerait-il ? Tremblante de soulagement, les larmes aux yeux, elle regarda le ciel et sourit à cette vie qu'elle avait tant tenté d'échapper et qui pourtant était heureusement la sienne.
Voilà ! |
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Etoile des Vents
Messages : 6661 Date d'Inscription : 10/02/2014
Personnage Âge: X lunes (mois de changement) Rang: Votre Personnage : | Sujet: Re: Textes des candidats. Mar 23 Juin 2015 - 17:07 | |
| Ca c'est pour quel thème au juste ? Tous pour le même thème, le 1 ? |
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Nuage du Lagon Admine Honey ▬ Apprenti Guérisseur
Messages : 2780 Date d'Inscription : 01/04/2014
Personnage Âge: 9 lunes Rang: Apprenti-Guérisseur Votre Personnage : | Sujet: Re: Textes des candidats. Mar 23 Juin 2015 - 17:35 | |
| Oui sauf Harfy qui a pris les 2 (j'ai mis dans l'ordre le thème 1 & le thème 2 ^^) |
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Etoile des Vents
Messages : 6661 Date d'Inscription : 10/02/2014
Personnage Âge: X lunes (mois de changement) Rang: Votre Personnage : | Sujet: Re: Textes des candidats. Mar 23 Juin 2015 - 18:13 | |
| Bon, pour la critique, on fait un gros pavé où on critique tout, ou on critique un par un ? |
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Nuage du Lagon Admine Honey ▬ Apprenti Guérisseur
Messages : 2780 Date d'Inscription : 01/04/2014
Personnage Âge: 9 lunes Rang: Apprenti-Guérisseur Votre Personnage : | Sujet: Re: Textes des candidats. Mar 23 Juin 2015 - 19:51 | |
| On devrait prendre chaque texte 1 par 1, ce serait mieux. |
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Etoile des Vents
Messages : 6661 Date d'Inscription : 10/02/2014
Personnage Âge: X lunes (mois de changement) Rang: Votre Personnage : | Sujet: Re: Textes des candidats. Mer 24 Juin 2015 - 15:34 | |
| Bon. Je me lance dans mes critiques. - Waki:
Le texte en lui même était fluide, assez simple à lire, plutôt court et pourtant assez complet. J'ai bien aimé le changement de lieu, qui s'est fait rapidement, mais facilement. Pour parler de l'histoire en elle-même, comme dit au-dessus, j'ai trouvé le début très bien. Le centre du récit n'était pas mal non-plus, et respecte le sujet, mais je trouve que la fin est un peu dommage. Elle arrive trop vite, trop brusquement... Ce qui gâche un peu tout le récit. Pour parler de l'orthographe, il y a beaucoup de fautes, donc je te conseille de passer sur des sites de correction automatique (ça marche !). Pour ce qui est des tournures de phrase, il y avait plusieurs endroits où tu as dit des choses assez bizarrement, des passages ne voulant pas dire grand-chose... N'oublie pas de te relire à chaque fois que tu termines un texte ! Conclusion : Ton texte était très bien, agréable à lire, j'ai apprécié l'histoire. Mais la fin, l'orthographe et certaines tournures de phrases ont parfois gâché ma lecture, ce qui est dommage. Bravo quand même pour ta participation ! PS : Je précise que j'ai trouvé tous les mots à placer, sauf le mot "Pluie", je ne sais pas si c'est un oubli où si j'ai mal lu ?
- Nix:
Bon, Nix, je n'ai pas grand chose à dire. Ton texte était un peu long, mais je n'ai eu aucun soucis à le lire entièrement. L'écriture était très légère, simple, le langage utilisé était amusant... Il y avait peu de fautes, et les phrases tournées d'une très bonne manière. Beaucoup de dialogues (ce qui aurait pu être pénible), mais les paroles échangées étaient assez marrantes, ce qui donnait un rythme à ton récit. Ton texte respecte le sujet, les mots obligatoires y sont, et l'histoire a beau être simple, elle n'en est pas moins plaisante. Conclusion : Carton plein pour ma part, j'ai vraiment adoré, bravo !
- Coussin:
Au sujet de l'histoire, j'ai trouvé ton récit vraiment super. Surtout la fin, lorsque tu dis que tu ne voudrais changer ta vie actuelle pour rien au monde. Je trouve que c'est un genre de... "leçon" sur la vie, qui démontre que l'on devrait tous se contenter de ce que l'on a déjà au lieu de vouloir autre chose. Et moi j'aime les textes avec des morales et des leçons x) Le déroulement du texte est pas mal non plus, ni trop long ni trop court. Cependant, il y a quelques petites fautes, tu aurais dut passer ton texte au correcteur automatique, mais ce n'est pas bien grave. Par contre par contre... Les mots obligatoires, je ne les ai pas vu, mis à part un. Est-ce un oubli de ta part, ou alors ais-je mal lu ? Conclusion : Dans tous les cas, ton récit était très chouette, j'ai beaucoup aimé, félicitations à toi !
Je termine mes critiques je sais pas trop quand car j'ai mes répétitions de gala vendredi/samedi et dimanche le gala donc je termine certainement dimanche. Y a des textes où je ne vois pas les mots obligatoires, si vous les voyez, dites le moi ! (soulignez-les dans le texte par exemple ça sera + pratique) |
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Deathy Solitaire
Messages : 576 Date d'Inscription : 18/07/2014
Personnage Âge: X lunes (mois de changement) Rang: Votre Personnage : | Sujet: Re: Textes des candidats. Ven 26 Juin 2015 - 23:31 | |
| Excusez moi j'ai un mois très chargé et riche en soucis en tout genre ! Je tente de rendre mes critiques ce soir, sinon je les achèverais demain ! Encore désolée du retard ! - Waki:
Le choix du perroquet est judicieux, sachant qu'on peut faire beaucoup d'allusions sur la liberté, le vol, tout ça. Un bon point : Tu fais des phrases courtes. Les phrases longues de quarante lignes, on se perd, on ne sait plus où on est. L'histoire avec Jade est jolie, bien exploitée, dans le sens où Jade permet une intégration plausible au Clan d'Oiseaux. Cependant, la scène de vol est peut - être trop exagéré, dans le sens où en quelques temps et après quelques erreurs, Souffle du Phoenix arrive à contrôler ses ailes, alors qu'en réalité ça prend nettement plus de temps. Je chipote, certes, mais sur le coup ça m'avait vraiment marqué, genre " mais elle est très très forte dis donc °° ". La fin énigmatique me plait assez, car tu introduis la notion de réincarnation et éventuellement un rapport à l'âme et au corps. Je ne sais pas si c'était fait exprès, mais je sais que la fin m'a assez marqué, peut - être était - ce même mon moment préféré par cette réflexion ! En conclusion : Ton texte est bien, malgré quelques fautes d'orthographe qui peuvent rebuter à la lecture. On sent un travail autour des mots choisis, des images qu'on veut projeter. Malgré tout, la scène de vol a manqué un peu de réalisme pour moi, même si c'est du chipotage grandeur 10000. Un grand bravo pour la fin, je l'ai adoré, avec l'histoire de l'âme et de la réincarnation.
- Nix:
Oh, encore un piaf :B Déjà, j'ai bien aimé le fait que tu changes d'endroit, ça donne un peu de fraîcheur au texte, puis on s'imagine très bien dans l'ambiance dans tes descriptions. T'as une manière d'écrire directe, très instinctive, tu vas à l'essentiel, et ça fait du bien de lire un récit sincère sans fioritures ! J'ai beaucoup aimé le mélange de niveaux de langues, on sent que Barbe Blanche est complètement paumé et vraiment élève de Junko, ça donne un côté très drôle qui personnellement m'a arraché des sourires ! J'ai aimé la réflexion autour des chats de Clans, ça donnait une impression vraiment intéressante je trouve, dans le sens que Barbe Blanche voyait de l'intérieur la stupidité des siens. En conclusion : Bravo pour ton texte ! L'ambiance était bien, les personnages attachants et la réflexion de la fin est sympathique ! Malgré le fait qu'on sente bien l'exotisme de la forêt amazonienne, je reste un peu sur ma faim : tu l'as exploité mais pas au maximum je pense. Un tel changement de lui aurait pu faire l'effet d'un Schweppes un jour de canicule et l'idée est honorable !
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